Les lieux d’habitations dans les environs du palais de la Culture Bernard Dadié seront bientôt détruites. C’est ce qu’a décidé récemment le séminaire sur les reformes de cette institution culturelle. Tous les riverains qui occupent de façon illicite, dit-on, le domaine du Palais, seront déguerpis selon les décisions du séminaire pour la poursuite de l’extension dudit palais. Ledit séminaire a aussi décidé de la clarification de la zone d’aménagement concerté et la prise de la disposition juridique. En effet, la crise postélectorale a affecté le palais de la Culture Bernard Dadié à cause des pillages dont l’institution a été objet. Ainsi pour panser ses plaies et réfléchir sur l’avenir de cette institution, le ministère de la Culture et de la Francophonie a organisé les 23 et 24 août derniers, au sein de ladite institution, un séminaire qui a réuni les acteurs de ce domaine. «Quelles reformes pour le Palais de la culture ?». Tel est l thème de cette rencontre dont l’objectif visé est de faire l’état des lieux, redéfinir son statut en élaborant des textes qui puissent clairement définir les attributions de son organisation et son fonctionnement. Mais aussi redéfinir le statut du personnel et repenser l’organisation financière et comptable. Au cours de ces deux jours de réflexions, les séminaristes ont proposé que La dénomination Palais de la Culture Bernard Dadié figure désormais dans tous les documents liés à cette institution tel que prévu par le décret 2010 -236 du 31 août et son statut d’Epic soit maintenu. Désormais, le Palais de la Culture doit produire, créer, et diffuser toutes les œuvres à caractères artistique et culturel, diffuser et promouvoir les chefs d’œuvres du répertoire national et international en matière de patrimoine d’art et de culture. Il s’agit de faire la promotion et la diffusion de la culture dans sa dimension scientifique technologique et économique. Le palais de la culture Bernard Dadié a dorénavant mission de réactiver l’organisation de grandes manifestations culturelles telles que le Masa afin d’attirer investisseurs et mécènes. Il s’agira aussi, de mettre cette institution, en relation avec les grandes institutions de promotion culturelle du monde, mais d’organiser aussi des spectacles de grandes envergures internationales. En outre, pour la coopération culturelle, une structure opérationnelle de promotion et de marketing sera mise en place.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi