Que fait le gouvernement, précisément le ministère du commerce, pour réduire le coût des denrées de première nécessité ? Voilà, la question que se posent les populations face aux différentes flambées de prix au niveau des denrées de première nécessité. Pour le citoyen lambda, l’Etat est insensible aux souffrances du peuple qu’il est sensé protéger. Et pourtant, que de gymnastique ne fait pas le département du commerce pour bloquer la hausse des prix à défaut de les réduire. Mais cela n’est presque pas bien perçu par le consommateur. C’est pourquoi, le ministre Banzio a décidé de mener une offensive dans ce sens. Recevant les patrons de presse jeudi dernier, il a clairement affiché son engagement dans ce sens. ‘’Nous avons décidé d’échanger de temps en temps avec pour vous mettre au parfum de la gestion de notre ministère afin de mieux informer la population cela permettra de donner de l’espoir à tous ceux qui ont souffert. Notre rôle, c’est de diriger et surtout bien expliquer ce que nous faisons. C’est ce qui a manqué à un moment donné. En tout état de cause, il faut savoir que nous revenons de loin et nous ne devons pas l’oublier’’. Cela dit, que fait concrètement le ministère pour protéger les consommateurs des commerçants véreux ? ‘’ Notre travail consiste à veiller sur la commercialisation des produits nationaux ou importés. Nous veillons à la qualité et à l’effectivité de ce qui est déclaré. Aussi, à part par exemple e gaz, l’eau, l’électricité, les ouvrages scolaires, le téléphone, le sucre, le textile dont l’Etat continue d’assurer la subvention, les autres sont intégralement soumis à la libéralisation des prix. Ce qu’il faut savoir et surtout retenir, c’est que nous nous battons pour que ces prix ne flambent pas de façon drastique. A défaut de les diminuer par le jeu de négociations basées sur des critères rationnels, nous faisons en sorte de maintenir les commerçants aux normes. C’est ce que nous avons fait jusque-là avec le riz et bien d’autres produits. Evidemment, cela n’est pas toujours bien perçu par le consommateur final’’. N’empêche, le ministre Banzio est à la tache. Un travail de fourmi est en train d’être fait discrètement pour démasquer et punir les revendeurs véreux. Mais cette bataille ne peut être gagnée qu’avec l’implication de la société civile qui, à travers les associations de consommateurs, doit combattre les commerçants qui rament à contre-courant. ‘’Les associations doivent agir sur l’opinion pour boycotter par exemple certaines entreprises commerciales au lieu de combattre le gouvernement. Ce combat est réservé aux politiciens’’.
MASS DOMI
MASS DOMI