Les radios confessionnelles peuvent faire de la publicité. Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle l’a annoncé hier aux patrons de ces organes.
La nouvelle ne pouvait pas mieux tomber. Dans la salle de conférence de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), aux Deux-Plateaux Les Vallons, le président de l’instance de régulation de l’audiovisuel, Ibrahim Sy Savané, a prêché la bonne parole. Interdits de faire de la publicité sur leurs médias, les responsables des radios confessionnelles, ont reçu, hier, l’autorisation de faire sur leurs antennes, de la publicité des biens et services. «C’est l’aboutissement de longues années de démarches, depuis mes prédécesseurs à la tête de l’organe de régulation, de Diégou Bailly à Franck Anderson Kouassi», a indiqué Ibrahim Sy Savané. Il a ajouté que le volume de publicité sera limité, comme pour les radios commerciales, à 20% du budget et du
chiffre d’affaires qui ne sont pas limités. Cette décision, à en croire le prédécesseur l’ancien ministre, est motivée, par le
fait que les radios confessionnelles ont toujours respecté la loi et qu’elles ont besoin, davantage de ressources pour continuer
leurs missions. L’information, on le devine, a été bien accueillie par les patrons de ces médias. Le père Ernest Kouacou, Directeur général de la Radio nationale catholique, exprimé personnellement investi dans la réalisation de chantier. De même le révérend Dieudonné N’Gumbi, Directeur général de Fréquence Vie et président du Comité de pilotage des médias confessionnels, renchérit en indiquant que cette mesure, tant espérée, ne peut que contribuer au développement de leurs structures. Si, Ibrahim Sy Savané a convié ses hôtes à cette rencontre, c’était pour leur parler de cette bonne nouvelle, mais aussi pour leur transmettre un appel à une collaboration franche et fructueuse. «J’ai souhaité cette rencontre pour vous parler de la nouvelle philosophie de travail que la Haca veut établir avec les médias», a-t-il expliqué avant d’assurer qu’il est plus que nécessaire d’établir un système de régulation qui ne soit plus basé sur «l’acrimonie et l’intimidation», mais plutôt sur une compréhension mutuelle des difficultés qui se
sa gratitude à l’ancien ministre qui s’est posent aux animateurs du secteur. Il s’agit, à en croire le patron de la Haca, d’œuvrer là où les textes sont insuffisants, pour «faire jouer l’intelligence». Après l’appel lancé, il était aisé, d’adresser un satisfecit aux radios confessionnelles dont l’attitude lors de la crise postélectorale dénote, de l’avis de Sy Savané, professionnalisme certain dont beaucoup doivent s’inspirer».
La dernière articulation du propos du patron de la Haca est une mise en garde à l’endroit des contrevenants à la loi. Ces
indélicats avant la libéralisation de l’espace audiovisuel, se sont confessionnelles. «J’ai besoin de votre aide. Nous avons
constaté que des télés confessionnelles sont en train de s’installer sans autorisation et dans l’illégalité la plus totale.
Ce n’est pas bien. J’en appelle à chacun de vous. Je crois en la régulation, mais plus encore en l’autorégulation», a sensibilisé
l’ancien ministre.
M’Bah Aboubakar
La nouvelle ne pouvait pas mieux tomber. Dans la salle de conférence de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), aux Deux-Plateaux Les Vallons, le président de l’instance de régulation de l’audiovisuel, Ibrahim Sy Savané, a prêché la bonne parole. Interdits de faire de la publicité sur leurs médias, les responsables des radios confessionnelles, ont reçu, hier, l’autorisation de faire sur leurs antennes, de la publicité des biens et services. «C’est l’aboutissement de longues années de démarches, depuis mes prédécesseurs à la tête de l’organe de régulation, de Diégou Bailly à Franck Anderson Kouassi», a indiqué Ibrahim Sy Savané. Il a ajouté que le volume de publicité sera limité, comme pour les radios commerciales, à 20% du budget et du
chiffre d’affaires qui ne sont pas limités. Cette décision, à en croire le prédécesseur l’ancien ministre, est motivée, par le
fait que les radios confessionnelles ont toujours respecté la loi et qu’elles ont besoin, davantage de ressources pour continuer
leurs missions. L’information, on le devine, a été bien accueillie par les patrons de ces médias. Le père Ernest Kouacou, Directeur général de la Radio nationale catholique, exprimé personnellement investi dans la réalisation de chantier. De même le révérend Dieudonné N’Gumbi, Directeur général de Fréquence Vie et président du Comité de pilotage des médias confessionnels, renchérit en indiquant que cette mesure, tant espérée, ne peut que contribuer au développement de leurs structures. Si, Ibrahim Sy Savané a convié ses hôtes à cette rencontre, c’était pour leur parler de cette bonne nouvelle, mais aussi pour leur transmettre un appel à une collaboration franche et fructueuse. «J’ai souhaité cette rencontre pour vous parler de la nouvelle philosophie de travail que la Haca veut établir avec les médias», a-t-il expliqué avant d’assurer qu’il est plus que nécessaire d’établir un système de régulation qui ne soit plus basé sur «l’acrimonie et l’intimidation», mais plutôt sur une compréhension mutuelle des difficultés qui se
sa gratitude à l’ancien ministre qui s’est posent aux animateurs du secteur. Il s’agit, à en croire le patron de la Haca, d’œuvrer là où les textes sont insuffisants, pour «faire jouer l’intelligence». Après l’appel lancé, il était aisé, d’adresser un satisfecit aux radios confessionnelles dont l’attitude lors de la crise postélectorale dénote, de l’avis de Sy Savané, professionnalisme certain dont beaucoup doivent s’inspirer».
La dernière articulation du propos du patron de la Haca est une mise en garde à l’endroit des contrevenants à la loi. Ces
indélicats avant la libéralisation de l’espace audiovisuel, se sont confessionnelles. «J’ai besoin de votre aide. Nous avons
constaté que des télés confessionnelles sont en train de s’installer sans autorisation et dans l’illégalité la plus totale.
Ce n’est pas bien. J’en appelle à chacun de vous. Je crois en la régulation, mais plus encore en l’autorégulation», a sensibilisé
l’ancien ministre.
M’Bah Aboubakar