La salle des mariages de la mairie de Yopougon a accueilli, le jeudi 15 septembre 2011, le ministre des ex-combattants et des victimes de guerre dans le cadre du lancement, la semaine prochaine, d’une vaste opération d’identification de toutes les victimes de guerre.
Mathieu Babaud Darret avait trois messages pour les victimes de guerre de la commune de Yopougon, première étape de sa tournée dans le district d’Abidjan : leur traduire les salutations et le réconfort du Président de la République, Alassane Ouattara ; leur signifier que l’Etat de Côte d’Ivoire ne les a pas oubliés et leur annoncer le lancement d’une vaste opération d’identification de tous les ex-combattants et de toutes les victimes de la guerre, en vue de leur indemnisation. « Yopougon et Abobo ont été les deux communes qui ont payé le plus lourd tribut de la crise postélectorale (…) Ceux qui ont été victimes n’auront plus la même situation, parce que dans les cœurs et dans les esprits, ils resteront malades à jamais. Nous sommes tous sortis de la guerre en tant que victimes (…) Tous ceux qui ont subi un dommage, ces dommages seront réparés mais pas dans la précipitation. En allant vite, on risque de faire plus de mécontents que d’apporter du réconfort. Nous prenons le temps pour nous rapprocher de chaque victime, apprécier les douleurs ressenties pour lui apporter le réconfort qu’il faut pour que cette personne redevienne comme avant et qu’elle se sente comme un membre important de la société (…) Il faut vaincre votre peur, votre découragement et votre douleur pour vous faire connaître, parce que l’Etat ne peut pas décider des moyens à décaisser sans connaître le nombre des victimes (…) L’Etat veut qu’on soigne cette plaie pour éviter qu’elle pourrisse », a expliqué le ministre des ex-combattants et des victimes de guerre. Pour ce faire, Mathieu Babaud Darret a annoncé l’ouverture de trois sites d’identification des victimes de guerre à Yopougon, à l’issue de laquelle des cartes de victimes de guerre seront distribuées pour permettre leur indemnisation. Des préoccupations ont été exprimées par les victimes, concernant entre autres les 345.000 enregistrés en 2002. Mathieu Babaud Darret a conseillé à tous de se faire identifier pour être pris en charge par l’Etat.
Olivier Dion
Mathieu Babaud Darret avait trois messages pour les victimes de guerre de la commune de Yopougon, première étape de sa tournée dans le district d’Abidjan : leur traduire les salutations et le réconfort du Président de la République, Alassane Ouattara ; leur signifier que l’Etat de Côte d’Ivoire ne les a pas oubliés et leur annoncer le lancement d’une vaste opération d’identification de tous les ex-combattants et de toutes les victimes de la guerre, en vue de leur indemnisation. « Yopougon et Abobo ont été les deux communes qui ont payé le plus lourd tribut de la crise postélectorale (…) Ceux qui ont été victimes n’auront plus la même situation, parce que dans les cœurs et dans les esprits, ils resteront malades à jamais. Nous sommes tous sortis de la guerre en tant que victimes (…) Tous ceux qui ont subi un dommage, ces dommages seront réparés mais pas dans la précipitation. En allant vite, on risque de faire plus de mécontents que d’apporter du réconfort. Nous prenons le temps pour nous rapprocher de chaque victime, apprécier les douleurs ressenties pour lui apporter le réconfort qu’il faut pour que cette personne redevienne comme avant et qu’elle se sente comme un membre important de la société (…) Il faut vaincre votre peur, votre découragement et votre douleur pour vous faire connaître, parce que l’Etat ne peut pas décider des moyens à décaisser sans connaître le nombre des victimes (…) L’Etat veut qu’on soigne cette plaie pour éviter qu’elle pourrisse », a expliqué le ministre des ex-combattants et des victimes de guerre. Pour ce faire, Mathieu Babaud Darret a annoncé l’ouverture de trois sites d’identification des victimes de guerre à Yopougon, à l’issue de laquelle des cartes de victimes de guerre seront distribuées pour permettre leur indemnisation. Des préoccupations ont été exprimées par les victimes, concernant entre autres les 345.000 enregistrés en 2002. Mathieu Babaud Darret a conseillé à tous de se faire identifier pour être pris en charge par l’Etat.
Olivier Dion