Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a entrepris récemment une visite à l'URES de Korhogo et à l'Université de Bouaké. Au cours de laquelle, la Directrice du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROU) de Korhogo et Bouaké, Mme Koffi Houphouët Rebecca a évoqué les différentes innovations dans les structures universitaires.
Le Patriote : Madame la directrice, vous avez dit avoir bouclé le budget pour l'Ures de Korhogo. A combien se chiffre-t-il ?
Rebecca Koffi Houphouët: Je ne peux vous le dire. La primeur sera réservée à mon ministre de tutelle.
L.P. : Quelles sont vos priorités pour l'Ures de Korhogo ?
R.K.H. : Il fallait trouver un site. Nous l'avons eu non loin de l'URES. Maintenant, nous allons y implanter nos propres bâtiments.
L.P. : Combien d'étudiants aurez-vous à gérer pour cette rentrée académique ?
R.K.H. : Si l'on s'en tient aux propos du Directeur de l'Ures, l'on aura autour de 2000 à 2500 étudiants. Nous allons construire des résidences, un terrain omnisport, un foyer, une infirmerie, un cyber où les étudiants pourront faire des recherches. En tout cas, l'université aura toutes les commodités afférentes à son statut.
L.P.: Vous parler d'une infirmerie. A quel régime seront soumis les patients de l'infirmerie de l'Ures ?
R.K.H.: Les étudiants de l'Ures de Korhogo bénéficieront de médicaments gratuits.
L.P. : Bientôt la rentrée universitaire. Pouvez-vous nous faire le point de votre patrimoine à Bouaké et à Korhogo ?
R.K.H : A Bouaké, nous avons à notre disposition 747 lits. Ce qui n'est pas beaucoup pour les 21.000 étudiants. On a des résidences universitaires. On a un restau au campus 1 et nous comptons en réhabiliter deux autres. Il y aura des extensions. Nous bénéficions aussi d'un nouveau, celui du lycée Américain. Nous verrons comment entrer en possession de ce site. Ensuite nous y installerons un restaurant et des lits. Nous allons réhabiliter l'existant et construire d'autres infrastructures. Pour le transport des étudiants, nous avons deux cars en mauvais état. Nous comptons en acquérir pour permettre aux étudiants de se déplacer convenablement. Pour palier certains problèmes, d'autres cars seront sollicités pour faire face aux déplacements autant à Korhogo qu'à Bouaké. Il est vrai, à Bouaké, nous avons plus d'infrastructures qu'à Korhogo. Mais, ce n'est pas suffisant. Et à Korhogo, c'est juste un noyau. Je vais m'atteler à le faire grandir.
LP: L'Ures de Korhogo a enfin un restaurant. Quelle est son histoire ?
R.K.H.: C'est une longue histoire. Quand je suis arrivée à la tête de Crou (Ndlr : 1997), la première préoccupation des étudiants était d'avoir un restaurant universitaire à Korhogo. Vous savez, quand vous êtes étudiant et que vous n'avez pas de restaurant, c'est comme si vous n'en n'étiez pas. Je me suis attelée à cela. Malheureusement, il y a eu la crise et cela a freiné le projet. La crise terminée, j'ai relancé le projet et j'ai profité de la visite des autorités pour faire l'ouverture officielle de ce restaurant.
LP: Le Crou est-il prêt pour la rentrée prochaine ?
R.K.H. : Absolument !
L.P. : Avez-vous les moyens suffisants pour l'atteinte de vos objectifs?
R.K.H.: On se bat pour cela. Les idées et la volonté demeurent. Mais il nous faut des appuis et des approvisionnements. On s'est battu pour avoir un budget. Maintenant, il faut qu'on ait la liquidité pour travailler. Je suis très heureuse de cette visite, car j'ai eu 60 à 70% de ce que je voulais. Je constate que mes étudiants le sont également. Ma mission, c'est leur bien-être.
Par MD
Touré Boubakari (candidat à la présidence de la FIBB)
“Nous allons gagner cette élection”
A 24 hures de l'élection à la présidence de la fédération ivoirienne de basketball, Touré Boubakari bote en touche les attaques contre lui et son club et promet une large victoire.
Depuis environ deux semaines, vous êtes en campagne, où en êtes vous maintenant?
