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Économie Publié le vendredi 19 août 2011 | L’expression

Dette intérieure/ Retard de paiement, agents véreux du Trésor : Les fournisseurs exigent un comité de suivi des paiements

© L’expression
KONE Adama Directeur Général du Trésor
Les fournisseurs de l’Etat veulent être associés au règlement de la dette intérieur à travers un comité de suivi.

La dette intérieure ne finit pas d’alimenter les hauts et les bas des rapports entre l’Etat et ses fournisseurs. Mardi, le Syndicat national des créanciers de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci) revenant, a souhaité que l’Etat décaisse chaque fois la somme de 20 milliards de Fcfa pour l’apurement de la dette intérieure de fin août à fin décembre 2012. A cet effet, les fournisseurs souhaitent être associés au mécanisme et procédures de paiement. Ils ne veulent plus être soumis à des décisions unilatérales. Et à en croire, le président syndicat les fournisseurs demandent l’institution d’un comité de suivi pour l’apurement de la dette intérieure au niveau des Pmi et Pme.

Et ce comité, souhaite. Ces agents indélicats doit être dirigé par le Synafeci sous la supervision du ministère de l’Economie et des Finances. Ce schéma, pense le leader syndical et ses camarades, est la solution pour mettre fin aux manœuvres de certains agents du Trésor public qui exigent 15 à 30% de commission pour « régler des factures avec célérité ». Cette proposition devrait débarrasser le milieu des ‘’pseudo’’ démarcheurs, mais aussi et surtout avoir une meilleure visibilité des paiements.

Régler les factures en attente

En attendant la création du comité de suivi, les fournisseurs souhaiteraient que les noms des opérateurs payés ne soient pas affichés dans les journaux et sur le net comme préconisé par Charles Koffi Diby lors de la rentrée budgétaire 2011.

C’est, une question d’ordre sécuritaire plaide le chef du Synafeci. Puis, il a souhaité que les factures annulées dans le Trésor (304 millions en 2008 et 80 milliards en 2009) soit réglées. Mais aussi et surtout que les autorités se penchent sur certains cas litigieux qui datent de juillet 2010. Il rappelle que l’Agence comptable centrale du trésor (Acct) avait affecté en juillet des montants aux noms de certaines entreprises pour être payés. Notamment 100 millions Fcfa à la société Sibagec au titre de la dette publique, 32 millions de Fcfa à Egctp au compte du Cnpra, 18 millions de Fcfa du guichet unique, 4 900 000 de Fcfa à la dette publique et 85 millions Fcfa pour GG au compte du Trésor de Divo. « Mais ces sommes n’ont pas été payées », souligne Gré Faustin.

K.A
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