Ce sont environ dix personnalités qui devraient faire leur entrée dans la Commission électorale indépendante (Cei).
Ça bouge fort à la Commission électorale indépendante (Cei). En attendant le décret du président de la République qui devrait les confirmer dans leur nouvelle fonction, on en sait un peu plus sur les nouveaux entrants au sein de l’institution chargée du processus électoral ivoirien. Une dizaine, ces personnes qui rejoignent la Cei pour l’organisation des élections locales à venir, ont été cooptées soit par la présidence de la République, soit par le ministère de l’Intérieur, soit par les groupements politiques siégeant dans cette institution. Selon toute vraisemblance et, d’après nos investigations, Jean-Baptiste Gomis devrait faire son retour à la commission centrale de la Cei. Parti sur la pointe des pieds, en même temps que l’ancien président, Robert Beugré Mambé et plusieurs autres grosses têtes de la Cei, à la faveur de la crise des 429.000 pétitionnaires, l’ancien représentant du Rassemblement des républicains (Rdr) aurait eu les faveurs du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. M. Gomis siègera donc à la Cei en qualité de représentant du président de la République. Tout comme lui, Koné Sourou bénéficie également de la confiance d’Alassane Ouattara et de la direction du Rdr qu’il représente désormais au sein de l’autorité électorale ivoirienne. M. Sourou, secrétaire national chargé des élus, remplace l’ancien vice-président, Amadou Soumahoro, appelé à d’autres fonctions au sein de sa formation politique. Aux côtés de Koné Sourou, on retrouvera certainement Bamba Cheick Daniel. Administrateur civil de classe exceptionnelle, Bamba Cheick Daniel qui n’est pas à sa première expérience en matière de gestion de processus électoral, est coopté par le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur. L’autre éminence grise du ministère de l’Intérieur qui siègera désormais à la Cei se nomme Félicien Amani. Dans ce jeu de chaises musicales, les groupements se réclamant de l’ex-rébellion, ne sont pas en reste, vu que certains de leurs représentants n’y sont plus. Ainsi, Francis Coulibaly et Mme Sylla sont les nouveaux visages des Forces nouvelles à la commission centrale de la Cei. Il en va pareillement pour le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) qui a procédé au remplacement de ses deux représentants. Après avoir infligé un blâme à Mohamed Charles et Célestin Gouanou, pour n’avoir pas correctement remplis leur mission, le parti des ‘’intellos’’ donne mandat à Géneviève Touré et Siméon Asket N’Guessan pour le agir désormais, en son nom, à la Cei. Quant au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) et à l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), ils devraient maintenir leurs hommes. La seule véritable inconnue demeure le Front populaire ivoirien (Fpi). Certes, Gbayoro Dagrou et Tapé Kipré ont l’intention de garder le fauteuil qu’ils occupent pour le compte du Fpi mais, rien n’indique que le parti à la rose va leur donner le quitus de mise. Car, l’ancien parti au pouvoir a posé comme préalable à sa participation aux activités de la Cei, la recomposition de l’organe électoral, à parts égales avec le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). La fin des vacances de l’exécutif devrait permettre d’avoir une plus grande visibilité sur ce dossier puisque les nouveaux commissaires ont besoin du décret du chef de l’Etat pour prendre officiellement fonction.
Marc Dossa
Ça bouge fort à la Commission électorale indépendante (Cei). En attendant le décret du président de la République qui devrait les confirmer dans leur nouvelle fonction, on en sait un peu plus sur les nouveaux entrants au sein de l’institution chargée du processus électoral ivoirien. Une dizaine, ces personnes qui rejoignent la Cei pour l’organisation des élections locales à venir, ont été cooptées soit par la présidence de la République, soit par le ministère de l’Intérieur, soit par les groupements politiques siégeant dans cette institution. Selon toute vraisemblance et, d’après nos investigations, Jean-Baptiste Gomis devrait faire son retour à la commission centrale de la Cei. Parti sur la pointe des pieds, en même temps que l’ancien président, Robert Beugré Mambé et plusieurs autres grosses têtes de la Cei, à la faveur de la crise des 429.000 pétitionnaires, l’ancien représentant du Rassemblement des républicains (Rdr) aurait eu les faveurs du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. M. Gomis siègera donc à la Cei en qualité de représentant du président de la République. Tout comme lui, Koné Sourou bénéficie également de la confiance d’Alassane Ouattara et de la direction du Rdr qu’il représente désormais au sein de l’autorité électorale ivoirienne. M. Sourou, secrétaire national chargé des élus, remplace l’ancien vice-président, Amadou Soumahoro, appelé à d’autres fonctions au sein de sa formation politique. Aux côtés de Koné Sourou, on retrouvera certainement Bamba Cheick Daniel. Administrateur civil de classe exceptionnelle, Bamba Cheick Daniel qui n’est pas à sa première expérience en matière de gestion de processus électoral, est coopté par le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur. L’autre éminence grise du ministère de l’Intérieur qui siègera désormais à la Cei se nomme Félicien Amani. Dans ce jeu de chaises musicales, les groupements se réclamant de l’ex-rébellion, ne sont pas en reste, vu que certains de leurs représentants n’y sont plus. Ainsi, Francis Coulibaly et Mme Sylla sont les nouveaux visages des Forces nouvelles à la commission centrale de la Cei. Il en va pareillement pour le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) qui a procédé au remplacement de ses deux représentants. Après avoir infligé un blâme à Mohamed Charles et Célestin Gouanou, pour n’avoir pas correctement remplis leur mission, le parti des ‘’intellos’’ donne mandat à Géneviève Touré et Siméon Asket N’Guessan pour le agir désormais, en son nom, à la Cei. Quant au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) et à l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), ils devraient maintenir leurs hommes. La seule véritable inconnue demeure le Front populaire ivoirien (Fpi). Certes, Gbayoro Dagrou et Tapé Kipré ont l’intention de garder le fauteuil qu’ils occupent pour le compte du Fpi mais, rien n’indique que le parti à la rose va leur donner le quitus de mise. Car, l’ancien parti au pouvoir a posé comme préalable à sa participation aux activités de la Cei, la recomposition de l’organe électoral, à parts égales avec le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). La fin des vacances de l’exécutif devrait permettre d’avoir une plus grande visibilité sur ce dossier puisque les nouveaux commissaires ont besoin du décret du chef de l’Etat pour prendre officiellement fonction.
Marc Dossa