Touré Boubakari: A notre niveau, nous sommes sereins, nous sommes restés dans notre logique, c'est-à-dire défendre notre programme. Nous n'avons pas l'intention de répondre aux diffamations à notre égard, que vous avez sûrement lu dans certains journaux. Je pense que c'est l'expression de panique de l'adversaire. On parle de l'ABC comme si nous étions des mauvais gestionnaires. On présente l'ABC comme une société écran. Ce sont de graves affirmations, pour lesquelles nous nous réservons le droit de donner une suite judiciaire. Nous avons montré avec l'ABC, ce qu'on peut faire d'un club. Nous avons un club et non une équipe de filles. L'ABC est un club qui a en sein une équipe de filles, de garçons, les Espoirs dans les deux genres. A chaque niveau, nous avons démontré ce que nous savons faire. L'ABC a un palmarès au plan africain. L'équipe dont on parle tant ne nous a jamais battu lors de nos sorties hors de Côte d'Ivoire en championnat d'Afrique. L'ABC les a toujours éliminés en championnat d'Afrique, je les mets au défi de me prouver le contraire. Qu'on arrête de comparer CSA à un club comme l'ABC qui possède plusieurs titres de champion de Côte d'Ivoire à son palmarès. Nous sommes à l'aise de parler de la gestion de l'ABC. C'est parce qu'elle a convaincu les sponsors qu'ils nous font confiance. Depuis 2001, nous n'avons raté aucune phase finale de championnat d'Afrique. Aujourd'hui, quand on parle de l'ABC, elle fait partie des quatre meilleurs clubs du continent. Alors arrêtons de tromper les Ivoiriens avec une équipe de filles qui a encore plus à prouver. L'objectif d'un club c'est de gagner des trophées. Nous à l'ABC, nous ne faisons que ça depuis dix ans. Alors qu'on arrête de nous distraire. Les clubs de basket ne sont pas dupes. Ils savent où se trouve la vérité, ils savent où se trouve le bonheur du basket ivoirien.
En êtes vous véritablement sur ?
Absolument, c'est ce que nous voulons dire. Nous avons prouvé cela à l'ABC et donc nous pensons que nous devons partager ce savoir-faire avec tous les clubs en nous mettant au service de la Fédération. Que ce soit avec l'Africa où j'ai des joueurs talentueux comme Alphonse Bilé, l'actuel Secrétaire général de FIBA Afrique. Tout comme Koré Moïse, l'ancien président sortant de la Fédération dont l'adversaire s'arroge les éloges à travers la presse. Tendant à faire croire que Koré le soutien. Mais c'est absolument, lamentable et malsain. C'est faire usage de faux. Parce que quand son ami Abou Bakayoko déclare publiquement, que depuis deux ans, ils s'étaient organisés pour combattre Koré, alors comment peuvent-ils se prévaloir du soutien de Koré ? Si tant est-il que Koré les soutient alors pourquoi n'invitent-ils pas Koré à exprimer ce soutien depuis là où il se trouve en ce moment. Il y a une incohérence dans leur démarche qui les rend ridicule. Je le répète encore, les clubs ne sont pas dupes. Ils savent distinguer le mensonge de la vérité. Abou Bakayoko peut tout dire, mais qu'il se souvienne du moment où il est venu me voir lorsqu'il était en détresse. S'il travaille, c'est grâce à l'ABC et à Touré Boubakari qu'il attaque aujourd'hui. Ça au moins qu'il ait le courage de le dire. S'il n'est pas reconnaissant, il ne doit pas être ingrat.
A la veille du scrutin, pensez-vous que les clubs vous on comprit?
Je fais confiance aux clubs, je ne pense pas que ces diffamations puissent me porter préjudice. Les dirigeants de clubs qui sont dans ce milieu depuis longtemps, savent que ce sont des diffamations. Et si l'adversaire utilise cette méthode, c'est qu'il manque de sérénité. Il nous a entraînés sur tous les terrains, mais il n'arrive pas à s'en sortir. Je comprends ça. Mais moi, cela renforce ma conviction et ma sérénité. Nous allons demain samedi à la Bibliothèque nationale pour gagner ces élections. S'il y a des élections libres et transparentes, nous ne pouvons pas perdre. Notre cible, ce sont les électeurs. Nous avons fait moins de tapage parce que cette campagne s'adresse aux clubs, nos électeurs. Nous n'avons pas besoin de distraire les gens. Nous avons mené notre campagne de la manière la plus paisible. Et nous partons pour gagner samedi.
