Un nouveau marché sera autorisé par la Bourse régionale des valeurs mobilière dans l'espace Uemoa, en vue d'aider les petites et moyennes entreprises (PME) n’ayant pas accès au marché officiel, a annoncé le directeur général de la BRVM, Jean-Paul Gillet, vendredi à Abidjan.
Dans le cadre d’une rencontre avec les acteurs publics et privés du marché financier sur le thème "Contribution du marché financier régional de l’Uemoa à la relance des activités économiques en Côte d’Ivoire", vendredi, à Abidjan, le directeur général de la BRVM, conformément aux recommandations des divers panélistes, a décidé de la mise en place d’un marché financier pour permettre aux PME d’investir dans des secteurs prioritaires de l’eau potable, de l’éducation, de la santé et de l’assainissement des Etats membres.
Les panélistes qui ont exposé sur des sous-thèmes tels que "Contribution du marché financier au développement et à la promotion des PME", "Contribution du marché financier à la relance économique : financement des infrastructures et privatisation", ont aussi relevé la nécessité pour les autorités des huit Etats de l’Uemoa de mettre en place un cadre institutionnel cohérent et un dispositif adapté aux besoins des PME.
Il a été également proposé la formation des dirigeants des PME notamment sur la mise en place d’un mécanisme interne d’organisation et de structuration, avec une forte implication des Etats qui devraient favoriser des réformes juridiques, fiscales et institutionnelles.
Les gouvernants sont aussi appelés, au cours de cette rencontre prévue dans les autres Etats membres, à la mise en place de mesures incitatives pour encourager les grandes entreprises et les PME à solliciter le marché financier de l’espace où des opportunités d’investissements post-crise existent.
En Côte d’Ivoire, des besoins de financement, évalués à 4.000 milliards de FCFA pour les cinq ans à venir, dans le cadre du programme "réhabilitation des infrastructures" et ceux du programme présidentiel d’urgence, estimés à 45 milliards au titre de 2012, sont à rechercher dans les différents compartiments du marché financier, indique-t-on.
En attendant, un décaissement de près de 800 millions de dollars est annoncé en novembre 2011, pour le financement du programme économique et financier ivoirien.
(AIP)
Kkf/kp
Dans le cadre d’une rencontre avec les acteurs publics et privés du marché financier sur le thème "Contribution du marché financier régional de l’Uemoa à la relance des activités économiques en Côte d’Ivoire", vendredi, à Abidjan, le directeur général de la BRVM, conformément aux recommandations des divers panélistes, a décidé de la mise en place d’un marché financier pour permettre aux PME d’investir dans des secteurs prioritaires de l’eau potable, de l’éducation, de la santé et de l’assainissement des Etats membres.
Les panélistes qui ont exposé sur des sous-thèmes tels que "Contribution du marché financier au développement et à la promotion des PME", "Contribution du marché financier à la relance économique : financement des infrastructures et privatisation", ont aussi relevé la nécessité pour les autorités des huit Etats de l’Uemoa de mettre en place un cadre institutionnel cohérent et un dispositif adapté aux besoins des PME.
Il a été également proposé la formation des dirigeants des PME notamment sur la mise en place d’un mécanisme interne d’organisation et de structuration, avec une forte implication des Etats qui devraient favoriser des réformes juridiques, fiscales et institutionnelles.
Les gouvernants sont aussi appelés, au cours de cette rencontre prévue dans les autres Etats membres, à la mise en place de mesures incitatives pour encourager les grandes entreprises et les PME à solliciter le marché financier de l’espace où des opportunités d’investissements post-crise existent.
En Côte d’Ivoire, des besoins de financement, évalués à 4.000 milliards de FCFA pour les cinq ans à venir, dans le cadre du programme "réhabilitation des infrastructures" et ceux du programme présidentiel d’urgence, estimés à 45 milliards au titre de 2012, sont à rechercher dans les différents compartiments du marché financier, indique-t-on.
En attendant, un décaissement de près de 800 millions de dollars est annoncé en novembre 2011, pour le financement du programme économique et financier ivoirien.
(AIP)
Kkf/kp