Le président Alassane Ouattara a rendu visite à son allié politique du Rhdp, le président Henri Konan Bédié, en sa résidence privée, le lundi 31 octobre 2011. Les deux leaders ont “convenu qu’il serait bon“ que le parti de l’ex-président déchu, Laurent Gbagbo, participe aux élections législatives du 11 décembre prochain. C’est ce qui ressort de la déclaration faite par le chef de l’Etat, au terme des deux heures de tête-à-tête avec le président du Pdci-rda. « Nous avons parlé de la situation politique et notamment des élections législatives. Nous nous sommes convenus qu’il serait bon que le FPI (Front populaire ivoirien) participe à cette compétition, car c’est ça la démocratie, un Parlement où les trois grands partis politiques seraient représentés », a déclaré Alassane Ouattara, à la presse.
Aussi, a signifié le président de la République, la date choisie pour la tenue des députations doit-elle être absolument respectée. « Ces élections doivent se tenir le 11 décembre, c’est impératif pour la bonne marche de la démocratie et pour que nous en ayons fini avec la mise en place des institutions », a indiqué le premier magistrat ivoirien. Cette rencontre décisive qui s’est tenue à quelques heures de la clôture du dépôt des dossiers de candidature auprès de la Commission électorale indépendante a certainement permis aux deux poids lourds de la famille houphouëtiste d’aplanir leurs divergences au sujet du partage des sièges pour les législatives. La présence du directoire du Rhdp avec à sa tête le Prof. Djédjé Mady, à la résidence de président Bédié, pendant le huis clos, en dit long sur le rôle que devaient jouer les deux présidents dans la prise de la décision finale.
Notons que le président Alassane Ouattara, dans la perspective d’œuvrer pour que le parti de Gbagbo soit présent à ce prochain scrutin, a satisfait à une des revendications du Front populaire ivoirien, à savoir, la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei) jugée “monocolore“ par ce parti. Ainsi, le chef de l’Etat a créé, par décret, un poste de vice-président et promis de tout faire pour convaincre le Fpi de prendre part à cette échéance électorale.
JERÔME N’DRI
Aussi, a signifié le président de la République, la date choisie pour la tenue des députations doit-elle être absolument respectée. « Ces élections doivent se tenir le 11 décembre, c’est impératif pour la bonne marche de la démocratie et pour que nous en ayons fini avec la mise en place des institutions », a indiqué le premier magistrat ivoirien. Cette rencontre décisive qui s’est tenue à quelques heures de la clôture du dépôt des dossiers de candidature auprès de la Commission électorale indépendante a certainement permis aux deux poids lourds de la famille houphouëtiste d’aplanir leurs divergences au sujet du partage des sièges pour les législatives. La présence du directoire du Rhdp avec à sa tête le Prof. Djédjé Mady, à la résidence de président Bédié, pendant le huis clos, en dit long sur le rôle que devaient jouer les deux présidents dans la prise de la décision finale.
Notons que le président Alassane Ouattara, dans la perspective d’œuvrer pour que le parti de Gbagbo soit présent à ce prochain scrutin, a satisfait à une des revendications du Front populaire ivoirien, à savoir, la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei) jugée “monocolore“ par ce parti. Ainsi, le chef de l’Etat a créé, par décret, un poste de vice-président et promis de tout faire pour convaincre le Fpi de prendre part à cette échéance électorale.
JERÔME N’DRI