Chers Compatriotes,
Chaque année, depuis 1981, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le monde entier célèbre, le 16 Octobre, la Journée Mondiale de l’Alimentation autour d’un thème central.
Le thème retenu cette année pour la célébration de la 31ème édition de la Journée Mondiale de l’Alimentation est : « Prix des denrées alimentaires - De la crise à la stabilité ».
Selon la FAO, les prix alimentaires ont atteint un niveau historique en janvier 2011 et risquent de continuer à augmenter. Les prix ont accru de 3,4% par rapport à décembre 2010, pour atteindre 231 points, "son plus haut niveau" sur l`indice établi par la FAO en 1990. Cette situation pourrait aggraver la situation sociale déjà précaire dans les pays pauvres.
Selon l’ONG internationale Oxfam, si la tendance actuelle se maintien, les prix des denrées alimentaires doubleront d`ici 2030.
Il est donc urgent pour les pays en développement d’envisager des solutions durables pour stabiliser ces prix.
Chers compatriotes,
Ces dernières années, l’augmentation vertigineuse des prix des denrées alimentaires est essentiellement due des catastrophes naturelles telles que les sécheresses, les inondations, les incendies, les infestations de ravageurs, les guerres et les conflits internes.
En Côte d’Ivoire, la crise postélectorale a occasionné une hausse importante des prix des denrées alimentaires du fait de la perturbation du système de production. Notamment à l’Ouest d’où provient 57% de notre production de riz local.
D’autres bouleversements imprévus, comme l’effondrement des systèmes financiers et économiques, ont également conduit à des situations d`urgence qui ont, elles aussi, des retombées négatives sur les populations en général et les ménages vulnérables en particulier.
La question qui nous ait posé est donc de savoir comment maîtriser les prix des denrées alimentaires lorsque ces crises surviennent ou tout au moins, comment s’en prémunir ?
Pour la Côte d’Ivoire, il s’agit de développer des mécanismes, notamment institutionnels, pour prévenir les crises alimentaires et contenir les inflations et faire face à la crise de la hausse des prix des denrées alimentaires.
Aussi, les Ministres en charge de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, en étroite collaboration avec les autres Départements ministériels concernés par la sécurité alimentaire, envisagent-ils les approches stratégiques suivantes :
1. les investissements dans l’agriculture vivrière pour limiter la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, pour assurer durablement par nos propres productions la sécurité alimentaire de notre pays, voir notre souveraineté alimentaire.
En effet, la Côte d’Ivoire notre pays, dispose des conditions pédoclimatiques nécessaires pour produire en général le maximum de ce qu’il faut pour nourrir sa population et même exporter le surplus de production dans la sous- région. C’est dans ce cadre que le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) a été adopté en Conseil des Ministres. Et le Gouvernement travaille à l’opérationnalisation de ce programme pour une mise en œuvre dès 2012.
Nous envisageons également :
2. la mise en place d’un Dispositif de suivi de la situation alimentaire et nutritionnelle.
Dans le contexte national de réalisation d’une bonne gestion de la gouvernance de la sécurité alimentaire, des objectifs de réduction de la pauvreté et d’intégration sous-régionale, la Côte d’Ivoire a entrepris de se doter d’un cadre opérationnel de concertation intégré, multisectoriel et pérenne de suivi et d’analyse de sa situation alimentaire et nutritionnelle. Ceci permettrait de mieux réguler et planifier les interventions en matière de sécurité alimentaire et de nutrition.
Ce faisant, ce Dispositif de Suivi de la Situation Alimentaire et Nutritionnelle en Côte d’Ivoire sera l’outil indispensable de veille et d’éveil en vue de la prévention et de la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles qui surviendraient.
3. le développement de mécanismes d’adaptation aux changements climatiques qui conduit à une vigilance accrue et permanente, et à plus d’expertises dans la protection de notre environnement.
Chers compatriotes, à l’occasion de cette 31ème Journée Mondiale de l’Alimentation, le Gouvernement réaffirme encore une fois, qu’atteindre la sécurité alimentaire, c’est-à-dire disposer en Côte d’Ivoire d’une production alimentaire sur toute l’année à des prix accessibles et stabilisés, est une priorité nationale.
