Abidjan - Quelque 10.000 ex-combattants doivent être démobilisés d`ici à la fin de l`année en Côte d`Ivoire après la guerre qui a conclu début avril une sanglante crise post-électorale, a annoncé mardi le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi.
Auparavant "on parlait de 30.000 hommes, aujourd`hui ils seraient autour de 10.000" qui n`intégreront pas l`armée, a-t-il dit lors d`une conférence de presse.
"Avant la fin de l`année, il n`y en aura pas un seul qui restera sur le carreau", a-t-il assuré, comptant sur l`aide de la Banque mondiale à la réinsertion de ces jeunes.
Le recensement des ex-combattants se revendiquant des Forces républicaines (FRCI) n`est pas achevé. Composées alors essentiellement d`hommes de l`ex-rébellion nordiste de 2002, les FRCI ont, avec l`aide de la France, arrêté l`ancien président Laurent Gbagbo le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale et porté Alassane Ouattara au pouvoir.
"Forces républicaines" est désormais le nom de la nouvelle armée, où les ex-belligérants sont en cours d`unification.
S`agissant de l`intégration des anciens rebelles devenus FRCI, le ministre a indiqué que le gouvernement s`en tenait à l`accord de paix signé fin 2008 à Ouagadougou, qui prévoit que près de 10.000 d`entre eux rejoignent l`armée, la police ou la gendarmerie.
Par ailleurs, M. Koffi a affirmé que "94%" des militaires, toutes forces confondues, ont repris leur poste depuis la fin de la crise, et "89%" dans l`armée de terre, de loin la plus nombreuse.
Les efforts se poursuivent pour faire revenir les militaires encore en exil au Ghana et dans d`autres pays de la région, Liberia voisin, Togo et Bénin, a-t-il souligné.
Auparavant "on parlait de 30.000 hommes, aujourd`hui ils seraient autour de 10.000" qui n`intégreront pas l`armée, a-t-il dit lors d`une conférence de presse.
"Avant la fin de l`année, il n`y en aura pas un seul qui restera sur le carreau", a-t-il assuré, comptant sur l`aide de la Banque mondiale à la réinsertion de ces jeunes.
Le recensement des ex-combattants se revendiquant des Forces républicaines (FRCI) n`est pas achevé. Composées alors essentiellement d`hommes de l`ex-rébellion nordiste de 2002, les FRCI ont, avec l`aide de la France, arrêté l`ancien président Laurent Gbagbo le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale et porté Alassane Ouattara au pouvoir.
"Forces républicaines" est désormais le nom de la nouvelle armée, où les ex-belligérants sont en cours d`unification.
S`agissant de l`intégration des anciens rebelles devenus FRCI, le ministre a indiqué que le gouvernement s`en tenait à l`accord de paix signé fin 2008 à Ouagadougou, qui prévoit que près de 10.000 d`entre eux rejoignent l`armée, la police ou la gendarmerie.
Par ailleurs, M. Koffi a affirmé que "94%" des militaires, toutes forces confondues, ont repris leur poste depuis la fin de la crise, et "89%" dans l`armée de terre, de loin la plus nombreuse.
Les efforts se poursuivent pour faire revenir les militaires encore en exil au Ghana et dans d`autres pays de la région, Liberia voisin, Togo et Bénin, a-t-il souligné.