«Si un policier a été emprisonné, il ne bénéficiera pas de l’avancement », indique une source bien informée. Poursuivant, l’interlocuteur a fait savoir que la cellule de redressement reçoit les réclamations à partir d’aujourd’hui, jeudi. Appliquer une justice égale pour tous, tel est l’esprit qui motive l’institution, par décret n°2011-197 du 03 août, de la Commission de redressement des grades dans la Police nationale. Avec pour objectif de « corriger les anomalies constatées dans l’avancement aux grades », ladite structure travaille sur des critères précis. Histoire pour les autorités de bannir la complaisance, le copinage et le favoritisme. Selon notre source, la commission tiendra compte de trois principaux critères spécifiés. Il s’agit de « l’ancienneté, des notes individuelles et des appréciations des chefs ». En effet, chaque année, un fonctionnaire est noté par son chef, ces notes sont regroupées. Toutefois, pour le redressement, la commission prendra surtout en compte « les deux ou les trois dernières notes », a révélé un officiel du ministère de l’Intérieur. Selon lui, une restriction ferme écarte d’emblée une catégorie de policiers. Le dépôt des requêtes se fait dans un délai de dix jours, après lesquels la structure en question ouvre l’examen des réclamations. L’étude des ‘’plaintes‘’ de policiers qui se disent lésés ou ayant subi une quelconque injustice, pour une raison ou une autre, se fera pendant un mois.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, préside la commission. Elle est composée du contrôleur général de police Gaoussou Ouattara, inspecteur général des services de police, de l’inspecteur général de police M’Bia Bredou, directeur général de la police nationale, du commissaire principal de police Elie Kabilé épouse Palé, directeur du personnel de la police nationale, du directeur des affaires administratives et financières, Lanciné Cissé et d’un représentant du ministère de l’Economie et des finances.
B.I.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, préside la commission. Elle est composée du contrôleur général de police Gaoussou Ouattara, inspecteur général des services de police, de l’inspecteur général de police M’Bia Bredou, directeur général de la police nationale, du commissaire principal de police Elie Kabilé épouse Palé, directeur du personnel de la police nationale, du directeur des affaires administratives et financières, Lanciné Cissé et d’un représentant du ministère de l’Economie et des finances.
B.I.