La coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC) est sortie hier de son silence. Sur plusieurs questions, ils demandent des comptes au pouvoir Ouattara.
Les enseignants du supérieur ne supportent plus la fermeture prolongée des universités.
Lors d’une conférence de presse tenue hier jeudi 1er septembre, la coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC) n’a pas caché son agacement. « Depuis le 11 avril 2011, l’université de Cocody Abidjan et l’université d’Abobo-Adjamé sont fermés ainsi que l’ensemble des résidences universitaires. L’université de Bouaké qui utilisait les sites des universités d’Abobo-Adjamé est sommée de repartir à Bouaké et commencer les cours dès le 1er octobre 2011… A quant la rentrée 2011 de l’université de Cocody et d’Abobo-Adjamé ? La date de la rentrée de l’université de Bouaké pourra-t-elle être respectée ? », s’est interrogé M. Flavien Traoré, porte-parole de la CNEC.
Le conférencier ne se contente pas de constater et de s’interroger. Ses doutes l’amènent à demander au gouvernement de jouer la carte de la transparence sur les travaux de réhabilitation des universités. « Afin de rassurer les enseignants, les chercheurs, les étudiants, les élèves et les parents d’élèves demandent la publication du budget alloué à la réhabilitation et au rééquipement des bâtiments … », suggère-t-il.
« Les enseignants qui demandent un chronogramme précis des réalisations des travaux, de la date de la rentrée des universités de cocody et d’Abobo-Adjamé, perçoivent leur salaire, mais leur place n’est pas à la maison. C’est sur le campus. Il est certain que si la rentrée universitaire n’a pas lieu au plus tard en janvier 2012, il faudra compter au moins deux à trois années blanches pour certaines UFR des universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé.
c’est pour éviter cela que la CNEC propose qu’après la réhabilitation des bâtiments essentiels… il faut accroître rapidement les capacités d’accueil des grandes écoles par l’acquisition des grandes tentes comparables à celles de l’ONUCI et des salles préfabriquées ainsi que des tables et des chaises », fait-il.
Les questions relatives à l’élection des présidents des universités et la continuité de l’Etat ont aussi meublé la conférence de presse des enseignants du supérieur. « Le nouveau régime politique doit assurer la continuité de l’Etat en appliquant intégralement les décrets n°2007-481 du 16 mai 2007 portant situation administrative et financière des praticiens hospitaliers enseignants et n°2007-577 du 13 septembre 2007 portant institution d’une grille particulière de traitement en faveur des personnels enseignants et chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique » assène le porte parole de la CNEC.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
Les enseignants du supérieur ne supportent plus la fermeture prolongée des universités.
Lors d’une conférence de presse tenue hier jeudi 1er septembre, la coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC) n’a pas caché son agacement. « Depuis le 11 avril 2011, l’université de Cocody Abidjan et l’université d’Abobo-Adjamé sont fermés ainsi que l’ensemble des résidences universitaires. L’université de Bouaké qui utilisait les sites des universités d’Abobo-Adjamé est sommée de repartir à Bouaké et commencer les cours dès le 1er octobre 2011… A quant la rentrée 2011 de l’université de Cocody et d’Abobo-Adjamé ? La date de la rentrée de l’université de Bouaké pourra-t-elle être respectée ? », s’est interrogé M. Flavien Traoré, porte-parole de la CNEC.
Le conférencier ne se contente pas de constater et de s’interroger. Ses doutes l’amènent à demander au gouvernement de jouer la carte de la transparence sur les travaux de réhabilitation des universités. « Afin de rassurer les enseignants, les chercheurs, les étudiants, les élèves et les parents d’élèves demandent la publication du budget alloué à la réhabilitation et au rééquipement des bâtiments … », suggère-t-il.
« Les enseignants qui demandent un chronogramme précis des réalisations des travaux, de la date de la rentrée des universités de cocody et d’Abobo-Adjamé, perçoivent leur salaire, mais leur place n’est pas à la maison. C’est sur le campus. Il est certain que si la rentrée universitaire n’a pas lieu au plus tard en janvier 2012, il faudra compter au moins deux à trois années blanches pour certaines UFR des universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé.
c’est pour éviter cela que la CNEC propose qu’après la réhabilitation des bâtiments essentiels… il faut accroître rapidement les capacités d’accueil des grandes écoles par l’acquisition des grandes tentes comparables à celles de l’ONUCI et des salles préfabriquées ainsi que des tables et des chaises », fait-il.
Les questions relatives à l’élection des présidents des universités et la continuité de l’Etat ont aussi meublé la conférence de presse des enseignants du supérieur. « Le nouveau régime politique doit assurer la continuité de l’Etat en appliquant intégralement les décrets n°2007-481 du 16 mai 2007 portant situation administrative et financière des praticiens hospitaliers enseignants et n°2007-577 du 13 septembre 2007 portant institution d’une grille particulière de traitement en faveur des personnels enseignants et chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique » assène le porte parole de la CNEC.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr