ABIDJAN - La Haute autorité du conseil audiovisuel en Côte d`Ivoire (Haca), va établir de "très bons rapports" avec les chaînes étrangères diffusant dans le pays afin d`éviter les coupures intempestives observées sous l`ère Gbagbo, a annoncé mardi son président Ibrahim Sy Savané.
"Pour nous, le principe est de ne pas couper ni les radios, ni les télévisions étrangères", a déclaré à l`AFP M. Sy Savané, président de la Haca, nouvel organe de régulation des médias en Côte d`Ivoire créé en avril.
La Haca a remplacé le Conseil national ivoirien de la communication audiovisuelle (CNCA).
"Les radios et télévisions qu`elles soient étrangères ou locales ont le droit de dire ce qu`elles veulent (...). Nous avons le droit de ne pas être d`accords et de le faire savoir", a-t-il souligné, plaidant pour une discussion entre "professionnels" pour "résoudre d`éventuels désaccords et tisser de très bons rapports"
Pour M. Sy Savané, ancien ministre ivoirien de la Communication (2007-2010), "les droits de réponses existent pour cela", déplorant une image du pays ternie par ces coupures.
"Lorsque vous coupez (...) ce n`est pas seulement faire du tord aux populations privées d`information, mais c`est aussi se mettre dans une posture d`hostilité assumée. Je ne souhaite vraiment pas cela pour la Côte d`Ivoire", a-t-il poursuivi.
Le régime de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo (2000-2010) entretenait des relations tumultueuses avec les chaînes étrangères, notamment Radio France internationale (RFI) et la chaîne de télévision France 24 en Côte d`Ivoire, marquées par de nombreuses suspensions de leur diffusion.
Par ailleurs, la Haca qui a en charge la libéralisation de l`audiovisuel en Côte d`Ivoire, prévoit d`ici 2012 l`aboustissement du processus.
"Nous voulons éviter ces situations où il y a une pléthore de chaînes qui vivotent, se contentant de mendicité, de publi-reportages déguisés et qui ne paient pas bien les journalistes", a affirmé M. Sy Savané.
"Pour nous, le principe est de ne pas couper ni les radios, ni les télévisions étrangères", a déclaré à l`AFP M. Sy Savané, président de la Haca, nouvel organe de régulation des médias en Côte d`Ivoire créé en avril.
La Haca a remplacé le Conseil national ivoirien de la communication audiovisuelle (CNCA).
"Les radios et télévisions qu`elles soient étrangères ou locales ont le droit de dire ce qu`elles veulent (...). Nous avons le droit de ne pas être d`accords et de le faire savoir", a-t-il souligné, plaidant pour une discussion entre "professionnels" pour "résoudre d`éventuels désaccords et tisser de très bons rapports"
Pour M. Sy Savané, ancien ministre ivoirien de la Communication (2007-2010), "les droits de réponses existent pour cela", déplorant une image du pays ternie par ces coupures.
"Lorsque vous coupez (...) ce n`est pas seulement faire du tord aux populations privées d`information, mais c`est aussi se mettre dans une posture d`hostilité assumée. Je ne souhaite vraiment pas cela pour la Côte d`Ivoire", a-t-il poursuivi.
Le régime de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo (2000-2010) entretenait des relations tumultueuses avec les chaînes étrangères, notamment Radio France internationale (RFI) et la chaîne de télévision France 24 en Côte d`Ivoire, marquées par de nombreuses suspensions de leur diffusion.
Par ailleurs, la Haca qui a en charge la libéralisation de l`audiovisuel en Côte d`Ivoire, prévoit d`ici 2012 l`aboustissement du processus.
"Nous voulons éviter ces situations où il y a une pléthore de chaînes qui vivotent, se contentant de mendicité, de publi-reportages déguisés et qui ne paient pas bien les journalistes", a affirmé M. Sy Savané.