La délégation de haut niveau de la CEDEAO qui séjourne en Côte d’Ivoire pour une évaluation de la situation postélectorale, a été reçue le mardi 23 août 2011, par le représentant du Premier ministre, le ministre d’Etat Ahoussou Jeannot à son cabinet au Plateau. Avant l’ouverture d’un atelier sur la question, le ministre de la Justice, garde des sceaux, a exprimé ses attentes à l’organisation sous-régionale.
Avant de se rendre au cabinet du ministre de la Justice, la délégation de la CEDEAO conduite par le président de la commission, le Ghanéen James Victor Gbého était parmi les hôtes du ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, où la gratitude du gouvernement lui a été exprimée. «La Côte d’Ivoire est confrontée à plusieurs problèmes après la crise postélectorale, c’est pourquoi nous voulons un plan Marshall. La CEDEAO, par sa position, doit apparaître comme un partenaire de la Côte d’Ivoire pour que notre pays bénéficie d’appuis», a affirmé Adama Bictogo. Pour sa part, le ministre de la Justice représentant le Premier ministre Soro Guillaume, a fait le point des actions menées par le gouvernement ivoirien, depuis la chute du président Laurent Gbagbo. «800 personnes issues de la CEDEAO ont été assassinées durant la crise, il y a aussi la question des réfugiés et des exilés ivoiriens dans l’espace CEDEAO. Certains parmi eux font l’objet de poursuites, parce qu’ils sont partis avec l’argent des caisses de la BCEAO. Des commissions rogatoires ont été émises pour que cet argent puisse être rapatrié en Côte d’Ivoire. Il y a aussi 96 miliciens au Libéria, il faut que la CEDEAO nous aide pour qu’ils reviennent. Nos problèmes sont donc vos problèmes, vos solutions sont les nôtres. Nous cherchons le chemin de la paix et vos interpellations et votre assistance peuvent nous aider à y parvenir», a indiqué Me Ahoussou Jeannot. A l’ouverture de l’atelier qui permettra de définir une feuille de route des actions prioritaires à mener en Côte d’Ivoire, concernant les questions de sécurité et de paix, de l’humanitaire et de la réconciliation nationale, le ministre de l’Intégration africaine a souhaité l’implication de la CEDEAO pour le retour de la Banque africaine de développement (BAD). «La Côte d’Ivoire est au laboratoire pour sa reconstruction et la CEDEAO se présente comme un facilitateur pour la mobilisation de ressources, parce que nous avons besoin d’un maximum de financements pour nos projets», a-t-il dit. James Victor Gbého en a profité pour rappeler les raisons de sa présence en Côte d’Ivoire. «Nous sommes là pour écouter les problèmes et savoir comment faire partie des solutions, nous ne sommes pas venus apprendre aux Ivoiriens à gérer leur pays, ni à les influencer (…) Nous n’allons pas résoudre tous les problèmes, mais nous allons apporter des réponses à trois priorités, notamment la paix et la sécurité, le domaine humanitaire et le processus de réconciliation», a précisé le président de la Commission de la CEDEAO.
Olivier Dion
Avant de se rendre au cabinet du ministre de la Justice, la délégation de la CEDEAO conduite par le président de la commission, le Ghanéen James Victor Gbého était parmi les hôtes du ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, où la gratitude du gouvernement lui a été exprimée. «La Côte d’Ivoire est confrontée à plusieurs problèmes après la crise postélectorale, c’est pourquoi nous voulons un plan Marshall. La CEDEAO, par sa position, doit apparaître comme un partenaire de la Côte d’Ivoire pour que notre pays bénéficie d’appuis», a affirmé Adama Bictogo. Pour sa part, le ministre de la Justice représentant le Premier ministre Soro Guillaume, a fait le point des actions menées par le gouvernement ivoirien, depuis la chute du président Laurent Gbagbo. «800 personnes issues de la CEDEAO ont été assassinées durant la crise, il y a aussi la question des réfugiés et des exilés ivoiriens dans l’espace CEDEAO. Certains parmi eux font l’objet de poursuites, parce qu’ils sont partis avec l’argent des caisses de la BCEAO. Des commissions rogatoires ont été émises pour que cet argent puisse être rapatrié en Côte d’Ivoire. Il y a aussi 96 miliciens au Libéria, il faut que la CEDEAO nous aide pour qu’ils reviennent. Nos problèmes sont donc vos problèmes, vos solutions sont les nôtres. Nous cherchons le chemin de la paix et vos interpellations et votre assistance peuvent nous aider à y parvenir», a indiqué Me Ahoussou Jeannot. A l’ouverture de l’atelier qui permettra de définir une feuille de route des actions prioritaires à mener en Côte d’Ivoire, concernant les questions de sécurité et de paix, de l’humanitaire et de la réconciliation nationale, le ministre de l’Intégration africaine a souhaité l’implication de la CEDEAO pour le retour de la Banque africaine de développement (BAD). «La Côte d’Ivoire est au laboratoire pour sa reconstruction et la CEDEAO se présente comme un facilitateur pour la mobilisation de ressources, parce que nous avons besoin d’un maximum de financements pour nos projets», a-t-il dit. James Victor Gbého en a profité pour rappeler les raisons de sa présence en Côte d’Ivoire. «Nous sommes là pour écouter les problèmes et savoir comment faire partie des solutions, nous ne sommes pas venus apprendre aux Ivoiriens à gérer leur pays, ni à les influencer (…) Nous n’allons pas résoudre tous les problèmes, mais nous allons apporter des réponses à trois priorités, notamment la paix et la sécurité, le domaine humanitaire et le processus de réconciliation», a précisé le président de la Commission de la CEDEAO.
Olivier Dion
