Les états généraux de la mer tenus du 15 au 17 ont proposé des recommandations pour une redynamisation du secteur maritime.
Vers l’adoption d’un nouveau code de la marine marchande
Le rideau est tombé, samedi, sur les états généraux de la mer (EGmer) à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro. Durant trois jours, les acteurs du secteur maritime ivoirien ont planché sur les questions urgentes de l’heure et les solutions à apporter pour l’éclosion d’un secteur maritime fort, dynamique et pourvoyeur d’emplois. Le ministre des Transports, Touré Gaoussou, maître d’œuvre de la rencontre, s’est dit satisfait des résultats au terme des travaux. « Je rentre satisfait à Abidjan avec dans ma valise les principales résolutions adoptées dont l’application sur le terrain fera de la Côte d’Ivoire une puissance maritime à l’horizon 2040», s’est réjoui le premier responsable des Transports. Pour lui, la tenue de ces assises était plus qu’une nécessité en raison du triste tableau que présente le secteur. Il a souligné que le secteur a fait depuis plus de vingt ans l’objet de politique sectorielle sans souci de coordination et d’harmonisation dans la conduite des actions de l’Etat en mer.
Le retour des compagnies privées
A cet effet, les assises de Yamoussoukro ont débouché sur des recommandations à même, selon les participants, de pallier les insuffisances du secteur. Notamment l’adoption d’un code de la marine marchande qui sera présenté en Conseil des ministres dans les jours à venir, la création d’un organe ministériel placé sous la tutelle de la primature, mais aussi et surtout la création de compagnies privées maritimes nationale pour combler le vide laissé par la disparition de la Sitram, la Sivom et de la Sisa. Puis l’engagement des opérateurs privés à investir dans le transport de bateau bus et l’adoption de la stratégie de développement
du secteur maritime prenant en compte le cadre juridique et réglementaire et la politique de navires battant pavillon ivoirien. Ce, pour l’éclosion d’un secteur privé fort et dynamique. En outre, la lutte contre toutes les formes de tracasseries routières sur la voie du trafic ivoirien a été adoptée par les experts, ainsi que la mise à disposition de la marine de moyens humains et matériels pour assurer la sécurité et la sûreté maritime et portuaire. Ces recommandations qui ont été adoptées au cours des trois jours de travaux dans cinq commissions tiennent en 47 points et sonne, selon le ministre, un nouveau départ. Le Directeur des Affaires maritimes et douanières, Tano Koffi Bertin, s’est également réjoui des synthèses des travaux. Pour lui, l’implication des principaux acteurs publics, les professionnels du secteur maritime, les organisations syndicales etc. témoigne de l’intérêt que revêt le secteur maritime.
Kuyo Anderson envoyé spécial à Yamoussoukro
Vers l’adoption d’un nouveau code de la marine marchande
Le rideau est tombé, samedi, sur les états généraux de la mer (EGmer) à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro. Durant trois jours, les acteurs du secteur maritime ivoirien ont planché sur les questions urgentes de l’heure et les solutions à apporter pour l’éclosion d’un secteur maritime fort, dynamique et pourvoyeur d’emplois. Le ministre des Transports, Touré Gaoussou, maître d’œuvre de la rencontre, s’est dit satisfait des résultats au terme des travaux. « Je rentre satisfait à Abidjan avec dans ma valise les principales résolutions adoptées dont l’application sur le terrain fera de la Côte d’Ivoire une puissance maritime à l’horizon 2040», s’est réjoui le premier responsable des Transports. Pour lui, la tenue de ces assises était plus qu’une nécessité en raison du triste tableau que présente le secteur. Il a souligné que le secteur a fait depuis plus de vingt ans l’objet de politique sectorielle sans souci de coordination et d’harmonisation dans la conduite des actions de l’Etat en mer.
Le retour des compagnies privées
A cet effet, les assises de Yamoussoukro ont débouché sur des recommandations à même, selon les participants, de pallier les insuffisances du secteur. Notamment l’adoption d’un code de la marine marchande qui sera présenté en Conseil des ministres dans les jours à venir, la création d’un organe ministériel placé sous la tutelle de la primature, mais aussi et surtout la création de compagnies privées maritimes nationale pour combler le vide laissé par la disparition de la Sitram, la Sivom et de la Sisa. Puis l’engagement des opérateurs privés à investir dans le transport de bateau bus et l’adoption de la stratégie de développement
du secteur maritime prenant en compte le cadre juridique et réglementaire et la politique de navires battant pavillon ivoirien. Ce, pour l’éclosion d’un secteur privé fort et dynamique. En outre, la lutte contre toutes les formes de tracasseries routières sur la voie du trafic ivoirien a été adoptée par les experts, ainsi que la mise à disposition de la marine de moyens humains et matériels pour assurer la sécurité et la sûreté maritime et portuaire. Ces recommandations qui ont été adoptées au cours des trois jours de travaux dans cinq commissions tiennent en 47 points et sonne, selon le ministre, un nouveau départ. Le Directeur des Affaires maritimes et douanières, Tano Koffi Bertin, s’est également réjoui des synthèses des travaux. Pour lui, l’implication des principaux acteurs publics, les professionnels du secteur maritime, les organisations syndicales etc. témoigne de l’intérêt que revêt le secteur maritime.
Kuyo Anderson envoyé spécial à Yamoussoukro
