Les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui squattaient les commissariats et brigades de gendarmerie de la zone d’Abidjan-Sud, ont quitté les lieux. Au cours d’une cérémonie solennelle, le jeudi 18 août 2011 au 4ème arrondissement de Marcory-Zone 3, le ministre Hamed Bakayoko a appelé les agents de la police nationale au sens de la responsabilité et à mettre fin à leurs comportements irrespectueux envers les populations.
«La Côte d’Ivoire est en chantier, le processus de réconciliation est en marche. Des officiers sont revenus d’exil, les frères ennemis d’hier se côtoient aujourd’hui, la paix s’installe en Côte d’Ivoire (…) Les choses vont bien, mais tout le monde convient qu’il y a un problème qui est la question de la sécurité. Nous devons tout faire pour que la sécurité ne soit pas le problème du redécollage de la Côte d’Ivoire, que la sécurisation du pays ne soit pas le maillon faible de la reconstruction et que la problématique de la sécurité n’entrave pas le développement (…) Nous avons une responsabilité, la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens ont besoin de nous et quand on choisit le métier des armes, on doit être investi d’un sentiment, celui de tout sacrifier pour le bonheur des populations (…) Je voudrais vous inviter à prendre la pleine conscience de votre mission (…) On ne pourra pas bâtir une grande Côte d’Ivoire sans une grande gendarmerie et une grande police», a indiqué d’emblée Hamed Bakayoko, en promettant que l’Etat ivoirien tiendra ses engagements pour faire respecter les agents de la police, de la gendarmerie et des FRCI. En revanche, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a demandé à ses hommes de respecter les populations, quel que soit leur statut. «Nous n’accepterons pas qu’on vous bafoue dans votre mission (…) mais vous devez nous donner la sérénité pour construire des projets ambitieux (…) Souvent, nos compatriotes sont braqués à leurs domiciles, les bandits les traumatisent et quand ils arrivent au commissariat, on met une heure pour les écouter, on ne les respecte même pas, ils sont traumatisés encore au commissariat. Celui qui n’a pas le tempérament, la patience, l’écoute pour aider son prochain, qu’il aille exercer un autre métier (…) Qu’on ne retrouve plus un FRCI en train de s’occuper de juger des affaires entre deux Libanais ou deux opérateurs économiques. Ce n’est pas leur mission, ils ne sont pas formés pour cela (…) Si vous voulez intervenir, faites- le avec notre caution (…) Vous devez comprendre que la Côte d’Ivoire a changé et que ce qu’on pouvait faire avant, on ne peut plus le faire maintenant. Celui qui n’a pas compris cela est condamné (…) Le policier qui pense qu’il va venir dans un commissariat pour racketter, sera radié sans état d’âme (…)
On ne peut chercher à régler tous les problèmes de chômage et laisser les forces de l’ordre tirer le pays vers le bas (…)», a averti le premier policier de Côte d’Ivoire, qui a situé la priorité des FRCI, en termes de réduction du taux de criminalité et de lutte contre le grand banditisme. «Utilisez l’énergie que vous avez déployée sur la ligne de front pour traumatiser les bandits, la guerre c’est contre les braqueurs», a conseillé Hamed Bakayoko, qui avait à ses côtés le ministre délégué à Défense, Paul Koffi Koffi. Avant cette intervention, le chef d’état-major général des FRCI a salué le travail accompli par ses hommes, avant de les rassurer quant aux dispositions prises. «Nous devons tous nous impliquer contre le grand banditisme, parce que vous savez qu’il y a plus de 5000 bandits évadés de la MACA, qui sèment la zizanie, qui commettent des crimes abominables contre les populations (…) Le gouvernement a pris des dispositions pour que personne ne soit laissé au bas de la route (…) 5000 parmi ceux qui doivent entrer dans la nouvelle armée ont déjà eu leur numéro matricule, 3400 vont avoir, cette semaine, leur numéro matricule en vue de leur intégration. Quant aux 600 venant de l’UNPOL, nous avons transmis leurs états aux deux ministères concernés (Intérieur et Défense). 2000 éléments seront pris en compte pour atteindre le quota de 11.000.
Mais, ceux qui ne sont pas retenus pour appartenir aux FRCI, seront démobilisés et réinsérés dans le tissu économique», a précisé le général de division Soumaïla Bakayoko. Pour réfléchir sur les stratégies sécuritaires dans le district d’Abidjan, le ministre délégué à la Défense et celui de l’Intérieur ont réuni les commandants des différentes unités des FRCI, dans l’après-midi au cabinet du ministre Paul Koffi Koffi. Au terme de la rencontre, Hamed Bakayoko a fait la déclaration suivante : «Je suis très heureux de constater qu’un travail de grande qualité a été fait et très bientôt, nous allons aller un peu plus loin dans notre capacité à apporter une bonne sécurité aux Ivoiriens. Nous sommes à la tâche, l’environnement n’est pas facile, les questions de moyens demeurent, mais la volonté y est. Tout le monde est engagé et dans les jours qui viennent, les Ivoiriens vont voir nos forces se mettre ensemble pour essayer d’apporter un maximum de quiétude dans leur quotidien», a-t-il révélé.
