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Politique Publié le lundi 15 août 2011 |

Mission permanente de la Côte d’Ivoire à New York : Les raisons d`une campagne d’intoxication

© Par DR
Nouvel Ambassadeur de la Côte d’Ivoire à l’ONU : La communauté ivoirienne de Philadelphie rencontre SEM Youssoufou Bamba
Samedi 15 janvier 2011. Philadelphie (USA). La communauté ivoirienne de la Vallée du Delaware rencontre SEM Youssoufou Bamba, le nouvel Ambassadeur de la Côte d’Ivoire à l’ONU
Depuis un certain moment, une certaine presse s'est donné pour mission de vilipender à travers ses écrits dirigés contre la mission permanente de la République de Côte d’Ivoire auprès de l’ONU et son chef, un très brillant diplomate de carrière S.E.M Youssoufou Bamba, ainsi que ses collaborateurs.

A court d’arguments et encore sonnée par le travail titanesque abattu par cette mission, cette presse s’est donnée pour mission d’abattre le symbole que constitue New York.
Pour rappel New York fut la première représentation ivoirienne dans le monde à accueillir le premier ambassadeur nommé par le président Alassane Ouattara et fut par conséquent la rampe de lancement de toutes les actions qui à terme entrainèrent la chute du régime FPI.

Parmi ses actions, les célèbres résolutions sur les armes lourdes et le gel des avoirs du clan Gbagbo.

Les diplomates en poste en payeront d’ailleurs le prix fort de la lutte pour la démocratie par la suspension par Abidjan de leurs salaires pendant près de 5 mois (de décembre 2010 à avril 2011), le non-paiement de leurs loyers et autres avantages avançant qu’ils devraient se tourner désormais vers M. Ouattara pour leurs salaires et loyers. C’est dans ces conditions, rappelons-le qu’un des conducteurs en poste à la mission, est décédé, faute d’argent pour se faire soigner, laissant par la même occasion une veuve et des orphelins inconsolables.
C'est ici le lieu, connaissant le coût de la vie à New York, de féliciter l'ambassadeur et toute son équipe qui ont su, malgré toutes les menaces et pressions inimaginables parfois physiques (actions de sabotage, empêchements d’accéder aux locaux de la mission, etc.) faire preuve de résistance, d’abnégation et de sacrifices afin de faire triompher la démocratie dans notre pays. Leur courage et leur sens élevé du devoir auront donné du fil à retordre aux refondateurs qui dans une ultime tentative d’intimidation ou de désespoir avaient envisagé leur radiation de la fonction publique.

Bien évidemment ils furent aidés dans leur funeste entreprise par des agents recrutés à la mission, tantôt sur la base de leur militantisme au FPI, tantôt pour leur lien de parenté ou leur accointance sentimentale avec le pouvoir d’alors, qui passèrent le plus clair de leur temps à la délation et à l’organisation de marches de soutien aux horaires de travail.

La réduction de ce personnel pléthorique et budgétivore (20 agents locaux pour 9 diplomates) sera d’ailleurs, la légalité constitutionnelle rétablie, l’un des premiers chantiers de l’ambassadeur Bamba qui décidera de mettre en congé ce personnel recruté sur la base ethnique, du droit de cuissage de copinage et de militantisme.

C’est d’ailleurs l’un de ces militant recruté sous l’ère Alcide Djédjé en tant que journaliste( ?) reporter et correspondant extérieur de télé- diaspora et de « Notre Voie » qui a juré d’avoir la peau des diplomates légalistes, avec à leur tête le chargé d’affaire Bafetigue Ouattara. Ce journaliste ( ?) militant à qui le ministre- ambassadeur Djédjé avait promis d’en faire un diplomate en cas de victoire de son parti à l’élection présidentielle, a décidé de déverser sa frustration et sa bile sur les diplomates coupables, selon lui, d’avoir ruiné une carrière internationale certes problématique, qui lui tendait les bras.

La preuve patente en sera donnée dans le dernier article produit par ses soins et qu’il va pompeusement qualifier de scandale à la mission permanente de Côte d’ivoire à l’ONU. Aveuglé par son désir de vengeance, il citera comme complice du chargé d’affaire une secrétaire qui au moment de la période qu’il prend comme référence avait été à l’image d’autres agents, mise en congé technique du 15 mars au 14 juin 2011. Par quelle magie alors que celle-ci était en congé technique, a-t-elle pu délivrer une centaine de visas dont trace figure dans les registres de la mission ? Il évoque dans son délire un agent secret, des victimes et une enquête imaginaires qui aurait été diligentée par l’ambassadeur et dont personne n’a connaissance.

Il est même stupéfiant de constater les amalgames relatifs aux « préoccupations » de la mission américaine dans une affaire (la délivrance de visas) qui relève de la souveraineté de la Côte d’Ivoire (un peu comme si Abidjan se plaignait du fait que l’ambassade américaine à Abidjan délivre peu ou trop de visas).

Enfin le reporter( ?) improvisé n’a cure des principes déontologiques comme l’équilibre de l’information ou la vérification des sources tant il est aveuglé par son désir de nuire et qui transparait à travers tous ses billevesées malgré les tonnes de pseudonymes qu’il se donne.
Bref, tout ceci serait risible si la réputation et l’honneur d’honnêtes pères et mères de famille n’était pas en jeu. Toutefois plus que l’indignation, c’est la compassion et la pitié qui doivent être ressenties pour l’auteur de l’article( ?). Pour qui connait l’individu dont on sait l’âme tourmentée par autant d’années de « one way /sans papier » au pays de l’oncle Sam et l’absence de perspective d’avenir, il ya de quoi.

Les diplomates de la mission approchés pour leur part, affichent leur sérénité et entendent par devoir de réserve pas tomber dans le piège du traquenard médiatique qui leur est tendu car selon leurs propres termes, ils ont « vu pire ».

SERY POUAMON A NEW YORK (SOURCE LEBANCO.NET)
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