En marge de la visite de la délégation de la Commission de la Cedeao en Côte d’Ivoire, un atelier portant notamment sur les problèmes de reconstruction du pays a ouvert hier, à Abidjan, ses portes. En présence du chef de la délégation, le président de la Commission, James Victor Gbého, du ministre ivoirien de l’Intégration et son collègue délégué à la Défense, l’atelier planchera sur les problèmes transfrontaliers. Une préoccupation jugée importante pour le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier sous-régional. « Nous sommes venus entendre la substance de vos problèmes aux fins d’apporter des solutions idoines pour la reconstruction post-crise », a indiqué James Gbého. Tout en rassurant les Ivoiriens de la disponibilité de la Cedeao à jouer son « rôle d’interlocuteur auprès des bailleurs de fonds et partenaires, à l’effet de mobiliser des fonds pour le financement des projets post-crise ». Mais, a-t-il poursuivi, cela n’est possible que dans un environnement apaisé et sécurisé. Ainsi, l’hôte de Adama Bictogo a dit mettre à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire « sa compétence dans les domaines de sécurité, humanitaire et dans le processus de réconciliation ». « La Côte d’Ivoire mérite notre soutien et nous sommes prêts à l’aider », a promis James Gbého. Soutenu par le ministre Adama Bictogo. Qui a relevé la porosité des frontières auxquelles la Cedéao « s’engage à trouver une solution ». D’où la tenue d’un mini-sommet, le 10 septembre prochain, à Abuja. Des recommandations permettant de définir « une feuille de route adaptée, sur la capacité de la Cedéao à mobiliser des fonds sont attendues aujourd’hui ».
Boris N’Gotta
Boris N’Gotta