La police ivoirienne pourrait davantage retrouver son opérationalité grâce à l’important don à elle fait, hier, par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
Hier, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a plaidé pour la levée de l’embargo sur l’importation des armes qui frappe la Côte d’Ivoire depuis près de dix ans. C’était à l’occasion d’une cérémonie de remise de lots de matériels informatiques aux services de la police nationale. « L’embargo, pour nous, n’a plus sa raison d’être », a plaidé Hamed Bakayoko qui a motivé sa demande par le fait « qu’à l’heure actuelle, la Côte d’Ivoire est en pleine reconstruction et dans la phase de reconstitution de ses services de police, de gendarmerie, des forces armées. Cela s’accompagne par un armement normal. Aujourd’hui, la démocratie a prévalu, il n’y a plus de menaces de guerre et la Côte d’Ivoire doit être un Etat fort, un Etat capable de sécuriser ses frontières et ses populations ». Les dons faits, hier, proviennent de la composante police de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Les ordinateurs et autres matériels de bureau, remis à Hamed Bakayoko, sont destinés à la Direction de la police criminelle (Dpc) et à la Direction de la police économique et financière (Dpef). Et, comme une bonne nouvelle en cache souvent une autre, le commissaire Jean-Marie Boury de la police des Nations Unies a annoncé que d’ici la fin de l’année, 220 ordinateurs et équipements de bureau seraient achetés sur des fonds de l’Onu, pour être mis à la disposition de la police ivoirienne. En effet, pour le commissaire Boury, « c’est extrêmement important pour le redémarrage de l’activité judiciaire et la gestion des services. Et en même temps que ces ordinateurs sont remis à la police ivoirienne, les policiers onusiens sont déployés sur le terrain pour aider à la mise en route de ces matériels et pour la formation des personnels qui vont les utiliser ». Au nom des bénéficiaires des ordinateurs et des matériels de bureau remis, hier, le patron de la police criminelle, le commissaire Honoré Niagne a estimé que l’acte de l’Onuci constitue une bouffée d’oxygène pour la police ivoirienne. « Ces dons sont comme une bouffée d’oxygène pour repartir de l’avant », s’est-il réjoui.
Marc Dossa
Hier, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a plaidé pour la levée de l’embargo sur l’importation des armes qui frappe la Côte d’Ivoire depuis près de dix ans. C’était à l’occasion d’une cérémonie de remise de lots de matériels informatiques aux services de la police nationale. « L’embargo, pour nous, n’a plus sa raison d’être », a plaidé Hamed Bakayoko qui a motivé sa demande par le fait « qu’à l’heure actuelle, la Côte d’Ivoire est en pleine reconstruction et dans la phase de reconstitution de ses services de police, de gendarmerie, des forces armées. Cela s’accompagne par un armement normal. Aujourd’hui, la démocratie a prévalu, il n’y a plus de menaces de guerre et la Côte d’Ivoire doit être un Etat fort, un Etat capable de sécuriser ses frontières et ses populations ». Les dons faits, hier, proviennent de la composante police de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Les ordinateurs et autres matériels de bureau, remis à Hamed Bakayoko, sont destinés à la Direction de la police criminelle (Dpc) et à la Direction de la police économique et financière (Dpef). Et, comme une bonne nouvelle en cache souvent une autre, le commissaire Jean-Marie Boury de la police des Nations Unies a annoncé que d’ici la fin de l’année, 220 ordinateurs et équipements de bureau seraient achetés sur des fonds de l’Onu, pour être mis à la disposition de la police ivoirienne. En effet, pour le commissaire Boury, « c’est extrêmement important pour le redémarrage de l’activité judiciaire et la gestion des services. Et en même temps que ces ordinateurs sont remis à la police ivoirienne, les policiers onusiens sont déployés sur le terrain pour aider à la mise en route de ces matériels et pour la formation des personnels qui vont les utiliser ». Au nom des bénéficiaires des ordinateurs et des matériels de bureau remis, hier, le patron de la police criminelle, le commissaire Honoré Niagne a estimé que l’acte de l’Onuci constitue une bouffée d’oxygène pour la police ivoirienne. « Ces dons sont comme une bouffée d’oxygène pour repartir de l’avant », s’est-il réjoui.
Marc Dossa