Mesdames et Messieurs.
J’ai l’honneur d’avoir été invité, ma délégation et moi, par la société OLAM internationale, très active dans la riziculture et le négoce international de riz en Asie et en Afrique, pour participer à cette Conférence Mondiale du Riz.
Je saisis cette occasion pour remercier “The Rice Trader” d’avoir organisé une plate-forme où gouvernements, industriels, négociants, producteurs, et acteurs du secteur du riz ont pu:
• nouer des relations;
• favoriser la concertation entre les pays producteurs et les pays importateurs ;
• échanger sur la commercialisation du riz ;
• échanger sur la production, les techniques et le développement de la riziculture ;
• échanger sur l’approvisionnement des marchés principaux ;
• mener des réflexions sur la problématique du riz ;
• faire la lumière sur les événements ou incidents éventuels qui pourraient affecter ce secteur.
A l’inverse de ce que l’on observe pour la grande majorité des matières premières agricoles, le riz s’échange très peu sur le plan international. Il n’y a que 7% qui font l’objet d’échanges internationaux.
Le riz est devenu l’aliment principal de la population vivant en Côte d’Ivoire. La production nationale, estimée à environ 600 000 tonnes de riz blanchi en moyenne par an depuis 2008, couvre près de 38% des besoins de la consommation intérieure estimée à 1 600 000 tonnes en 2010.
Pour combler ce déficit, la Côte d’Ivoire a recours à des importations massives de riz blanchi qui se chiffrent à 757 000 tonnes en 2008 et en 2009, 919 000 tonnes et près de 1 million en 2010. Ces importations qui proviennent principalement des Pays d’Asie, sont en forte progression (9%) à cause essentiellement de l’urbanisation.
La côte d’Ivoire est un grand pays agricole: café, cacao, anacarde, palmier, hévéa, coton, banane, igname, manioc, ananas.
Aussi, compte tenu de la tension sur les stocks mondiaux de riz qui connaissent une régression due aux destructions des cultures par des calamités naturelles dans les pays exportateurs (tsunami, inondations, sécheresse, etc..) et à un accroissement de la consommation dans les pays producteurs, l’approvisionnement régulier du marché ivoirien constitue dans un tel contexte, un véritable défi de sécurité alimentaire.
Dans ce contexte, j’invite les structures intéressées à venir investir dans la filière riz en Côte d’Ivoire.
De 3.4 millions d’habitants en 1960, la population ivoirienne est d’environ 23 millions d’habitants en 2011 et sera de 26,5 millions en 2016.
La consommation ivoirienne en riz qui est aujourd’hui de 1,6 millions de tonnes, devrait passer à près de 2 millions de tonnes en 2016. Les importations devraient baisser pour être totalement couvertes par la production nationale en 2016, au terme de la mise en œuvre du Plan Nationale Riz.
La Côte d’Ivoire est un pays ouvert à tous les investisseurs, les terres sont disponibles comme les ressources humaines.
Je vous remercie.
Dagobert BANZIO
J’ai l’honneur d’avoir été invité, ma délégation et moi, par la société OLAM internationale, très active dans la riziculture et le négoce international de riz en Asie et en Afrique, pour participer à cette Conférence Mondiale du Riz.
Je saisis cette occasion pour remercier “The Rice Trader” d’avoir organisé une plate-forme où gouvernements, industriels, négociants, producteurs, et acteurs du secteur du riz ont pu:
• nouer des relations;
• favoriser la concertation entre les pays producteurs et les pays importateurs ;
• échanger sur la commercialisation du riz ;
• échanger sur la production, les techniques et le développement de la riziculture ;
• échanger sur l’approvisionnement des marchés principaux ;
• mener des réflexions sur la problématique du riz ;
• faire la lumière sur les événements ou incidents éventuels qui pourraient affecter ce secteur.
A l’inverse de ce que l’on observe pour la grande majorité des matières premières agricoles, le riz s’échange très peu sur le plan international. Il n’y a que 7% qui font l’objet d’échanges internationaux.
Le riz est devenu l’aliment principal de la population vivant en Côte d’Ivoire. La production nationale, estimée à environ 600 000 tonnes de riz blanchi en moyenne par an depuis 2008, couvre près de 38% des besoins de la consommation intérieure estimée à 1 600 000 tonnes en 2010.
Pour combler ce déficit, la Côte d’Ivoire a recours à des importations massives de riz blanchi qui se chiffrent à 757 000 tonnes en 2008 et en 2009, 919 000 tonnes et près de 1 million en 2010. Ces importations qui proviennent principalement des Pays d’Asie, sont en forte progression (9%) à cause essentiellement de l’urbanisation.
La côte d’Ivoire est un grand pays agricole: café, cacao, anacarde, palmier, hévéa, coton, banane, igname, manioc, ananas.
Aussi, compte tenu de la tension sur les stocks mondiaux de riz qui connaissent une régression due aux destructions des cultures par des calamités naturelles dans les pays exportateurs (tsunami, inondations, sécheresse, etc..) et à un accroissement de la consommation dans les pays producteurs, l’approvisionnement régulier du marché ivoirien constitue dans un tel contexte, un véritable défi de sécurité alimentaire.
Dans ce contexte, j’invite les structures intéressées à venir investir dans la filière riz en Côte d’Ivoire.
De 3.4 millions d’habitants en 1960, la population ivoirienne est d’environ 23 millions d’habitants en 2011 et sera de 26,5 millions en 2016.
La consommation ivoirienne en riz qui est aujourd’hui de 1,6 millions de tonnes, devrait passer à près de 2 millions de tonnes en 2016. Les importations devraient baisser pour être totalement couvertes par la production nationale en 2016, au terme de la mise en œuvre du Plan Nationale Riz.
La Côte d’Ivoire est un pays ouvert à tous les investisseurs, les terres sont disponibles comme les ressources humaines.
Je vous remercie.
Dagobert BANZIO