Je vous remercie.
Chaque année, depuis 1981, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le monde entier célèbre, le 16 Octobre, la Journée Mondiale de l’Alimentation autour d’un thème central.
Le thème retenu cette année pour la célébration de la 31ème édition de la Journée Mondiale de l’Alimentation est : « Prix des denrées alimentaires - De la crise à la stabilité ».
Selon la FAO, les prix alimentaires ont atteint un niveau historique en janvier 2011 et risquent de continuer à augmenter. Les prix ont accru de 3,4% par rapport à décembre 2010, pour atteindre 231 points, "son plus haut niveau" sur l`indice établi par la FAO en 1990. Cette situation pourrait aggraver la situation sociale déjà précaire dans les pays pauvres.
Selon l’ONG internationale Oxfam, si la tendance actuelle se maintien, les prix des denrées alimentaires doubleront d`ici 2030.
Il est donc urgent pour les pays en développement d’envisager des solutions durables pour stabiliser ces prix.
Chers compatriotes,
Ces dernières années, l’augmentation vertigineuse des prix des denrées alimentaires est essentiellement due des catastrophes naturelles telles que les sécheresses, les inondations, les incendies, les infestations de ravageurs, les guerres et les conflits internes.
En Côte d’Ivoire, la crise postélectorale a occasionné une hausse importante des prix des denrées alimentaires du fait de la perturbation du système de production. Notamment à l’Ouest d’où provient 57% de notre production de riz local.
D’autres bouleversements imprévus, comme l’effondrement des systèmes financiers et économiques, ont également conduit à des situations d`urgence qui ont, elles aussi, des retombées négatives sur les populations en général et les ménages vulnérables en particulier.
La question qui nous ait posé est donc de savoir comment maîtriser les prix des denrées alimentaires lorsque ces crises surviennent ou tout au moins, comment s’en prémunir ?
Pour la Côte d’Ivoire, il s’agit de développer des mécanismes, notamment institutionnels, pour prévenir les crises alimentaires et contenir les inflations et faire face à la crise de la hausse des prix des denrées alimentaires.
Aussi, les Ministres en charge de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, en étroite collaboration avec les autres Départements ministériels concernés par la sécurité alimentaire, envisagent-ils les approches stratégiques suivantes :
1. les investissements dans l’agriculture vivrière pour limiter la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, pour assurer durablement par nos propres productions la sécurité alimentaire de notre pays, voir notre souveraineté alimentaire.
En effet, la Côte d’Ivoire notre pays, dispose des conditions pédoclimatiques nécessaires pour produire en général le maximum de ce qu’il faut pour nourrir sa population et même exporter le surplus de production dans la sous- région. C’est dans ce cadre que le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) a été adopté en Conseil des Ministres. Et le Gouvernement travaille à l’opérationnalisation de ce programme pour une mise en œuvre dès 2012.
Nous envisageons également :
2. la mise en place d’un Dispositif de suivi de la situation alimentaire et nutritionnelle.
Dans le contexte national de réalisation d’une bonne gestion de la gouvernance de la sécurité alimentaire, des objectifs de réduction de la pauvreté et d’intégration sous-régionale, la Côte d’Ivoire a entrepris de se doter d’un cadre opérationnel de concertation intégré, multisectoriel et pérenne de suivi et d’analyse de sa situation alimentaire et nutritionnelle. Ceci permettrait de mieux réguler et planifier les interventions en matière de sécurité alimentaire et de nutrition.
Ce faisant, ce Dispositif de Suivi de la Situation Alimentaire et Nutritionnelle en Côte d’Ivoire sera l’outil indispensable de veille et d’éveil en vue de la prévention et de la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles qui surviendraient.
3. le développement de mécanismes d’adaptation aux changements climatiques qui conduit à une vigilance accrue et permanente, et à plus d’expertises dans la protection de notre environnement.
Chers compatriotes, à l’occasion de cette 31ème Journée Mondiale de l’Alimentation, le Gouvernement réaffirme encore une fois, qu’atteindre la sécurité alimentaire, c’est-à-dire disposer en Côte d’Ivoire d’une production alimentaire sur toute l’année à des prix accessibles et stabilisés, est une priorité nationale.
Je vous remercie.