Rendre compte aux Ivoiriens des actions majeures que les membres du gouvernement ont posées et mises en œuvre cent (100) jours après la formation du Gouvernement du 1er juin 2011", tel est l’objectif du deuxième séminaire gouvernemental qui va se tenir du 10 au 11 octobre prochain.
Après avoir défini la matrice d’actions prioritaires au terme du premier séminaire tenu les 4 et 5 juillet dernier, l’heure est venue pour le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro de faire l’évaluation. Les trente six (36) ministres que compte le Gouvernement auront à présenter chacun, un document-bilan. Ce bilan qui doit être contenu dans un document de trois pages, doit faire le point des activités mises en œuvre au titre de chaque ministère. L’accent doit être mis sur les activités menées dans le cadre du Programme de travail gouvernemental (Ptg). Ainsi, les actions concrètes menées en faveur des populations ivoiriennes, les infrastructures effectivement réalisées ou amorcées, les travaux effectivement réalisés, doivent entre autres être mis en exergue. Le bilan doit, en outre, mentionner les contraintes et difficultés qui ont freiné la mise en œuvre des activités (en particulier les activités programmées qui n’ont pu connaître un début de réalisation ou ont pris un retard dans leur mise en œuvre). Les perspectives doivent également figurer dans la troisième partie de ce document. Il s’agira de noter les perspectives pour une reprise des activités qui connaissent des blocages, et pour une bonne poursuite de la mise en œuvre des activités prévues. Le séminaire sera suivi d’un conseil des ministres spécial le 12 octobre. Ce conseil étudiera les actes du séminaire, qui constituent le résultat de la première évaluation. En dehors des membres du gouvernement, le séminaire sera suivi par les membres du comité scientifique et du comité d’organisation en vue de préparer les comptes-rendus et conclusions du séminaire.
L’examen de passage des ministres
Les lundi 10 et mardi 11 octobre prochains, le gouvernement ivoirien va tenir, à Abidjan, un séminaire pour dresser le bilan de ses 100 jours d’activités. Et ce, environ deux mois après le premier séminaire pour définir la matrice d’actions de chaque ministère. Le gouvernement se retrouvera à nouveau, sous la présidence du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour une évaluation précise des 14 axes stratégiques qui devaient guider les plans d’actions sectoriels des 35 ministres du gouvernement, tels qu’adoptés en conseil des ministres, le 3 juin 2011. Notamment, entre autres, assurer la sécurité des personnes et des biens au plan national, la réconciliation nationale et la cohésion sociale ; promouvoir la bonne gouvernance ; assurer la création d’emplois pour les jeunes et renforcer la lutte contre la pauvreté. Deux mois après, où en est-on ? C’est à cette question que chaque ministre devra répondre au cours d’une sorte d’audition face au Premier ministre qui agit sous la houlette du président de la République. Ce grand oral qui intervient à quelques semaines de la tenue des élections législatives est plus que déterminant pour la suite. Puisque des indiscrétions font état de ce qu’au sortir des législatives, le gouvernement pourrait connaître un remaniement, en fonction de la maîtrise du terrain par les uns et les autres.
Jules Claver Aka et Eddy PEHE
Après avoir défini la matrice d’actions prioritaires au terme du premier séminaire tenu les 4 et 5 juillet dernier, l’heure est venue pour le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro de faire l’évaluation. Les trente six (36) ministres que compte le Gouvernement auront à présenter chacun, un document-bilan. Ce bilan qui doit être contenu dans un document de trois pages, doit faire le point des activités mises en œuvre au titre de chaque ministère. L’accent doit être mis sur les activités menées dans le cadre du Programme de travail gouvernemental (Ptg). Ainsi, les actions concrètes menées en faveur des populations ivoiriennes, les infrastructures effectivement réalisées ou amorcées, les travaux effectivement réalisés, doivent entre autres être mis en exergue. Le bilan doit, en outre, mentionner les contraintes et difficultés qui ont freiné la mise en œuvre des activités (en particulier les activités programmées qui n’ont pu connaître un début de réalisation ou ont pris un retard dans leur mise en œuvre). Les perspectives doivent également figurer dans la troisième partie de ce document. Il s’agira de noter les perspectives pour une reprise des activités qui connaissent des blocages, et pour une bonne poursuite de la mise en œuvre des activités prévues. Le séminaire sera suivi d’un conseil des ministres spécial le 12 octobre. Ce conseil étudiera les actes du séminaire, qui constituent le résultat de la première évaluation. En dehors des membres du gouvernement, le séminaire sera suivi par les membres du comité scientifique et du comité d’organisation en vue de préparer les comptes-rendus et conclusions du séminaire.
L’examen de passage des ministres
Les lundi 10 et mardi 11 octobre prochains, le gouvernement ivoirien va tenir, à Abidjan, un séminaire pour dresser le bilan de ses 100 jours d’activités. Et ce, environ deux mois après le premier séminaire pour définir la matrice d’actions de chaque ministère. Le gouvernement se retrouvera à nouveau, sous la présidence du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour une évaluation précise des 14 axes stratégiques qui devaient guider les plans d’actions sectoriels des 35 ministres du gouvernement, tels qu’adoptés en conseil des ministres, le 3 juin 2011. Notamment, entre autres, assurer la sécurité des personnes et des biens au plan national, la réconciliation nationale et la cohésion sociale ; promouvoir la bonne gouvernance ; assurer la création d’emplois pour les jeunes et renforcer la lutte contre la pauvreté. Deux mois après, où en est-on ? C’est à cette question que chaque ministre devra répondre au cours d’une sorte d’audition face au Premier ministre qui agit sous la houlette du président de la République. Ce grand oral qui intervient à quelques semaines de la tenue des élections législatives est plus que déterminant pour la suite. Puisque des indiscrétions font état de ce qu’au sortir des législatives, le gouvernement pourrait connaître un remaniement, en fonction de la maîtrise du terrain par les uns et les autres.
Jules Claver Aka et Eddy PEHE