Bouaké/ Rentrée universitaire 2011-2012 : Après neuf ans à Abidjan, l’Université retrouve ses bases
Une délégation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, conduite par son directeur de cabinet, prof. Abou Karamoko, a échangé, mardi 20 septembre, avec le personnel administratif, le service du Centre régional des œuvres universitaires de Bouaké (Crou-B) et avec le président de l’Université de Bouaké, Prof. Lazarre Poamé, dans le cadre de la reprise des cours au titre de l’année académique 2011-2012. Annoncée pour le mois d’octobre prochain où 21.000 étudiants sont attendus, la rentrée académique à venir marque ainsi le retour effectif de l’Université, après la crise militaro-politique de septembre 2002. Pour le Dircab du ministre de tutelle, « le processus de retour de l’université de Bouaké, délocalisée à Abidjan, sur ses basess est irréversible ». Selon lui, toutes les dispositions sont en train d’être prises pour que cela soit effectif, malgré le déficit de locaux constaté. Toutefois, a-t-il rassuré, des locaux seront loués pour permettre l’accueil des étudiants de Bouaké. A cet effet, le président de l’université de Bouaké, Pr. Lazarre Poamé, a tenu à indiquer que les locaux à louer pour pallier ce problème (six au total) sont, entre autres, le collège Mohamed VI avec une capacité de 2000 étudiants, le Collège Henry Poincaré (2000 étudiants), le Lycée américain (400 étudiants), le Collège Bambi (1000 étudiants). Aussi, le président fait savoir que des missions d’enseignement seront menées pour s’assurer du bon déroulement des cours. La directrice du Crou-B, Effi Fètè Rebecca Houphouët, pour sa part, a lancé un appel aux enseignants, aux personnels administratifs et techniques à « se rendre à Bouaké pour redonner vie à l’université » qui a perdu son lustre d’antan. Toutefois, elle a sollicité un financement de la part du gouvernement afin de permettre au Crou de Bouaké de faire face aux urgences. Par ailleurs, il a été également question, au cours de ces échanges, de la réhabilitation du campus 1, et de la délocalisation du campus 2, sans bâtisses et englouti dans la broussaille avec tous ses équipements et conduits électriques souterrains volés. Une étude de faisabilité de ce temple du savoir sera faite par le Bureau national d’études techniques et développement (Bnted), à hauteur de 150 millions FCFA.
DH DE BRAZZA
Une délégation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, conduite par son directeur de cabinet, prof. Abou Karamoko, a échangé, mardi 20 septembre, avec le personnel administratif, le service du Centre régional des œuvres universitaires de Bouaké (Crou-B) et avec le président de l’Université de Bouaké, Prof. Lazarre Poamé, dans le cadre de la reprise des cours au titre de l’année académique 2011-2012. Annoncée pour le mois d’octobre prochain où 21.000 étudiants sont attendus, la rentrée académique à venir marque ainsi le retour effectif de l’Université, après la crise militaro-politique de septembre 2002. Pour le Dircab du ministre de tutelle, « le processus de retour de l’université de Bouaké, délocalisée à Abidjan, sur ses basess est irréversible ». Selon lui, toutes les dispositions sont en train d’être prises pour que cela soit effectif, malgré le déficit de locaux constaté. Toutefois, a-t-il rassuré, des locaux seront loués pour permettre l’accueil des étudiants de Bouaké. A cet effet, le président de l’université de Bouaké, Pr. Lazarre Poamé, a tenu à indiquer que les locaux à louer pour pallier ce problème (six au total) sont, entre autres, le collège Mohamed VI avec une capacité de 2000 étudiants, le Collège Henry Poincaré (2000 étudiants), le Lycée américain (400 étudiants), le Collège Bambi (1000 étudiants). Aussi, le président fait savoir que des missions d’enseignement seront menées pour s’assurer du bon déroulement des cours. La directrice du Crou-B, Effi Fètè Rebecca Houphouët, pour sa part, a lancé un appel aux enseignants, aux personnels administratifs et techniques à « se rendre à Bouaké pour redonner vie à l’université » qui a perdu son lustre d’antan. Toutefois, elle a sollicité un financement de la part du gouvernement afin de permettre au Crou de Bouaké de faire face aux urgences. Par ailleurs, il a été également question, au cours de ces échanges, de la réhabilitation du campus 1, et de la délocalisation du campus 2, sans bâtisses et englouti dans la broussaille avec tous ses équipements et conduits électriques souterrains volés. Une étude de faisabilité de ce temple du savoir sera faite par le Bureau national d’études techniques et développement (Bnted), à hauteur de 150 millions FCFA.
DH DE BRAZZA