Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), Ibrahim Sy Savané, a échangé avec les animateurs de médias en ligne sur la nécessité pour ces derniers de se doter d’une charte d’éthique et de déontologie.
Rencontre fructueuse entre la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) et le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci).
Hier, le président de la Haca, Ibrahim Sy Savané, a échangé avec une délégation du Repprelci conduite par son président Barthélémy Kouamé, sur la nécessité des médias en ligne à aller vers une labellisation de leurs sites Internet. L’ancien ministre de la Communication, s’interrogeant sur l’autorité compétente pour réguler la presse en ligne et / ou les médias électroniques, a expliqué que l’organe de régulation qu’il dirige peut intervenir, éventuellement, dans le monitoring du contenu (Ndlr : les informations publiées) de ce type de presse.
Ibrahim Sy Savané n’a pas manqué de conseiller ses hôtes. Il les a encouragés à se doter d’une charte d’éthique et de déontologie qui aura pour rôle essentiel de donner du crédit aux publications de ces médias. «Au niveau mondial, il y a un label qui existe pour la presse
écrite, pour Internet et pour la radio et la télévision. L’idéal est qu’après que vous ayez adhéré à cette charte, qu’on puisse aller vers une labellisation», dira-t-il. Avant d’ajouter que cette action contribuera à crédibiliser leurs publications et saurait constituer un avantage pour les annonceurs. «En sortant d’ici, il faut qu’il ait une sorte de triangle, la Haute autorité, le Conseil national de la presse et le Repprelci. Nous, notre volonté est que le contenu d’Internet soit régulé. Je suis convaincu que la publication en ligne, c’est l’avenir, en terme économique, et ça coïncide avec l’accélération et la mobilité du monde. Je vous encourage à être beaucoup rigoureux et je vous invite à imaginer un jour votre propre plate-forme de diffusion», a indiqué le président de la Haca. Saluant la disponibilité d’Ibrahim Sy Savané à aider à la mise sur pied une expertise pour accompagner les professionnels de la presse en ligne, Barthélemy Kouamé, indiquera qu’une proposition de charte est en gestation et
qu’elle sera présentée au Haca dans un délai d’une semaine. Le mercredi 17 août, c’est à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) que le patron de la Haca s’est rendu. faire connaître à ses hôtes la maison qu’il dirige. A travers divers points – notamment les rapports institutionnels, la recherche de l’excellence, la libéralisation audiovisuelle, l’accès équitable aux médias d’Etat – il a fait savoir la vision de la collaboration qu’il compte entretenir avec les patrons du média à capitaux publics. Sur le plan de la recherche de l’excellence, Ibrahim Sy Savané aux responsables de la Rti de mieux lire le cahier de charges de leur entreprise afin d’assurer dans de meilleures conditions l’encadrement de leurs employés. «Ne refusez pas la liberté éditoriale que la loi et la nouvelle situation politique vous donnent», a-t-il indiqué à ses hôtes. Avant de demander au Directeur général, Aka Sayé Lazare de faire une place de choix à la culture et aux créateurs nationaux. Ce dernier, tout en saluant les actions du président Alassane Ouattara en dans le rééquipement de la Rti a indiqué que la reprise des émissions de la télévision nationale s’inscrit dans la ligne de la réconciliation nationale, du pardon et de la reconstruction.
M’Bah A.
Rencontre fructueuse entre la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) et le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci).
Hier, le président de la Haca, Ibrahim Sy Savané, a échangé avec une délégation du Repprelci conduite par son président Barthélémy Kouamé, sur la nécessité des médias en ligne à aller vers une labellisation de leurs sites Internet. L’ancien ministre de la Communication, s’interrogeant sur l’autorité compétente pour réguler la presse en ligne et / ou les médias électroniques, a expliqué que l’organe de régulation qu’il dirige peut intervenir, éventuellement, dans le monitoring du contenu (Ndlr : les informations publiées) de ce type de presse.
Ibrahim Sy Savané n’a pas manqué de conseiller ses hôtes. Il les a encouragés à se doter d’une charte d’éthique et de déontologie qui aura pour rôle essentiel de donner du crédit aux publications de ces médias. «Au niveau mondial, il y a un label qui existe pour la presse
écrite, pour Internet et pour la radio et la télévision. L’idéal est qu’après que vous ayez adhéré à cette charte, qu’on puisse aller vers une labellisation», dira-t-il. Avant d’ajouter que cette action contribuera à crédibiliser leurs publications et saurait constituer un avantage pour les annonceurs. «En sortant d’ici, il faut qu’il ait une sorte de triangle, la Haute autorité, le Conseil national de la presse et le Repprelci. Nous, notre volonté est que le contenu d’Internet soit régulé. Je suis convaincu que la publication en ligne, c’est l’avenir, en terme économique, et ça coïncide avec l’accélération et la mobilité du monde. Je vous encourage à être beaucoup rigoureux et je vous invite à imaginer un jour votre propre plate-forme de diffusion», a indiqué le président de la Haca. Saluant la disponibilité d’Ibrahim Sy Savané à aider à la mise sur pied une expertise pour accompagner les professionnels de la presse en ligne, Barthélemy Kouamé, indiquera qu’une proposition de charte est en gestation et
qu’elle sera présentée au Haca dans un délai d’une semaine. Le mercredi 17 août, c’est à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) que le patron de la Haca s’est rendu. faire connaître à ses hôtes la maison qu’il dirige. A travers divers points – notamment les rapports institutionnels, la recherche de l’excellence, la libéralisation audiovisuelle, l’accès équitable aux médias d’Etat – il a fait savoir la vision de la collaboration qu’il compte entretenir avec les patrons du média à capitaux publics. Sur le plan de la recherche de l’excellence, Ibrahim Sy Savané aux responsables de la Rti de mieux lire le cahier de charges de leur entreprise afin d’assurer dans de meilleures conditions l’encadrement de leurs employés. «Ne refusez pas la liberté éditoriale que la loi et la nouvelle situation politique vous donnent», a-t-il indiqué à ses hôtes. Avant de demander au Directeur général, Aka Sayé Lazare de faire une place de choix à la culture et aux créateurs nationaux. Ce dernier, tout en saluant les actions du président Alassane Ouattara en dans le rééquipement de la Rti a indiqué que la reprise des émissions de la télévision nationale s’inscrit dans la ligne de la réconciliation nationale, du pardon et de la reconstruction.
M’Bah A.