Propos recueillis par Koné Lassiné
Le Patriote : Madame la directrice, vous avez dit avoir bouclé le budget pour l'Ures de Korhogo. A combien se chiffre-t-il ?
Rebecca Koffi Houphouët: Je ne peux vous le dire. La primeur sera réservée à mon ministre de tutelle.
L.P. : Quelles sont vos priorités pour l'Ures de Korhogo ?
R.K.H. : Il fallait trouver un site. Nous l'avons eu non loin de l'URES. Maintenant, nous allons y implanter nos propres bâtiments.
L.P. : Combien d'étudiants aurez-vous à gérer pour cette rentrée académique ?
R.K.H. : Si l'on s'en tient aux propos du Directeur de l'Ures, l'on aura autour de 2000 à 2500 étudiants. Nous allons construire des résidences, un terrain omnisport, un foyer, une infirmerie, un cyber où les étudiants pourront faire des recherches. En tout cas, l'université aura toutes les commodités afférentes à son statut.
L.P.: Vous parler d'une infirmerie. A quel régime seront soumis les patients de l'infirmerie de l'Ures ?
R.K.H.: Les étudiants de l'Ures de Korhogo bénéficieront de médicaments gratuits.
L.P. : Bientôt la rentrée universitaire. Pouvez-vous nous faire le point de votre patrimoine à Bouaké et à Korhogo ?
R.K.H : A Bouaké, nous avons à notre disposition 747 lits. Ce qui n'est pas beaucoup pour les 21.000 étudiants. On a des résidences universitaires. On a un restau au campus 1 et nous comptons en réhabiliter deux autres. Il y aura des extensions. Nous bénéficions aussi d'un nouveau, celui du lycée Américain. Nous verrons comment entrer en possession de ce site. Ensuite nous y installerons un restaurant et des lits. Nous allons réhabiliter l'existant et construire d'autres infrastructures. Pour le transport des étudiants, nous avons deux cars en mauvais état. Nous comptons en acquérir pour permettre aux étudiants de se déplacer convenablement. Pour palier certains problèmes, d'autres cars seront sollicités pour faire face aux déplacements autant à Korhogo qu'à Bouaké. Il est vrai, à Bouaké, nous avons plus d'infrastructures qu'à Korhogo. Mais, ce n'est pas suffisant. Et à Korhogo, c'est juste un noyau. Je vais m'atteler à le faire grandir.
LP: L'Ures de Korhogo a enfin un restaurant. Quelle est son histoire ?
R.K.H.: C'est une longue histoire. Quand je suis arrivée à la tête de Crou (Ndlr : 1997), la première préoccupation des étudiants était d'avoir un restaurant universitaire à Korhogo. Vous savez, quand vous êtes étudiant et que vous n'avez pas de restaurant, c'est comme si vous n'en n'étiez pas. Je me suis attelée à cela. Malheureusement, il y a eu la crise et cela a freiné le projet. La crise terminée, j'ai relancé le projet et j'ai profité de la visite des autorités pour faire l'ouverture officielle de ce restaurant.
LP: Le Crou est-il prêt pour la rentrée prochaine ?
R.K.H. : Absolument !
L.P. : Avez-vous les moyens suffisants pour l'atteinte de vos objectifs?
R.K.H.: On se bat pour cela. Les idées et la volonté demeurent. Mais il nous faut des appuis et des approvisionnements. On s'est battu pour avoir un budget. Maintenant, il faut qu'on ait la liquidité pour travailler. Je suis très heureuse de cette visite, car j'ai eu 60 à 70% de ce que je voulais. Je constate que mes étudiants le sont également. Ma mission, c'est leur bien-être.
Par MD
Touré Boubakari (candidat à la présidence de la FIBB)
“Nous allons gagner cette élection”
A 24 hures de l'élection à la présidence de la fédération ivoirienne de basketball, Touré Boubakari bote en touche les attaques contre lui et son club et promet une large victoire.
Depuis environ deux semaines, vous êtes en campagne, où en êtes vous maintenant?
