Chers compatriotes, Chères sœurs du Monde rural,
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, célèbre tous les 15 Octobre, la Journée Mondiale de la Femme Rurale. Décrétée depuis 1996 par l’organisation des Nations Unies, cette journée est une occasion de mémoire et de reconnaissance des mérites de la femme rurale pour sa contribution diverse et significative au processus de développement économique et à l’équilibre social. Elle est aussi une opportunité pour mieux appréhender les problèmes de la femme rurale et y apporter des réponses idoines.
En tant qu’instrument de développement et créatrice de richesses, la femme rurale contribue énormément au bien-être des familles et au-delà, à la croissance des économies rurales, voire nationales. Selon une étude des Nations Unies, 70% de la production vivrière, 50% de l’élevage et 60% de la commercialisation des produits agricoles en Afrique sont le fait de la femme rurale.
Particulièrement en Côte d’Ivoire, d’après le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 1998, même si dans le secteur agricole, seulement 25% des chefs d’exploitation sont des femmes et que le revenu de la femme représente en moyenne 22% de celui de l’homme, la production vivrière qui représente 70% de la valeur ajoutée agricole et la sécurité alimentaire sont assurées par la femme. Son accession à la propriété foncière demeure encore un vœu pieux. Le Gouvernement travaille dans le sens de réparer cette injustice.
Les Institutions de Formation et d’Education Féminine sont à la disposition de la femme afin de bouter hors de la Côte d’Ivoire l’analphabétisme rurale. Le Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, a initié, au cours du mois de septembre 2011, une formation à l’attention de cinq (5) groupements féminins issus de coopératives afin de leur donner des outils nécessaires à une meilleure gestion des leurs activités.
Plus la femme du milieu rural maîtrise les mécanismes de production, mieux elle contribue de façon significative, à la sauvegarde de la sécurité alimentaire.
Le Gouvernement mesure la forte implication de la femme rurale dans la recherche de l’autosuffisance alimentaire ; particulièrement celle qui s’active dans la production de riz. Aussi, à l’endroit de celle-ci, recommande –t-il une amplification des initiatives à l’effet de permettre à la Côte d’Ivoire d’être autosuffisante en riz.
La satisfaction des besoins alimentaires sans cesse croissants des populations s’impose comme un défi à la femme rurale. Elle exige de ce fait un cadre de sérénité et de quiétude, d’où la nécessité de la restauration de la paix et de la cohésion sociale.
Dans ce contexte, il est aujourd’hui question, à l’échelle nationale, de réconcilier la Côte d’ivoire avec elle-même. C’est pourquoi le thème national de la Journée Mondiale de la Femme Rurale s’intitule « Rôle de la Femme Rurale dans la réconciliation nationale ». Ce thème est évocateur pour la Côte d’Ivoire en ce qu’elle met au cœur du processus de rétablissement de la paix et de la cohésion sociale, la femme rurale, celle-là même qui a été une victime majeure des crises.
Rien ne peut se construire en Côte d’Ivoire sans l’apport de toutes ces femmes, qui très tôt le matin, organisent leur quotidien à partir du travail et de l’objectif qu’elles se sont assignés : lutter contre la pauvreté.
Nous n’avons pas suffisamment démontré à la face du monde, à quel point leur implication dans la restauration de la cohésion sociale a été fondamentale pour la Côte d’Ivoire. Elles ont défié la pluie, le vent, le racket, les braquages, les violences et l’ingratitude. Elles n’ont jamais baissé les bras. Honneur à elles.
Le Gouvernement depuis le 1er juin, dans sa politique de développement des activités socio-économiques de la femme, met à la disposition de la femme rurale, un fond « Femme et Développement », qui servira à l’accompagner dans la mesure de ses possibilités. La Banque de la Femme est à l’étude, et c‘est ensemble, que nous éloignerons de la Côte d’Ivoire, les limites de la pauvreté.
Que cette journée se présente pour la femme rurale, comme une journée de l’espoir et de projection dans l’avenir pour une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même.
