Le Mouvement pour une école responsable (Meres) de Touré Alain Ouahonagninlin n’est pas content du mutisme des autorités sur l’avenir des universités publiques en Côte d’Ivoire. Il l’a fait savoir le samedi dernier, dans un établissement secondaire d’Adjamé. Face à la presse, il a balayé du revers de la main les arguments de la tutelle sur le retard pris dans l’exécution des travaux. «…Le 6 octobre, le ministre de tutelle dans sa déclaration à la presse a évoqué un problème de moyens, notamment d’argent. Le Meres rejette cet argument car on ne peut pas comprendre que tout Abidjan soit presqu’en chantier, en ce qui concerne la voirie et qu’on nous dise qu’il n’y a pas de moyens pour réhabiliter les universités. (…) s’il est vrai que la route précède le développement, force est de reconnaître que la formation précède la route, car pour construire les routes, on a besoin de personnes bien formées». Fort de cette vérité axiomatique, les étudiants recommandent le début effectif des travaux de réhabilitation des espaces académiques, la communication par voie de presse du délai d’exécution des travaux et la fixation par la même occasion de la date de la rentrée. Aussi, le Meres propose-t-il au cas où la réhabilitation prendrait du temps, la construction de tentes ou chapiteaux de plus de 700 places en lieu et place des amphithéâtres pour qu’en janvier les cours puissent reprendre. Pour clore son intervention, le premier responsable du Meres a réitéré la position de son mouvement de voir les universités rouvrir avant le 9 janvier prochain.
TBT., infos : service Com.
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