«Nous exigeons, pour notre retour à Bouaké, l’épuration de toute notre dette », dixit la délégation de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs du supérieur(Cnec) de Bouaké. C’était au cours d’une conférence de presse, le jeudi 25 août, dans les locaux de ladite structure, sis à Cocody, Angré. Cette intervention de la Cnec, qui fait suite à la décision gouvernementale, demandant leur retour sur leurs bases après la crise, vise à interpeller les autorités ivoiriennes. Pour le Pr Tro Dého Roger, délégué général de cette organisation, les enseignants-chercheurs s’alignent résolument sur cette décision. Mais, exigent, au préalable, le paiement, dans les meilleurs délais, des sommes que l’Etat leur doit, condition sine qua non à un environnement de travail serein et confortable. La dette en question, selon le chercheur universitaire, constituée, entre autres, des heures complémentaires, des primes de soutenance et de recherche, des heures de mission et de vacation…et qui avoisine les quelque un milliard, doit être payée. Sinon, ils prendront leurs dispositions. « La Cnec-Bouaké demande vivement que ses aspirations soient prises en compte (…), faute de quoi, la délégation se réserve le droit de mener toute action légale pour amener les autorités à prendre en compte ces préoccupations », a-t-il martelé. Car, selon lui, il est anormal que des professeurs et des docteurs, ne jouissent guère de leur statut et des avantages qui vont avec. Pis encore, vivant presque une vie de misère, en dépit de leurs titres et qualifications, les membres de la Cnec, selon M. Tro Dého, ne savent plus à quel saint se vouer. Sinon, attirer l’attention des autorités sur leur détresse. Par ailleurs, le maître de conférences a soutenu que les enseignants et le personnel administratif et technique du Bandama ont doublement souffert de la crise (2002-2011). Et que la plupart d’entre eux, dans ce conflit armé, ont perdu leurs documents, leur matériel didactique et même des affaires personnelles très précieuses. Dans ces conditions, s’est-il empressé d’ajouter, dispenser les cours aux étudiants sera très pénible, sinon impossible. Pour éviter une telle situation, la Cnec-Bouaké demande à bénéficier de « kits didactiques » d’une valeur de 2 millions de F cfa par enseignant, composé chacun d’un ordinateur- portable et d’un fonds documentaire.
Dans cette atmosphere de reglement de compte ou seule la justice des vainqueurs a droit de cite, des ex-combattants des Forces nouvelles sont portes disparus. C`est le cas, par exemple du commandant Sanogo Issiaka, Mory Dembélé dit ‘Serpent’, Touré Aboubacar, Yao Koffi et Ami Coulibaly, tous taxes d`etre pro-IB et membres du « commando invisible », donc en rupture de ban avec leur hiérarchie. Activement recherchés, ceux qui le peuvent ont pris la clé des champs. Tantôt on les annonce au Ghana, tantôt au Togo, au Benin, en France ou en Belgique... Ils vivent tous totalement en clandestinité en raison des menaces graves qui pèsent sur leur intégrité physique et sur leur famille. Tout laisse à croire que nous sommes pas loin d’une empoignade sanglante dans les rangs des FRCI sous la ferrure de ces dissidents.
Dans cette atmosphere de reglement de compte ou seule la justice des vainqueurs a droit de cite, des ex-combattants des Forces nouvelles sont portes disparus. C`est le cas, par exemple du commandant Sanogo Issiaka, Mory Dembélé dit ‘Serpent’, Touré Aboubacar, Yao Koffi et Ami Coulibaly, tous taxes d`etre pro-IB et membres du « commando invisible », donc en rupture de ban avec leur hiérarchie. Activement recherchés, ceux qui le peuvent ont pris la clé des champs. Tantôt on les annonce au Ghana, tantôt au Togo, au Benin, en France ou en Belgique... Ils vivent tous totalement en clandestinité en raison des menaces graves qui pèsent sur leur intégrité physique et sur leur famille. Tout laisse à croire que nous sommes pas loin d’une empoignade sanglante dans les rangs des FRCI sous la ferrure de ces dissidents.