Le Pdci va bientôt occuper la Primature, comme promis par le président de la République lors du 2ème tour de la présidentielle. Parmi les cadres du parti pressentis à cette fonction figure Charles Diby Koffi, autour duquel le consensus se construit progressivement.
Avant son départ pour Paris dans le cadre de la remise du Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, le président Henri Konan Bédié a reçu un certain nombre de personnalités dont les ministres Mabri Toikeusse, Amon Tanoh et Charles Diby koffi. Si rien n’a filtré des deux premières audiences, avec Charles Diby, l’on pouvait deviner aisément le contenu des échanges qui ont duré une quarantaine de minutes. Des informations glanées sur place, il ressort que le président Bédié briefait le ministre de l’Economie et des finances sur ses futures missions gouvernementales. Et l’empressement avec lequel la cohorte de personnalités présentes à sa sortie d’audience l’a salué, donnant l’effet d’un bain de foule, achevait de convaincre sur la teneur du huis-clos. Charles Diby qui était en compagnie de son épouse, nièce du président du Pdci-Rda, a pris congé de son hôte, requinqué, le visage radieux. Le vendredi 09 septembre dernier, veille de son départ pour Paris, le président Bédié a reçu son jeune frère, Alassane Dramane Ouattara, pour lui faire le point de ses audiences et des consultations sur les candidatures des cadres du Rhdp aux législatives. Nul doute que le point portant sur la nomination du prochain premier ministre a pris une place prépondérante dans les échanges entre les deux hommes d’Etat. Selon des indiscrétions, les accords tacites entre les partis membres du Rhdp prévoient que l’actuel premier ministre, Guillaume Kigbafory Soro, cède la primature au Pdci-Rda, après les législatives. Ce dernier, certainement, en prévision de l’application de cette disposition, s’active pour briguer le perchoir de l’Assemblée nationale. Avant Charles Diby Koffi, le président Henri Konan Bédié, se fondant sur l’expérience de Daniel Kablan Duncan au poste de Premier ministre, l’avait proposé au président de la République. Mais, l’Union européenne, qui accompagne le nouveau pouvoir ivoirien, avait émis des réserves, notamment au sujet de son âge qui se situe dans la même tranche que celui du chef de l’Etat. L’UE souhaitait, à sa place, un jeune technocrate outillé et dynamique. Deux cadres ivoiriens de stature internationale, Thierry Tanoh, vice-président pour l’Afrique sub-saharienne, l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Europe de l’Ouest de la Société financière internationale, Sfi et Tidjane Thiam, Pdg de Prudential , premier assureur britannique, auraient même été proposés par l’UE au président de la République.
Selon des sources diplomatiques, la question était inscrite au menu des entretiens d’Ado avec les autorités de l’UE, lors de ses récentes vacances passées au bord de la Seine. Mais, le président Bédié, soucieux de la promotion des cadres de son parti qui œuvrent au plan national, a vite trouvé une personnalité en remplacement de Kablan Duncan. Charles Diby Koffi, actuel ministre de l’Economie et des finances. Et il n’a pas eu à fournir trop d’effort pour se faire comprendre. L’homme force en effet l’admiration de tous. Economiste hors-pair et essoré des intrigues politiciennes, il a su parfaitement jouer son rôle partout où son pays lui a confié une responsabilité. Directeur général du Trésor dès l’entame du pouvoir de Laurent Gbagbo, suite à un appel à candidature, Charles Diby
sera ensuite ministre délégué chargé des Finances dans le gouvernement Banny. Depuis 2007, il est l’inamovible ministre de l’Economie et des finances du gouvernement Soro. L’excellent travail abattu par ce technocrate efficace et discret a permis à la Côte d’Ivoire d’atteindre le point de décision de l’initiative des Pays pauvres très endettés, Ppte, qui lui permettra, si elle parvient au point d’achèvement, de se débarrasser de sa dette devenue endémique et de relancer son économie. Ce succès, échafaudé sur ses performances nationales a fortement séduit le Financial Times et Emergency Markets, deux institutions de la haute finance, qui lui ont attribué le prix de meilleur ministre de l’Economie et des finances 2010 pour l’Afrique. Une performance jamais égalée par un ministre africain francophone. Au plan national, Diby est vite victime de la rançon du travail bien fait.
Les blocs opposés sur l’échiquier politique, le Rhdp et Lmp se le disputent, chacun le voulant de son côté. Pendant qu’on l’annonçait comme premier ministre de Laurent Gbagbo, son nom figurait sur les tablettes de Guillaume Soro, Premier ministre, ministre de la Défense d’Alassane Ouattara.
Malgré les pressions qu’il subit de part et d’autre, Charles Diby demeure serein et s’en remet
toujours au président de son parti, Henri Konan Bédié. Sa nomination comme premier ministre après les législatives, en remplacement de guillaume Soro, ne serait donc qu’une juste remise en ordre des choses.
