La cybercriminalité représente une menace réelle pour l’économie nationale, d’autant plus que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui considérée comme la plaque tournante de l’arnaque sur Internet en Afrique de l’Ouest. Face à l’ampleur du phénomène, l’Agence nationale des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI) et la Police Nationale, ont décidé de collaborer.
Cette collaboration, bien qu’informelle, existe depuis juillet 2009 et a permis de mettre en commun des moyens afin de recevoir et traiter les plaintes relatives aux actes d’escroquerie sur Internet. Un accord de partenariat signé le 2 septembre dernier, entre le Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur et l’ATCI, a donc permis de formaliser la collaboration entre ces deux entités engagées dans la lutte contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. La cérémonie de signature a eu lieu au siège de l’ATCI à Marcory Anoumanbo.
Pour le directeur général de l’ATCI, Arthur Kouassi Aloco, cette signature de partenariat vient normaliser cette bonne initiative qui produit des résultats probants. « En effet, en moins de deux ans de fonctionnement, nos services ont reçu 3 mille plaintes dont le traitement a permis à la justice ivoirienne de condamner plus de 150 cyber escrocs à des peines d’emprisonnement ferme. Avec ce nouveau cadre plus formel, les acteurs de la plateforme devront faire montre d’une plus grande détermination dans la traque et la mise hors d’état de nuire des cyber escrocs », a-t-il indiqué. Il s’agira désormais pour cette plateforme, dit-il, de réfléchir aux mesures idoines permettant de retrouver rapidement les cybercriminels recherchés, à travers la mise en place ou le renforcement de mécanismes visant à réduire l’anonymat derrière lequel s’abritent les cybercriminels pour commettre leurs crimes. Il est aussi question, affirme-t-il, de faire preuve de plus de probité et de respect de la déontologie de leurs professions respectives, et agir sans complaisance ni légèreté dans le traitement des dossiers des cybercriminels, derrière lesquels se trouvent des victimes que attendent que justice soit faite. En outre, il s’agit de mettre en place un système d’évaluation que permettra de juger de la qualité et de la quantité des tâches accomplies et de l’atteinte des objectifs fixés. « Il en va d’abord de l’intérêt des entreprises du secteur des télécommunications, de l’intérêt des ivoiriens qui ont adoptent de plus en plus l’Internet comme outil de travail et enfin de l’intérêt de l’Etat de Côte d’Ivoire, dont l’image et l’économie sont en jeu. La Côte d’Ivoire doit refuser d’être présenté comme le maillon faible de cette lutte qui concerne tous les pays du monde », a martelé le Dg de l’ATCI.
Le directeur général de la Police, Brindou M’Bia, a affirmé que la cybercriminalité fait partie des fléaux les plus importants, car tous touchent à l’Internet, notamment les enfants qui y passent plus de temps. Pour ce faire, il a souhaité une gestion du flux d’informations sur le net, de façon à ce que les enfants n’aient accès qu’au volet éducatif du net. Par ailleurs, il a insisté sur la nature transfrontalière de la cybercriminalité et préconisé un travail en concert avec Interpole. Le Dg de la Police Nationale a en outre souhaité l’implication de la justice ivoirienne et l’appui de tous sachant pour mener à bien cette lutte.
Djè Abel
Cette collaboration, bien qu’informelle, existe depuis juillet 2009 et a permis de mettre en commun des moyens afin de recevoir et traiter les plaintes relatives aux actes d’escroquerie sur Internet. Un accord de partenariat signé le 2 septembre dernier, entre le Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur et l’ATCI, a donc permis de formaliser la collaboration entre ces deux entités engagées dans la lutte contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. La cérémonie de signature a eu lieu au siège de l’ATCI à Marcory Anoumanbo.
Pour le directeur général de l’ATCI, Arthur Kouassi Aloco, cette signature de partenariat vient normaliser cette bonne initiative qui produit des résultats probants. « En effet, en moins de deux ans de fonctionnement, nos services ont reçu 3 mille plaintes dont le traitement a permis à la justice ivoirienne de condamner plus de 150 cyber escrocs à des peines d’emprisonnement ferme. Avec ce nouveau cadre plus formel, les acteurs de la plateforme devront faire montre d’une plus grande détermination dans la traque et la mise hors d’état de nuire des cyber escrocs », a-t-il indiqué. Il s’agira désormais pour cette plateforme, dit-il, de réfléchir aux mesures idoines permettant de retrouver rapidement les cybercriminels recherchés, à travers la mise en place ou le renforcement de mécanismes visant à réduire l’anonymat derrière lequel s’abritent les cybercriminels pour commettre leurs crimes. Il est aussi question, affirme-t-il, de faire preuve de plus de probité et de respect de la déontologie de leurs professions respectives, et agir sans complaisance ni légèreté dans le traitement des dossiers des cybercriminels, derrière lesquels se trouvent des victimes que attendent que justice soit faite. En outre, il s’agit de mettre en place un système d’évaluation que permettra de juger de la qualité et de la quantité des tâches accomplies et de l’atteinte des objectifs fixés. « Il en va d’abord de l’intérêt des entreprises du secteur des télécommunications, de l’intérêt des ivoiriens qui ont adoptent de plus en plus l’Internet comme outil de travail et enfin de l’intérêt de l’Etat de Côte d’Ivoire, dont l’image et l’économie sont en jeu. La Côte d’Ivoire doit refuser d’être présenté comme le maillon faible de cette lutte qui concerne tous les pays du monde », a martelé le Dg de l’ATCI.
Le directeur général de la Police, Brindou M’Bia, a affirmé que la cybercriminalité fait partie des fléaux les plus importants, car tous touchent à l’Internet, notamment les enfants qui y passent plus de temps. Pour ce faire, il a souhaité une gestion du flux d’informations sur le net, de façon à ce que les enfants n’aient accès qu’au volet éducatif du net. Par ailleurs, il a insisté sur la nature transfrontalière de la cybercriminalité et préconisé un travail en concert avec Interpole. Le Dg de la Police Nationale a en outre souhaité l’implication de la justice ivoirienne et l’appui de tous sachant pour mener à bien cette lutte.
Djè Abel