Olivier Dion
«La Côte d’Ivoire est en chantier, le processus de réconciliation est en marche. Des officiers sont revenus d’exil, les frères ennemis d’hier se côtoient aujourd’hui, la paix s’installe en Côte d’Ivoire (…) Les choses vont bien, mais tout le monde convient qu’il y a un problème qui est la question de la sécurité. Nous devons tout faire pour que la sécurité ne soit pas le problème du redécollage de la Côte d’Ivoire, que la sécurisation du pays ne soit pas le maillon faible de la reconstruction et que la problématique de la sécurité n’entrave pas le développement (…) Nous avons une responsabilité, la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens ont besoin de nous et quand on choisit le métier des armes, on doit être investi d’un sentiment, celui de tout sacrifier pour le bonheur des populations (…) Je voudrais vous inviter à prendre la pleine conscience de votre mission (…) On ne pourra pas bâtir une grande Côte d’Ivoire sans une grande gendarmerie et une grande police», a indiqué d’emblée Hamed Bakayoko, en promettant que l’Etat ivoirien tiendra ses engagements pour faire respecter les agents de la police, de la gendarmerie et des FRCI. En revanche, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a demandé à ses hommes de respecter les populations, quel que soit leur statut. «Nous n’accepterons pas qu’on vous bafoue dans votre mission (…) mais vous devez nous donner la sérénité pour construire des projets ambitieux (…) Souvent, nos compatriotes sont braqués à leurs domiciles, les bandits les traumatisent et quand ils arrivent au commissariat, on met une heure pour les écouter, on ne les respecte même pas, ils sont traumatisés encore au commissariat. Celui qui n’a pas le tempérament, la patience, l’écoute pour aider son prochain, qu’il aille exercer un autre métier (…) Qu’on ne retrouve plus un FRCI en train de s’occuper de juger des affaires entre deux Libanais ou deux opérateurs économiques. Ce n’est pas leur mission, ils ne sont pas formés pour cela (…) Si vous voulez intervenir, faites- le avec notre caution (…) Vous devez comprendre que la Côte d’Ivoire a changé et que ce qu’on pouvait faire avant, on ne peut plus le faire maintenant. Celui qui n’a pas compris cela est condamné (…) Le policier qui pense qu’il va venir dans un commissariat pour racketter, sera radié sans état d’âme (…)
On ne peut chercher à régler tous les problèmes de chômage et laisser les forces de l’ordre tirer le pays vers le bas (…)», a averti le premier policier de Côte d’Ivoire, qui a situé la priorité des FRCI, en termes de réduction du taux de criminalité et de lutte contre le grand banditisme. «Utilisez l’énergie que vous avez déployée sur la ligne de front pour traumatiser les bandits, la guerre c’est contre les braqueurs», a conseillé Hamed Bakayoko, qui avait à ses côtés le ministre délégué à Défense, Paul Koffi Koffi. Avant cette intervention, le chef d’état-major général des FRCI a salué le travail accompli par ses hommes, avant de les rassurer quant aux dispositions prises. «Nous devons tous nous impliquer contre le grand banditisme, parce que vous savez qu’il y a plus de 5000 bandits évadés de la MACA, qui sèment la zizanie, qui commettent des crimes abominables contre les populations (…) Le gouvernement a pris des dispositions pour que personne ne soit laissé au bas de la route (…) 5000 parmi ceux qui doivent entrer dans la nouvelle armée ont déjà eu leur numéro matricule, 3400 vont avoir, cette semaine, leur numéro matricule en vue de leur intégration. Quant aux 600 venant de l’UNPOL, nous avons transmis leurs états aux deux ministères concernés (Intérieur et Défense). 2000 éléments seront pris en compte pour atteindre le quota de 11.000.
Mais, ceux qui ne sont pas retenus pour appartenir aux FRCI, seront démobilisés et réinsérés dans le tissu économique», a précisé le général de division Soumaïla Bakayoko. Pour réfléchir sur les stratégies sécuritaires dans le district d’Abidjan, le ministre délégué à la Défense et celui de l’Intérieur ont réuni les commandants des différentes unités des FRCI, dans l’après-midi au cabinet du ministre Paul Koffi Koffi. Au terme de la rencontre, Hamed Bakayoko a fait la déclaration suivante : «Je suis très heureux de constater qu’un travail de grande qualité a été fait et très bientôt, nous allons aller un peu plus loin dans notre capacité à apporter une bonne sécurité aux Ivoiriens. Nous sommes à la tâche, l’environnement n’est pas facile, les questions de moyens demeurent, mais la volonté y est. Tout le monde est engagé et dans les jours qui viennent, les Ivoiriens vont voir nos forces se mettre ensemble pour essayer d’apporter un maximum de quiétude dans leur quotidien», a-t-il révélé.
Olivier Dion