Le président de la République, Alassane Ouattara était avant-hier à Bamako pour une visite de travail. Au cours de son séjour, il a rencontré son homologue malien, Amadou Toumani Touré. Devant le président malien, le chef d’Etat a estimé que son pays est sur la bonne voie après la crise postélectorale et ne tardera pas à atteindre une bonne croissance économique.
Je voudrais remercier le président du Mali, Amadou Toumani Touré, lui dire combien J’ai été heureux de passer cette journée à Bamako. En fait je devrais venir ici plutôt mais le calendrier m’a amené à faire cette rencontre aujourd’hui. J’aimerais lui dire dans quel état d’esprit je suis. Si je devrais vous dire la vérité, j’ai envie de ne pas partir. J’ai envie de rester ici chez moi à Bamako. Merci pour votre soutien pour tout ce qui nous ai arrivé, surtout pour le soutien du peule malien qui traduit la fraternité entre les Ivoiriens et les Maliens. La crise électorale a été difficile non seulement pour la Côte d’Ivoire mais pour les pays voisins et amis tels que le Mali. Je suis venu à Bamako salué mon frère, lui dire toute ma gratitude et lui demander de transmettre cette reconnaissance au peuple malien. Mais également de l’assurer que la Côte d’Ivoire est maintenant au travail et que la réconciliation est en marche. Parce que comme j’ai l’ai dit à mes compatriotes, malgré la manière dont les choses se sont passées après les élections, Alassane Ouattara est le président de tous les Ivoiriens sans exclusion ni discrimination. La réconciliation est quelque chose à laquelle nous tenons et nous sommes sur la bonne voie avec la Commission vérité, dialogue et réconciliation. Le pays est également en reconstruction. Nous avons de très grands projets. Certains d’entre vous ont pu lire que l’économie sera en chute cette année, mais dès l’année prochaine nous devrions avoir une croissance de près de 9% selon le FMI. Mais moi j’ambitionne une croissance à deux chiffres. Comme je suis ancien directeur général adjoint du FMI, je crois que vous pouvez me faire confiance. Nous irons vers un rebondissement de la croissance économique. Les liens entre la Mali et la Côte d’Ivoire sont historiques. C’est ici même à Bamako que le Rassemblement démocratique africain a été mis en place avec le président Félix Houphouët Boigny. Comme vous le savez, je suis un houphouétiste et donc je suis venu un peu en pèlerinage. Nous avons parlé du renforcement des relations diplomatiques. Nos ministres des Affaires étrangères ont également travaillé sur les grands projets en perspectives, tout ce qu’il faut faire au niveau du port d’Abidjan pour faciliter le transit et la fluidité des exportations vers le Mali mais également les connexions électriques parce qu’il est important pour la Côte d’Ivoire d’augmenter sa capacité électrique pour qu’il n’y ait plus de délestage en Côte d’Ivoire comme au Mali. En matière d’eau et d’infrastructure et dans le domaine agricole, nous avons de projets communs. C’est dire notre volonté de renforcement de nos liens diplomatiques, de nos relations économiques. Nous avons la même mission en Afrique de l’Ouest en développant des politiques nécessaires à l’avancement du continent africain.
Propos recueillis par YMA,
envoyé spécial à Bamako
Je voudrais remercier le président du Mali, Amadou Toumani Touré, lui dire combien J’ai été heureux de passer cette journée à Bamako. En fait je devrais venir ici plutôt mais le calendrier m’a amené à faire cette rencontre aujourd’hui. J’aimerais lui dire dans quel état d’esprit je suis. Si je devrais vous dire la vérité, j’ai envie de ne pas partir. J’ai envie de rester ici chez moi à Bamako. Merci pour votre soutien pour tout ce qui nous ai arrivé, surtout pour le soutien du peule malien qui traduit la fraternité entre les Ivoiriens et les Maliens. La crise électorale a été difficile non seulement pour la Côte d’Ivoire mais pour les pays voisins et amis tels que le Mali. Je suis venu à Bamako salué mon frère, lui dire toute ma gratitude et lui demander de transmettre cette reconnaissance au peuple malien. Mais également de l’assurer que la Côte d’Ivoire est maintenant au travail et que la réconciliation est en marche. Parce que comme j’ai l’ai dit à mes compatriotes, malgré la manière dont les choses se sont passées après les élections, Alassane Ouattara est le président de tous les Ivoiriens sans exclusion ni discrimination. La réconciliation est quelque chose à laquelle nous tenons et nous sommes sur la bonne voie avec la Commission vérité, dialogue et réconciliation. Le pays est également en reconstruction. Nous avons de très grands projets. Certains d’entre vous ont pu lire que l’économie sera en chute cette année, mais dès l’année prochaine nous devrions avoir une croissance de près de 9% selon le FMI. Mais moi j’ambitionne une croissance à deux chiffres. Comme je suis ancien directeur général adjoint du FMI, je crois que vous pouvez me faire confiance. Nous irons vers un rebondissement de la croissance économique. Les liens entre la Mali et la Côte d’Ivoire sont historiques. C’est ici même à Bamako que le Rassemblement démocratique africain a été mis en place avec le président Félix Houphouët Boigny. Comme vous le savez, je suis un houphouétiste et donc je suis venu un peu en pèlerinage. Nous avons parlé du renforcement des relations diplomatiques. Nos ministres des Affaires étrangères ont également travaillé sur les grands projets en perspectives, tout ce qu’il faut faire au niveau du port d’Abidjan pour faciliter le transit et la fluidité des exportations vers le Mali mais également les connexions électriques parce qu’il est important pour la Côte d’Ivoire d’augmenter sa capacité électrique pour qu’il n’y ait plus de délestage en Côte d’Ivoire comme au Mali. En matière d’eau et d’infrastructure et dans le domaine agricole, nous avons de projets communs. C’est dire notre volonté de renforcement de nos liens diplomatiques, de nos relations économiques. Nous avons la même mission en Afrique de l’Ouest en développant des politiques nécessaires à l’avancement du continent africain.
Propos recueillis par YMA,
envoyé spécial à Bamako