Au cœur de la première institution du pays, deux proches du natif de Kong ne lésinent plus sur les moyens pour se livrer un combat dont les conséquences pourraient s’avérer préjudiciables.
Ce n’est pas le parfait amour entre le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République, Amadou Gon Coulibaly et Amon Tanoh, directeur du cabinet du Président de la République. L’origine du conflit Amadou Gon – Amon Tanoh remonte au dernier congrès du RDR. Au cours de ces assises, Alassane Ouattara, alors président de ce parti, avait déclaré face aux congressistes : « désormais, appelez Marcel ‘’mon général’’ ». Selon les pro-Marcel cela signifiait pour le président Ouattara que le poste de secrétaire général du RDR devait revenir à Marcel Amon Tanoh au détriment d’Henriette Diabaté. Cela a suffi, assure-t-on, pour déclencher la colère d’Amadou Gon. Au finish, Marcel Amon Tanoh n’a pu être nommé SG. Henriette Diabaté a été reconduite, avec comme adjoint direct et opérationnel … Amadou Gon Coulibaly. Un poste taillé sur mesure d’adjoint et de numéro 4 avait été créé pour Marcel Amon Tanoh. Depuis lors, une atmosphère de suspicion, alimentée par les ambitions et les rivalités créées par les partisans des uns et des autres, s’est installée entre les deux personnalités. Lors de la passe d’armes Amadou Gon-Bacongo dans la période de précampagne, les observateurs les plus avisés ont perçu que Bacongo n’était pas le problème, mais qu’il s’agissait plutôt du prolongement de la guéguerre Gon-Amon puisque le patron de la campagne de tout Abidjan était l’ex-ministre. Marcher donc sur les plates-bandes d’un com’zone, sous les ordres d’Amon Tanoh, c’est forcément provoquer celui-ci. Investi et installé au pouvoir à la suite d’une crise postélectorale qui aura duré plus de cinq (5) mois, le président Ouattara n’a pas hésité à réparer le ‘’tort’’ causé à Marcel Amon Tanoh lors du congrès du RDR en le nommant directeur de cabinet de la présidence de la République. A ce titre, c’est lui qui a préparé la première visite du chef de l’Etat au palais présidentiel, après le 11 avril 2011. Par la suite, les choses vont se compliquer entre lui et le secrétaire général de la présidence, notamment dans l’organisation de la cérémonie d’investiture du 21 Mai dernier à Yamoussoukro, au moment du choix des différentes délégations des partis politiques et de la société civile. Marcel Amon Tanoh, désigné président du comité d’organisation de cette cérémonie, aurait rejeté des propositions d’Amadou Gon. Ulcérés, les partisans du maire de la cité du Poro, sont eux aussi montés au créneau pour dénoncer la mauvaise organisation de cette cérémonie d’investiture du président de la République. Lorsque la nomination d’un proche de Marcel Amon Tanoh au poste d’ambassadeur lui a été soufflée, « le lion » s’est empressé d’opposer à son tour, un refus catégorique. Finalement, le SG de la présidence aurait cédé, mais exigé et obtenu en retour que certains de ses hommes en tirent également profit. L’on rapporte également la crise des bureaux. Le bureau du directeur de cabinet est à côté de celui du Président de la République, au Palais présidentiel au Plateau. L’entourage du ministre Amon Tanoh reproche la tentative du SG d’occuper les bureaux destinés au directeur de cabinet. La suspicion entre les deux, dans les attributions et compétences, notamment au niveau de la passation des marchés, a conduit Papa Roméo à confier tous les dossiers au service financier. Aux dernières nouvelles, le directeur de cabinet se verrait bien, Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères dans le prochain gouvernement. Un retour au gouvernement, à travers ce ministère prestigieux et de souveraineté qui l’éloignerait du Palais présidentiel et du « lion ». L’on apprend que cette ambition n’est pas étrangère aux mauvais rapports entretenus avec le ministre Gervais Kakou, lors des préparatifs de la cérémonie d’investiture du 21 Mai dernier. Vivement la paix des braves, et l’entente presque cordiale entre ces deux lieutenants de Ouattara !
