Dérives des éléments Frci/ Ministre Paul Koffi Koffi prévient : “Les sanctions vont se poursuivre”

Dérives des éléments Frci/ Ministre Paul Koffi Koffi prévient :
“Les sanctions vont se poursuivre”
Le ministre délégué chargé de la Défense a procédé à l’installation de la brigade de sécurité de la gendarmerie chargée de la sécurisation de la ville d’Abidjan, le mercredi dernier. Après cette cérémonie, le ministre Paul Koffi a levé un coin du voile sur les grandes mesures de sécurité prises par le gouvernement. Il était l’invité du journal télévisé de Rti 1. Le responsable de la défense a signifié d’entrée que les auteurs des dérives de Bingerville ont été sanctionnés. « Les auteurs du gap de Bingerville ont été mis aux arrêts », a précisé le ministre. Et Paul Koffi Koffi d’ajouter : «Ces sanctions qui commencent vont se poursuivre et le chef de l’Etat et le Premier ministre l’ont dit, il faut que les chefs tiennent leurs hommes sur le terrain et nous aussi tenons les chefs. Il faut que chacun prenne ses responsabilités », a-t-il signifié. Et le ministre de donner des précisions sur la mission de la brigade. « L’unité que nous avons installée est spécialisée dans le grand banditisme. N’oublions pas que la gendarmerie est la force de catégorie n°2. La première force c’est la police. Cette brigade a pour mission de sécuriser les populations à deux niveaux. Le premier niveau c’est une présence physique ; cela rassure les populations. Vous aurez des gendarmes aux différents carrefours de la ville, des patrouilles motorisées. Cette unité fera du renseignement au deuxième niveau. C’est tout cela qui constitue l’unité spéciale au sein de la gendarmerie qui comprend 900 hommes dont 12 officiers », a expliqué le ministre délégué à la Défense. Au sujet de l’opération de sécurité qui sera menée, Paul Koffi Koffi a précisé que la brigade va quadriller la ville d’Abidjan en cinq grandes zones. Autre préoccupation des populations, les dérives de certains éléments des Forces républicaines. Sur la question, l’invité du JT de Rti 1 a donné les raisons des impairs commis par ces hommes en armes. « La raisons des gaps c’est que leurs auteurs sont des personnes qui ne sont pas habilitées à assurer la sécurité publique. Il s’agit d’un métier qui relève de la gendarmerie et de la police ».

JERÔME N’DRI