Vive la femme du Monde rural
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, célèbre tous les 15 Octobre, la Journée Mondiale de la Femme Rurale. Décrétée depuis 1996 par l’organisation des Nations Unies, cette journée est une occasion de mémoire et de reconnaissance des mérites de la femme rurale pour sa contribution diverse et significative au processus de développement économique et à l’équilibre social. Elle est aussi une opportunité pour mieux appréhender les problèmes de la femme rurale et y apporter des réponses idoines.
En tant qu’instrument de développement et créatrice de richesses, la femme rurale contribue énormément au bien-être des familles et au-delà, à la croissance des économies rurales, voire nationales. Selon une étude des Nations Unies, 70% de la production vivrière, 50% de l’élevage et 60% de la commercialisation des produits agricoles en Afrique sont le fait de la femme rurale.
Particulièrement en Côte d’Ivoire, d’après le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 1998, même si dans le secteur agricole, seulement 25% des chefs d’exploitation sont des femmes et que le revenu de la femme représente en moyenne 22% de celui de l’homme, la production vivrière qui représente 70% de la valeur ajoutée agricole et la sécurité alimentaire sont assurées par la femme. Son accession à la propriété foncière demeure encore un vœu pieux. Le Gouvernement travaille dans le sens de réparer cette injustice.
Les Institutions de Formation et d’Education Féminine sont à la disposition de la femme afin de bouter hors de la Côte d’Ivoire l’analphabétisme rurale. Le Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, a initié, au cours du mois de septembre 2011, une formation à l’attention de cinq (5) groupements féminins issus de coopératives afin de leur donner des outils nécessaires à une meilleure gestion des leurs activités.
Plus la femme du milieu rural maîtrise les mécanismes de production, mieux elle contribue de façon significative, à la sauvegarde de la sécurité alimentaire.
Le Gouvernement mesure la forte implication de la femme rurale dans la recherche de l’autosuffisance alimentaire ; particulièrement celle qui s’active dans la production de riz. Aussi, à l’endroit de celle-ci, recommande –t-il une amplification des initiatives à l’effet de permettre à la Côte d’Ivoire d’être autosuffisante en riz.
La satisfaction des besoins alimentaires sans cesse croissants des populations s’impose comme un défi à la femme rurale. Elle exige de ce fait un cadre de sérénité et de quiétude, d’où la nécessité de la restauration de la paix et de la cohésion sociale.
Dans ce contexte, il est aujourd’hui question, à l’échelle nationale, de réconcilier la Côte d’ivoire avec elle-même. C’est pourquoi le thème national de la Journée Mondiale de la Femme Rurale s’intitule « Rôle de la Femme Rurale dans la réconciliation nationale ». Ce thème est évocateur pour la Côte d’Ivoire en ce qu’elle met au cœur du processus de rétablissement de la paix et de la cohésion sociale, la femme rurale, celle-là même qui a été une victime majeure des crises.
Rien ne peut se construire en Côte d’Ivoire sans l’apport de toutes ces femmes, qui très tôt le matin, organisent leur quotidien à partir du travail et de l’objectif qu’elles se sont assignés : lutter contre la pauvreté.
Nous n’avons pas suffisamment démontré à la face du monde, à quel point leur implication dans la restauration de la cohésion sociale a été fondamentale pour la Côte d’Ivoire. Elles ont défié la pluie, le vent, le racket, les braquages, les violences et l’ingratitude. Elles n’ont jamais baissé les bras. Honneur à elles.
Le Gouvernement depuis le 1er juin, dans sa politique de développement des activités socio-économiques de la femme, met à la disposition de la femme rurale, un fond « Femme et Développement », qui servira à l’accompagner dans la mesure de ses possibilités. La Banque de la Femme est à l’étude, et c‘est ensemble, que nous éloignerons de la Côte d’Ivoire, les limites de la pauvreté.
Que cette journée se présente pour la femme rurale, comme une journée de l’espoir et de projection dans l’avenir pour une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même.
Vive la femme du Monde rural