A la faveur des travaux de réhabilitation de l’Ures (Unité régionale de l’enseignement supérieur) de Daloa, les étudiants ont été vidés de leurs cités.
Les espoirs de voir l’Ures de Daloa devenir une université, grandissent chaque jour. Quelques jours seulement après la visite entreprise à l’Ures de Daloa par le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, c’est le directeur de la décentralisation des universités, N’Guessan Kouamé qui est revenu sur le terrain les 24 et 25 septembre. C’était pour faire l’état des infrastructures existantes. Première conséquence, les étudiants ont été vidés des cités pour d’autres travaux. Le séjour de N’Guessan a été meublé par des séances de travail sur l’Ures qui est la propriété de l’université. Il a fait la prospection de certains sites répertoriés dans la région. Pour le directeur de la décentralisation, des pourparlers peuvent être entrepris plus tard sur ce site où se trouve en ce moment le service civique. L’étape suivante a été le collège Diéty, ex-collège Acacias de Daloa. Là, Kouamé N’Guessan a apprécié la qualité d’accueil de cette école qui offre un meilleur cadre d’enseignement : « nous avons ensuite visité le collège Diéty qui présente fière allure et qui peut accueillir un bon nombre d’étudiants. Ce site représente un produit fini où il n’y a aucun travail de réhabilitation ni de réfection à faire. Il suffit qu’il y ait une convention d’achat ou de location entre le ministère et les propriétaires pour que la situation d’infrastructure d’accueil soit nettement améliorée ». Il n’a pas manqué de dire que les chances d’acquérir l’école forestière où il a fait escale avant d’arriver à Daloa étaient presque inexistantes, du fait de l’occupation de cette structure par des élèves des eaux et forêts en formation. Et d’affirmer que l’acquisition, des structures d’enseignement pour les étudiants, est un souci majeur pour le ministre qui aura sur ses bras un effectif énorme d’étudiants à Daloa, avec 3 promotions de bacheliers qui attendent la rentrée prochaine. Le directeur a ensuite annoncé la fermeture des Crou (cités universitaires) où des travaux de réfection s’effectueront pour recevoir les étudiants dans de bonnes conditions à la rentrée prochaine. « Ainsi, des travaux de destructions autour des cités débuteront-ils bientôt » a-t-il annoncé. Quant à l’église adventiste de Vavoua qu’il avait déjà visitée, M. Kouamé a dit qu’il appartient aux responsables locaux de l’Ures de poursuivre les démarches pour rendre compte de la possibilité de son acquisition. Tirant les conclusions de cette visite des lieux, il a dit qu’il n’y a pas de doute, l’Ures de Daloa tend à être une université et le décret peut sortir à tout moment avant que toutes les capacités d’accueil soient réunies. Il a tenu à annoncer que les responsables du Crou et de l’Ures auront à préciser au ministre ce qu’il aura à faire pour donner les coûts chiffrés. Quant à date de la rentrée, il dira qu’elle revient au ministre après appréciation des travaux en cours dans les différentes universités du pays. « Le ministre est pressé, mais il ne veut pas tomber dans la précipitation, car il faut créer de bonnes conditions de rentrée et d’accueil aux enseignants et aux étudiants », a-t-il dit en prédisant qu’il pense que toutes les universités seront ouvertes en même temps.
Bayo Fatim à Daloa
Les espoirs de voir l’Ures de Daloa devenir une université, grandissent chaque jour. Quelques jours seulement après la visite entreprise à l’Ures de Daloa par le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, c’est le directeur de la décentralisation des universités, N’Guessan Kouamé qui est revenu sur le terrain les 24 et 25 septembre. C’était pour faire l’état des infrastructures existantes. Première conséquence, les étudiants ont été vidés des cités pour d’autres travaux. Le séjour de N’Guessan a été meublé par des séances de travail sur l’Ures qui est la propriété de l’université. Il a fait la prospection de certains sites répertoriés dans la région. Pour le directeur de la décentralisation, des pourparlers peuvent être entrepris plus tard sur ce site où se trouve en ce moment le service civique. L’étape suivante a été le collège Diéty, ex-collège Acacias de Daloa. Là, Kouamé N’Guessan a apprécié la qualité d’accueil de cette école qui offre un meilleur cadre d’enseignement : « nous avons ensuite visité le collège Diéty qui présente fière allure et qui peut accueillir un bon nombre d’étudiants. Ce site représente un produit fini où il n’y a aucun travail de réhabilitation ni de réfection à faire. Il suffit qu’il y ait une convention d’achat ou de location entre le ministère et les propriétaires pour que la situation d’infrastructure d’accueil soit nettement améliorée ». Il n’a pas manqué de dire que les chances d’acquérir l’école forestière où il a fait escale avant d’arriver à Daloa étaient presque inexistantes, du fait de l’occupation de cette structure par des élèves des eaux et forêts en formation. Et d’affirmer que l’acquisition, des structures d’enseignement pour les étudiants, est un souci majeur pour le ministre qui aura sur ses bras un effectif énorme d’étudiants à Daloa, avec 3 promotions de bacheliers qui attendent la rentrée prochaine. Le directeur a ensuite annoncé la fermeture des Crou (cités universitaires) où des travaux de réfection s’effectueront pour recevoir les étudiants dans de bonnes conditions à la rentrée prochaine. « Ainsi, des travaux de destructions autour des cités débuteront-ils bientôt » a-t-il annoncé. Quant à l’église adventiste de Vavoua qu’il avait déjà visitée, M. Kouamé a dit qu’il appartient aux responsables locaux de l’Ures de poursuivre les démarches pour rendre compte de la possibilité de son acquisition. Tirant les conclusions de cette visite des lieux, il a dit qu’il n’y a pas de doute, l’Ures de Daloa tend à être une université et le décret peut sortir à tout moment avant que toutes les capacités d’accueil soient réunies. Il a tenu à annoncer que les responsables du Crou et de l’Ures auront à préciser au ministre ce qu’il aura à faire pour donner les coûts chiffrés. Quant à date de la rentrée, il dira qu’elle revient au ministre après appréciation des travaux en cours dans les différentes universités du pays. « Le ministre est pressé, mais il ne veut pas tomber dans la précipitation, car il faut créer de bonnes conditions de rentrée et d’accueil aux enseignants et aux étudiants », a-t-il dit en prédisant qu’il pense que toutes les universités seront ouvertes en même temps.
Bayo Fatim à Daloa
