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Politique Publié le mercredi 21 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

New York / Pour des questions de formalité à l’aéroport, Des ‘’gaous’’ perturbent l`agenda du couple Ouattara

© L’intelligent d’Abidjan
Après la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouet Boigny, le chef de l `état de retour à Abidjan.
Jeudi 15 septembre 2011. Abidjan, aéroport international FHB. Le Président de la République S.E.M Alassane Ouattara est de retour à Abidjan après la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouet Boigny.
Quand on a vécu en direct de New York, les problèmes de décalage horaire, les contraintes sécuritaires autour du programme présidentiel, on se fait une idée plus nette du dysfonctionnement qui a emporté Brou Aka Pascal. En ce moment, le décalage horaire entre Abidjan et New York est de trois heures. Quand le Président quitte Abidjan lundi matin, il devrait en principe arriver à New York après environ huit à neuf heures de vol, selon la puissance du vent et les performances de l'avion. Mais l'avion présidentiel semble avoir effectué une escale technique en Espagne. L'escale en Espagne a duré plus que prévu à cause des fortes demandes d'accès dans l'espace aérien américain en cette période d'assemblée générale de l'Onu à New York et de réunions à Washington. Toutefois, une bonne source indique que le retour du chef de l'Etat le Dimanche prochain sera plus soft et plus relax. Ce programme n'est pas censé être su de tout le monde. Annoncé et attendu à New York à 20h, puis à 21h, ensuite à 22h, le chef de l'Etat n'est arrivé qu'aux environs d'une heure du matin, soit quatre heures du matin à Abidjan. Les plus malins ont entre-temps pu dormir dans la journée, quand d'autres sont restés éveillés et alertes pour éviter d'être absents et victimes de dysfonctionnement. Mais en dehors de ces contraintes et réalités techniques, un autre fait éclaire et explique le retard accusé par le Président Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat et son épouse ont fait les frais de l'action de quelques ‘’gaous’’ ou personnes peu rigoureuses de sa délégation. L'erreur dans le remplissage de la fiche d'immigration serait liée, pour certains, à la confusion entre le nom et le prénom. Ainsi, entre l'arrivée à Newark Airport et l'arrivée à l'hôtel, près de deux heures se sont écoulées. Le trajet devant durer qu'au maximum quarante-cinq minutes, c'est plus d'une heure que le Président et son épouse ont perdue. Cela n'a pas altéré l'énergie du chef de l'Etat ni de son épouse qui ont honoré dans le délai leur programme new yorkais. Habitué aux USA et surtout chef d'Etat, Alassane Ouattara et son épouse sont sous la protection des services secrets américains qui s'occupent de leur sécurité. Le chef de l'Etat et son épouse ne sont pas concernés par les contraintes administratives des services d'immigration. L'ambassade et les services secrets, ainsi que les gouvernements règlent ces questions. Cependant, même s'ils accompagnent le chef de l'Etat et son épouse, les autres membres de la délégation ne bénéficient pas des mêmes privilèges et facilités. Venus en vol spécial, ils doivent néanmoins montrer pattes blanches avec les services d'immigration. Ils ne sont pas dispensés de remplir le formulaire blanc de non-immigrant, ainsi que le formulaire bleu des douanes américaines. Dans tout avion de ligne régulière et commerciale, tous les voyageurs sont prévenus qu'en cas de remplissage non conforme, ils doivent prendre une autre fiche, ce qui peut retarder leur entrée sur le territoire américain. Et c'est ce qui est arrivé à des membres de la délégation ivoirienne, qui même munis d'un passeport officiel, devaient savoir qu'être membre de la délégation présidentielle n'autorise pas tous les privilèges et immunités dus au chef de l'Etat intuitu personae. Alors qu'ils étaient en Very Important Personality (VIP) et déjà prêts, le couple présidentiel n'a pas voulu laisser les autres. Alassane Ouattara et son épouse sont restés patients et humbles pour permettre à tout le monde d'être en phase. L'attente à l'aéroport international de Newark, distante de New York d'un peu plus de trente minutes pour un chef d'Etat escorté par sirène et les services secrets, a donc rajouté au retard lié à l'escale technique. Malgré tout cela, tous ceux qui devaient être présents à l'arrivée au Waldorf Astoria étaient là. Heureux, fiers et joyeux d'accueillir leur Président qui doit rencontrer Samedi avant son départ, la communauté ivoirienne à New York, après un détour à Washington Jeudi et Vendredi.
Alafé Wakili, envoyé spécial
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