Géneviève K et Ismaël Dembélé
Ce n’est pas le parfait amour entre le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République, Amadou Gon Coulibaly et Amon Tanoh, directeur du cabinet du Président de la République. L’origine du conflit Amadou Gon – Amon Tanoh remonte au dernier congrès du RDR. Au cours de ces assises, Alassane Ouattara, alors président de ce parti, avait déclaré face aux congressistes : « désormais, appelez Marcel ‘’mon général’’ ». Selon les pro-Marcel cela signifiait pour le président Ouattara que le poste de secrétaire général du RDR devait revenir à Marcel Amon Tanoh au détriment d’Henriette Diabaté. Cela a suffi, assure-t-on, pour déclencher la colère d’Amadou Gon. Au finish, Marcel Amon Tanoh n’a pu être nommé SG. Henriette Diabaté a été reconduite, avec comme adjoint direct et opérationnel … Amadou Gon Coulibaly. Un poste taillé sur mesure d’adjoint et de numéro 4 avait été créé pour Marcel Amon Tanoh. Depuis lors, une atmosphère de suspicion, alimentée par les ambitions et les rivalités créées par les partisans des uns et des autres, s’est installée entre les deux personnalités. Lors de la passe d’armes Amadou Gon-Bacongo dans la période de précampagne, les observateurs les plus avisés ont perçu que Bacongo n’était pas le problème, mais qu’il s’agissait plutôt du prolongement de la guéguerre Gon-Amon puisque le patron de la campagne de tout Abidjan était l’ex-ministre. Marcher donc sur les plates-bandes d’un com’zone, sous les ordres d’Amon Tanoh, c’est forcément provoquer celui-ci. Investi et installé au pouvoir à la suite d’une crise postélectorale qui aura duré plus de cinq (5) mois, le président Ouattara n’a pas hésité à réparer le ‘’tort’’ causé à Marcel Amon Tanoh lors du congrès du RDR en le nommant directeur de cabinet de la présidence de la République. A ce titre, c’est lui qui a préparé la première visite du chef de l’Etat au palais présidentiel, après le 11 avril 2011. Par la suite, les choses vont se compliquer entre lui et le secrétaire général de la présidence, notamment dans l’organisation de la cérémonie d’investiture du 21 Mai dernier à Yamoussoukro, au moment du choix des différentes délégations des partis politiques et de la société civile. Marcel Amon Tanoh, désigné président du comité d’organisation de cette cérémonie, aurait rejeté des propositions d’Amadou Gon. Ulcérés, les partisans du maire de la cité du Poro, sont eux aussi montés au créneau pour dénoncer la mauvaise organisation de cette cérémonie d’investiture du président de la République. Lorsque la nomination d’un proche de Marcel Amon Tanoh au poste d’ambassadeur lui a été soufflée, « le lion » s’est empressé d’opposer à son tour, un refus catégorique. Finalement, le SG de la présidence aurait cédé, mais exigé et obtenu en retour que certains de ses hommes en tirent également profit. L’on rapporte également la crise des bureaux. Le bureau du directeur de cabinet est à côté de celui du Président de la République, au Palais présidentiel au Plateau. L’entourage du ministre Amon Tanoh reproche la tentative du SG d’occuper les bureaux destinés au directeur de cabinet. La suspicion entre les deux, dans les attributions et compétences, notamment au niveau de la passation des marchés, a conduit Papa Roméo à confier tous les dossiers au service financier. Aux dernières nouvelles, le directeur de cabinet se verrait bien, Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères dans le prochain gouvernement. Un retour au gouvernement, à travers ce ministère prestigieux et de souveraineté qui l’éloignerait du Palais présidentiel et du « lion ». L’on apprend que cette ambition n’est pas étrangère aux mauvais rapports entretenus avec le ministre Gervais Kakou, lors des préparatifs de la cérémonie d’investiture du 21 Mai dernier. Vivement la paix des braves, et l’entente presque cordiale entre ces deux lieutenants de Ouattara !
Géneviève K et Ismaël Dembélé