Les acteurs et partenaires du secteur maritime sont réunis depuis le jeudi 15 septembre 2011 à la fondation Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Ils y prennent part aux assises des états généraux de la mer. Une initiative du ministre des Transports M. Gaoussou Touré, qui entend ainsi inciter les opérateurs du milieu à définir les actions à mener en vue de faire de la Côte d’Ivoire, une grande nation maritime à l’horizon 2040.
A l’ouverture des travaux, le ministre Gaoussou Touré, qui avait à ses côtés, le Préfet de région des Lacs M. Ekponon André, a relevé que ce pari légitime ne peut être relevé sans des réformes appropriées et adaptées contre le désordre dans le secteur maritime ivoirien. Dont l’une des conséquences majeures est la disparition des compagnies maritimes nationales. Selon lui, ce désordre qui entrave et réduit la compétitivité de ce pôle économique, est lié à un code de la marine marchande vieux de plus de cinquante ans, mais aussi et surtout au manque de vision globale du développement dudit secteur. D’où les assises des états généraux de la mer qui doivent permettre, a-t-il clarifié, « de définir ensemble les réformes qui s’imposent pour une exploitation rationnelle des immenses potentialités dont la Côte d’Ivoire regorge». Au titre des attentes du gouvernement, le ministre Gaoussou Touré a noté, entre autres, l’élaboration d’une politique maritime et portuaire cohérente et intégrée en vue de contribuer significativement à la relance économique; l’élaboration d’un nouveau code de la marine marchande qui définira un cadre juridique et réglementaire favorable à l’éclosion d’un secteur maritime dynamique; l’élaboration d’une stratégie de développement du cabotage et du bateau-bas; l’encouragement du secteur privé à la création de compagnies maritimes nationales et la conception d’une politique de navires battant pavillon ivoirien. « Les attentes sont grandes. Et je voudrais inviter les opérateurs privés à investir immédiatement dans le développement du transport lagunaire. J’attends des projets dans les prochains jours afin de transformer en opportunités d’affaires ce grave problème de circulation qui pointe à l’horizon avec les importants travaux d’infrastructures économiques qui vont rendre presqu’impossible la circulation », a-t-il lancé. Bien avant, le Colonel Tano Koffi Bertin, président du comité d’organisation, a exhorté les participants à des « réflexions fécondes pour écrire ensemble une nouvelle et belle page du redécollage de la Côte d’Ivoire à travers le secteur maritime, levier de croissance économique ». Outre la cérémonie d’ouverture, la première journée de ces assises a été marquée par des travaux en commissions sur « le cadre institutionnel et juridique, la sécurité maritime et portuaire et la valorisation des ressources maritimes et fluvio-lagunaires».
M.Tié Traoré, envoyé spécial
A l’ouverture des travaux, le ministre Gaoussou Touré, qui avait à ses côtés, le Préfet de région des Lacs M. Ekponon André, a relevé que ce pari légitime ne peut être relevé sans des réformes appropriées et adaptées contre le désordre dans le secteur maritime ivoirien. Dont l’une des conséquences majeures est la disparition des compagnies maritimes nationales. Selon lui, ce désordre qui entrave et réduit la compétitivité de ce pôle économique, est lié à un code de la marine marchande vieux de plus de cinquante ans, mais aussi et surtout au manque de vision globale du développement dudit secteur. D’où les assises des états généraux de la mer qui doivent permettre, a-t-il clarifié, « de définir ensemble les réformes qui s’imposent pour une exploitation rationnelle des immenses potentialités dont la Côte d’Ivoire regorge». Au titre des attentes du gouvernement, le ministre Gaoussou Touré a noté, entre autres, l’élaboration d’une politique maritime et portuaire cohérente et intégrée en vue de contribuer significativement à la relance économique; l’élaboration d’un nouveau code de la marine marchande qui définira un cadre juridique et réglementaire favorable à l’éclosion d’un secteur maritime dynamique; l’élaboration d’une stratégie de développement du cabotage et du bateau-bas; l’encouragement du secteur privé à la création de compagnies maritimes nationales et la conception d’une politique de navires battant pavillon ivoirien. « Les attentes sont grandes. Et je voudrais inviter les opérateurs privés à investir immédiatement dans le développement du transport lagunaire. J’attends des projets dans les prochains jours afin de transformer en opportunités d’affaires ce grave problème de circulation qui pointe à l’horizon avec les importants travaux d’infrastructures économiques qui vont rendre presqu’impossible la circulation », a-t-il lancé. Bien avant, le Colonel Tano Koffi Bertin, président du comité d’organisation, a exhorté les participants à des « réflexions fécondes pour écrire ensemble une nouvelle et belle page du redécollage de la Côte d’Ivoire à travers le secteur maritime, levier de croissance économique ». Outre la cérémonie d’ouverture, la première journée de ces assises a été marquée par des travaux en commissions sur « le cadre institutionnel et juridique, la sécurité maritime et portuaire et la valorisation des ressources maritimes et fluvio-lagunaires».
M.Tié Traoré, envoyé spécial