Ulrich Mouahet
Avant son départ pour Paris dans le cadre de la remise du Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, le président Henri Konan Bédié a reçu un certain nombre de personnalités dont les ministres Mabri Toikeusse, Amon Tanoh et Charles Diby koffi. Si rien n’a filtré des deux premières audiences, avec Charles Diby, l’on pouvait deviner aisément le contenu des échanges qui ont duré une quarantaine de minutes. Des informations glanées sur place, il ressort que le président Bédié briefait le ministre de l’Economie et des finances sur ses futures missions gouvernementales. Et l’empressement avec lequel la cohorte de personnalités présentes à sa sortie d’audience l’a salué, donnant l’effet d’un bain de foule, achevait de convaincre sur la teneur du huis-clos. Charles Diby qui était en compagnie de son épouse, nièce du président du Pdci-Rda, a pris congé de son hôte, requinqué, le visage radieux. Le vendredi 09 septembre dernier, veille de son départ pour Paris, le président Bédié a reçu son jeune frère, Alassane Dramane Ouattara, pour lui faire le point de ses audiences et des consultations sur les candidatures des cadres du Rhdp aux législatives. Nul doute que le point portant sur la nomination du prochain premier ministre a pris une place prépondérante dans les échanges entre les deux hommes d’Etat. Selon des indiscrétions, les accords tacites entre les partis membres du Rhdp prévoient que l’actuel premier ministre, Guillaume Kigbafory Soro, cède la primature au Pdci-Rda, après les législatives. Ce dernier, certainement, en prévision de l’application de cette disposition, s’active pour briguer le perchoir de l’Assemblée nationale. Avant Charles Diby Koffi, le président Henri Konan Bédié, se fondant sur l’expérience de Daniel Kablan Duncan au poste de Premier ministre, l’avait proposé au président de la République. Mais, l’Union européenne, qui accompagne le nouveau pouvoir ivoirien, avait émis des réserves, notamment au sujet de son âge qui se situe dans la même tranche que celui du chef de l’Etat. L’UE souhaitait, à sa place, un jeune technocrate outillé et dynamique. Deux cadres ivoiriens de stature internationale, Thierry Tanoh, vice-président pour l’Afrique sub-saharienne, l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Europe de l’Ouest de la Société financière internationale, Sfi et Tidjane Thiam, Pdg de Prudential , premier assureur britannique, auraient même été proposés par l’UE au président de la République.
Selon des sources diplomatiques, la question était inscrite au menu des entretiens d’Ado avec les autorités de l’UE, lors de ses récentes vacances passées au bord de la Seine. Mais, le président Bédié, soucieux de la promotion des cadres de son parti qui œuvrent au plan national, a vite trouvé une personnalité en remplacement de Kablan Duncan. Charles Diby Koffi, actuel ministre de l’Economie et des finances. Et il n’a pas eu à fournir trop d’effort pour se faire comprendre. L’homme force en effet l’admiration de tous. Economiste hors-pair et essoré des intrigues politiciennes, il a su parfaitement jouer son rôle partout où son pays lui a confié une responsabilité. Directeur général du Trésor dès l’entame du pouvoir de Laurent Gbagbo, suite à un appel à candidature, Charles Diby
sera ensuite ministre délégué chargé des Finances dans le gouvernement Banny. Depuis 2007, il est l’inamovible ministre de l’Economie et des finances du gouvernement Soro. L’excellent travail abattu par ce technocrate efficace et discret a permis à la Côte d’Ivoire d’atteindre le point de décision de l’initiative des Pays pauvres très endettés, Ppte, qui lui permettra, si elle parvient au point d’achèvement, de se débarrasser de sa dette devenue endémique et de relancer son économie. Ce succès, échafaudé sur ses performances nationales a fortement séduit le Financial Times et Emergency Markets, deux institutions de la haute finance, qui lui ont attribué le prix de meilleur ministre de l’Economie et des finances 2010 pour l’Afrique. Une performance jamais égalée par un ministre africain francophone. Au plan national, Diby est vite victime de la rançon du travail bien fait.
Les blocs opposés sur l’échiquier politique, le Rhdp et Lmp se le disputent, chacun le voulant de son côté. Pendant qu’on l’annonçait comme premier ministre de Laurent Gbagbo, son nom figurait sur les tablettes de Guillaume Soro, Premier ministre, ministre de la Défense d’Alassane Ouattara.
Malgré les pressions qu’il subit de part et d’autre, Charles Diby demeure serein et s’en remet
toujours au président de son parti, Henri Konan Bédié. Sa nomination comme premier ministre après les législatives, en remplacement de guillaume Soro, ne serait donc qu’une juste remise en ordre des choses.
Ulrich Mouahet