Partenariat / Cissé Bacongo aux acteurs du secteur privé : ‘’Faisons de la recherche scientifique le moteur du développement’’

La commission paritaire de suivi des résolutions et des recommandations du séminaire de partenariat ministère de l’Enseignement supérieur/Secteur privé s’est réunie le jeudi 13 octobre 2011 à l’hôtel Tiama au Plateau. Au centre des travaux, l’évaluation des acquis et perspectives de cette commission mise en place en 2007. A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Cissé Ibrahima Bacongo, a souligné que son département est confronté, entre autres urgences, au défi de faire de la recherche scientifique, un levier de la relance économique post-crise. Et ce, en appuyant la compétitivité du secteur privé. «L’objectif du gouvernement du président Alassane Ouattara de donner du travail à la quasi-totalité des jeunes ivoiriens, nous impose un autre défi à relever. Celui de mettre à la disposition du secteur privé du personnel compétent. Des domaines prioritaires de recherche ont été identifiés. Dans chacun de ces domaines, des consortiums recherche/entreprise doivent être créés afin de permettre la prise en compte des besoins du secteur privé. Mais, comme je l’ai dit lors de nos visites aux structures patronales dont la CGECI et la CCI-CI, les 18 et 22 juillet 2011, nous devons ensemble faire de la recherche scientifique le moteur de développement », a souhaité le ministre Cissé Bacongo. Cette journée d’évaluation a été marquée par quatre communications dont la première a été animée par Me Hoégah. Si l’on en croit le président de la commission paritaire qui avait à ses côtés le premier vice-président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), M. Bernard N’Doumi, le bilan « n’est pas très élogieux ». C’est pourquoi, tout en se félicitant des chantiers du ministre Cissé Bacongo pour assainir le milieu universitaire, il a appelé les responsables d’universités et instituts de formation à « offrir des services marchants et à gérer avec des indicateurs de performances afin d’adapter véritablement l’offre de formation aux besoins du secteur privé».
M.T.T