Touré Boubakari: A notre niveau, nous sommes sereins, nous sommes restés dans notre logique, c'est-à-dire défendre notre programme. Nous n'avons pas l'intention de répondre aux diffamations à notre égard, que vous avez sûrement lu dans certains journaux. Je pense que c'est l'expression de panique de l'adversaire. On parle de l'ABC comme si nous étions des mauvais gestionnaires. On présente l'ABC comme une société écran. Ce sont de graves affirmations, pour lesquelles nous nous réservons le droit de donner une suite judiciaire. Nous avons montré avec l'ABC, ce qu'on peut faire d'un club. Nous avons un club et non une équipe de filles. L'ABC est un club qui a en sein une équipe de filles, de garçons, les Espoirs dans les deux genres. A chaque niveau, nous avons démontré ce que nous savons faire. L'ABC a un palmarès au plan africain. L'équipe dont on parle tant ne nous a jamais battu lors de nos sorties hors de Côte d'Ivoire en championnat d'Afrique. L'ABC les a toujours éliminés en championnat d'Afrique, je les mets au défi de me prouver le contraire. Qu'on arrête de comparer CSA à un club comme l'ABC qui possède plusieurs titres de champion de Côte d'Ivoire à son palmarès. Nous sommes à l'aise de parler de la gestion de l'ABC. C'est parce qu'elle a convaincu les sponsors qu'ils nous font confiance. Depuis 2001, nous n'avons raté aucune phase finale de championnat d'Afrique. Aujourd'hui, quand on parle de l'ABC, elle fait partie des quatre meilleurs clubs du continent. Alors arrêtons de tromper les Ivoiriens avec une équipe de filles qui a encore plus à prouver. L'objectif d'un club c'est de gagner des trophées. Nous à l'ABC, nous ne faisons que ça depuis dix ans. Alors qu'on arrête de nous distraire. Les clubs de basket ne sont pas dupes. Ils savent où se trouve la vérité, ils savent où se trouve le bonheur du basket ivoirien.
En êtes vous véritablement sur ?
Absolument, c'est ce que nous voulons dire. Nous avons prouvé cela à l'ABC et donc nous pensons que nous devons partager ce savoir-faire avec tous les clubs en nous mettant au service de la Fédération. Que ce soit avec l'Africa où j'ai des joueurs talentueux comme Alphonse Bilé, l'actuel Secrétaire général de FIBA Afrique. Tout comme Koré Moïse, l'ancien président sortant de la Fédération dont l'adversaire s'arroge les éloges à travers la presse. Tendant à faire croire que Koré le soutien. Mais c'est absolument, lamentable et malsain. C'est faire usage de faux. Parce que quand son ami Abou Bakayoko déclare publiquement, que depuis deux ans, ils s'étaient organisés pour combattre Koré, alors comment peuvent-ils se prévaloir du soutien de Koré ? Si tant est-il que Koré les soutient alors pourquoi n'invitent-ils pas Koré à exprimer ce soutien depuis là où il se trouve en ce moment. Il y a une incohérence dans leur démarche qui les rend ridicule. Je le répète encore, les clubs ne sont pas dupes. Ils savent distinguer le mensonge de la vérité. Abou Bakayoko peut tout dire, mais qu'il se souvienne du moment où il est venu me voir lorsqu'il était en détresse. S'il travaille, c'est grâce à l'ABC et à Touré Boubakari qu'il attaque aujourd'hui. Ça au moins qu'il ait le courage de le dire. S'il n'est pas reconnaissant, il ne doit pas être ingrat.
A la veille du scrutin, pensez-vous que les clubs vous on comprit?
Je fais confiance aux clubs, je ne pense pas que ces diffamations puissent me porter préjudice. Les dirigeants de clubs qui sont dans ce milieu depuis longtemps, savent que ce sont des diffamations. Et si l'adversaire utilise cette méthode, c'est qu'il manque de sérénité. Il nous a entraînés sur tous les terrains, mais il n'arrive pas à s'en sortir. Je comprends ça. Mais moi, cela renforce ma conviction et ma sérénité. Nous allons demain samedi à la Bibliothèque nationale pour gagner ces élections. S'il y a des élections libres et transparentes, nous ne pouvons pas perdre. Notre cible, ce sont les électeurs. Nous avons fait moins de tapage parce que cette campagne s'adresse aux clubs, nos électeurs. Nous n'avons pas besoin de distraire les gens. Nous avons mené notre campagne de la manière la plus paisible. Et nous partons pour gagner samedi.
Propos recueillis par Koné Lassiné
