Deux vedettes, deux destins contrariés. Une légende qui sort. Un symbole qui entre. Un pays, la Libye fait la Une de l’Assemblée générale des Nations unies. Hier, le drapeau rouge, noir et vert, du Conseil national de transition a flotté sur les mâts du Quartier général de l’ONU à New York . A plusieurs milliers de km de là, ce même étendard a été hissé au siège de l'ONU à Genève, en Suisse. La preuve de l’officialisation internationale de la chute du régime de Mouammar Kadhafi. C’était à l’occasion d’une réunion de haut niveau sur la crise dans ce pays. Autour du Secrétaire général de l’ONU et du président du CNT, Mustafa Abdel Jalil, tous les grands étaient là, qu’ils soient occidentaux ou africains. Barack Obama, Nicolas Sarkozy, ou encore le Président du Conseil de l'Europe, Herman Von Rompuy , Alassane Ouattara et Abdoulaye Wade, en particulier. La forte affluence de chefs d’Etat à cette rencontre présage de l’orientation des débats de la session de l’Assemblée générale qui s’ouvre ce matin, au QG de l’organisation. Mais, déjà, la position de la communauté internationale est connue. Au cours de la rencontre de haut niveau, les chefs d’Etat ont indiqué que la paix et la sécurité doivent être les priorités de la Libye nouvelle. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé les libyens à se tourner vers le futur : « La première des priorités doit être la paix et la sécurité. Les combats continuent dans certaines parties du pays. Ailleurs, cependant, nous sommes encouragés par le fait que tant de Libyens, tant de communautés, ont déposé les armes et travaillent ensemble pour construire une nouvelle nation. Nous exhortons ceux qui ne l'ont pas fait, à les rejoindre ». Il poursuit, en faisant référence à l'approbation vendredi, par l'Assemblée générale des Nations unies, de la demande de Tripoli d'accréditer les représentants du Conseil national de transition libyen : « Pour la Libye, c'est un jour historique. Vendredi dernier, l'Assemblée générale a voté à une écrasante majorité la reconnaissance du leadership de la Libye nouvelle ».
Le Conseil de sécurité de l'ONU a aussi autorisé vendredi, la création de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et que Ban Ki-moon vient de nommer le Britannique Ian Martin comme Représentant spécial de l'ONU pour ce pays.
S’adressant à ses pairs, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a salué la mobilisation de la communauté internationale. Après avoir appelé les Nations unies à accompagner « efficacement » la sortie de crise, Alassane Ouattara a souhaité que la Mission créée, réponde « rapidement aux préoccupations essentielles du peuple de Libye dans son combat vers la restauration de la sécurité, de la démocratie et d’une paix durable ». La Côte d’Ivoire réitère sa solidarité au peuple frère de Libye. La situation en Libye a mis en évidence l’importance de la protection des populations civiles dans les situations de crise. C’est un impératif. En Côte d’Ivoire comme en Libye, grâce à l’engagement concerté et sans ambigüité de la communauté internationale pour la protection des civils, la volonté du peuple a prévalu et son aspiration légitime a été respectée", s’est réjoui le président de la République avant d’appeler les nouvelles autorités à favoriser l’émergence de la démocratie qui veille au respect des droits de l’homme».
« La Libye est la preuve de ce que peut réaliser la communauté internationale lorsqu’elle est unie », devrait dire le Président des Etats unis. Hélas, cette communauté internationale pourrait, une fois le dossier libyen clos, retrouver ses clivages.
Si la situation en Libye semble faire l’objet d’un consensus, il n’en est pas de même pour les autres sujets à l’ordre du jour. Le plus brûlant reste la demande de reconnaissance d’un Etat palestinien.
Ce vendredi, Mahmoud Abbas, président palestinien dépose à l'occasion de son allocution à l'Assemblée générale de l'ONU, une demande d'adhésion en tant que 194e Etat, membre des Nations unies.
Le chef de l’Etat ivoirien pour sa part se prononce demain à la tribune des débats. Il fera une adresse à l’ONU pour donner sa vision de l’évolution du monde pour la résolution des crises politiques.
Charles Sanga (Envoyé spécial)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a aussi autorisé vendredi, la création de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et que Ban Ki-moon vient de nommer le Britannique Ian Martin comme Représentant spécial de l'ONU pour ce pays.
S’adressant à ses pairs, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a salué la mobilisation de la communauté internationale. Après avoir appelé les Nations unies à accompagner « efficacement » la sortie de crise, Alassane Ouattara a souhaité que la Mission créée, réponde « rapidement aux préoccupations essentielles du peuple de Libye dans son combat vers la restauration de la sécurité, de la démocratie et d’une paix durable ». La Côte d’Ivoire réitère sa solidarité au peuple frère de Libye. La situation en Libye a mis en évidence l’importance de la protection des populations civiles dans les situations de crise. C’est un impératif. En Côte d’Ivoire comme en Libye, grâce à l’engagement concerté et sans ambigüité de la communauté internationale pour la protection des civils, la volonté du peuple a prévalu et son aspiration légitime a été respectée", s’est réjoui le président de la République avant d’appeler les nouvelles autorités à favoriser l’émergence de la démocratie qui veille au respect des droits de l’homme».
« La Libye est la preuve de ce que peut réaliser la communauté internationale lorsqu’elle est unie », devrait dire le Président des Etats unis. Hélas, cette communauté internationale pourrait, une fois le dossier libyen clos, retrouver ses clivages.
Si la situation en Libye semble faire l’objet d’un consensus, il n’en est pas de même pour les autres sujets à l’ordre du jour. Le plus brûlant reste la demande de reconnaissance d’un Etat palestinien.
Ce vendredi, Mahmoud Abbas, président palestinien dépose à l'occasion de son allocution à l'Assemblée générale de l'ONU, une demande d'adhésion en tant que 194e Etat, membre des Nations unies.
Le chef de l’Etat ivoirien pour sa part se prononce demain à la tribune des débats. Il fera une adresse à l’ONU pour donner sa vision de l’évolution du monde pour la résolution des crises politiques.
Charles Sanga (Envoyé spécial)
