Le Ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique M.Cissé Ibrahima a procédé le 14 novembre 2011, au Plateau à Abidjan, à l`ouverture de la XVème session du Concours d`Agrégation des Sciences juridiques, politique, économiques et de gestion du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l`Enseignement Supérieur). Le Secrétaire général du CAMES Pr Bertrand Mbatchi et le Président du comité d`organisation de cette session, le Pr Abou Karamoko sont également intervenus. Le Président de l`Université de Bouaké-la-Neuve, le Pr Lazare POAME a pris à cette occasion, la parole au nom des Présidents des Universités et Directeurs généraux des Grandes Écoles publiques de Côte d`Ivoire.
Nous vous proposons en intégralité son Discours.
Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur
(CAMES)
XVème session du Concours d’Agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de Gestion
Abidjan, 14 – 22 novembre 2011
Allocution de Monsieur le Président de l’Université de Bouaké,
Porte-parole des Présidents des Universités et
Directeurs généraux des Grandes Ecoles
publiques de Côte d’Ivoire
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Président en exercice du Conseil des Ministres du CAMES,
Excellence Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des organisations internationales,
Distinguées autorités politiques et administratives,
Monsieur le Secrétaire général du CAMES,
Monsieur le Président du Comité Consultatif Général du CAMES,
Messieurs les Présidents des Universités, les Recteurs et Directeurs des institutions d’enseignement supérieur et de la recherche membres du CAMES,
Mesdames et Messieurs les Président et Membres des différents jurys,
Monsieur le Président du Comité d’organisation,
Mesdames et Messieurs les Doyens et Directeur de Centres et d’Instituts,
Mesdames et Messieurs les Directeurs des services centraux,
Chers collègues Enseignants-chercheurs,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour l’Université de Bouaké un honneur et une fierté de me faire porter la parole pensante des Présidents des Universités et des Directeurs généraux des Grandes Ecoles publiques de Côte d’Ivoire à l’occasion de cette prestigieuse cérémonie du monde académique, la cérémonie d’ouverture de la XVème session du concours d’Agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de Gestion qu’accueille la Côte d’Ivoire.
Je voudrais, avant d’aller plus loin, chers collègues Présidents des Universités et Directeurs généraux des grandes écoles publiques, exprimer en votre nom et en mon nom propre, notre gratitude au Président de la République, son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, pour l’intérêt porté à cette session du CAMES.
Le CAMES, en venant semer sa graine intellective sur le sol ivoirien, un sol asséché par des crises à répétition allant de l’effroi sans fin à la fin effroyable, est convaincu de son pouvoir universellement fécondant et des vertus thérapeutiques du savoir de haut niveau.
Je voudrais, au nom de mes pairs, remercier très chaleureusement le Président du Comité d’organisation de cette session, le Pr Abou Karamoko ainsi que les encadreurs des candidats pour l’ingéniosité dont ils ont fait preuve afin de surmonter les rudes épreuves de l’organisation de la cérémonie et de la mise en condition des candidats dans les circonstances que nous connaissons.
Je remercie également le Secrétaire Général du CAMES, le Pr Bertrand Mbatchi, qui inaugure sa mandature en Côte d’Ivoire et les membres du jury pour avoir accepté de venir siéger à ces assises du CAMES.
Je tiens à remercier tout particulièrement le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Président en exercice du Conseil des Ministres, Monsieur Cissé Ibrahima, qui ne ménage aucun effort pour porter haut le flambeau de l’Enseignement supérieur et pour l’acte thérapeutique posé à travers le choix porté sur la Côte d’Ivoire. Cette thérapie sociétale est profitable aussi bien aux universitaires ivoiriens qu’aux opérateurs économiques et bien entendu aux hommes politiques qui peuvent se targuer de donner la preuve que leur pays est devenu fréquentable, voire attrayant.
Si ces mots peuvent avoir un sens, celui-ci émerge de l’engagement et de l’avènement d’un homme qui tient à la double émergence d’un enseignement supérieur de qualité et d’une économie compétitive. Cet homme dont l’enseignement supérieur attend beaucoup est tout naturellement le Président de la République, son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.
Monsieur le Président de la République, la Communauté universitaire attend effectivement beaucoup de vous et cela, en raison de votre volonté d’ancrer les Universités dans la modernité et de l’immensité des défis à relever en un temps record.
L’Université de Cocody, la poule aux œufs d’or du monde de la recherche académique en Côte d’Ivoire, s’est endormie sur ses poussins, en attente de lendemains meilleurs dont les signes avant-coureurs sont les chantiers impressionnants ouverts sur le campus de Cocody. Enseignants et étudiants, personnel administratif et technique, tous ont hâte de voir ces chantiers se refermer en leur offrant des infrastructures modernes et adéquates.
L’Université d’Abobo-Adjamé, réputée pour ses brillants résultats au CAMES en Sciences naturelles et agronomiques, est également en chantier avec l’espoir pour ses animateurs de retrouver des édifices entièrement remis à neuf et d’une fonctionnalité exemplaire.
Quant à l’Université de Bouaké, aujourd’hui appelée Bouaké-la-Neuve par ses principaux acteurs, elle attend avec impatience sa (re)construction sur son nouveau site avec une architecture conforme aux normes académiques internationales et aux exigences esthético-sécuritaires du 21ème siècle à l’image des Grandes Ecoles publiques telles que l’INPHB de Yamoussoukro et l’ENSEA d’Abidjan.
Mais en attendant, l’Université de Bouaké qui se redéploie non sans difficulté sur ses bases atrophiées, incapable d’absorber la totalité de ses effectifs étudiants d’Abidjan et de Bouaké, espère recevoir les moyens de sa relocalisation réussie à Bouaké après une décennie passée à Abidjan avec la dénomination symptomatique d’Université de Bouaké à Abidjan. Du succès de cette relocalisation, dépendra le niveau de performance que l’on sera en droit d’attendre de ses acteurs.
Condamnée à maintenir le cap avec de bons résultats aux différentes sessions du CAMES et après avoir décroché en 2010 la première Chaire UNESCO de Bioéthique du monde francophone, l’Université de Bouaké a aujourd’hui, plus qu’hier besoin d’être soutenue pour épistémologiser et promouvoir l’éthique que le Président de la République a majestueusement hissé au rang de principe-pilote de l’action gouvernementale en Côte d’Ivoire.
Soumis aux plus hautes exigences intellectuelles et éthiques du savoir scientifique, les grades décernés par le CAMES sont obtenus à l’issue d’une compétition supranationale dont les lauréats sont hélas modestement récompensés par leurs Etats.
Puisse la Côte d’Ivoire être, dans l’espace francophone africain, la locomotive du meilleur traitement réservé aux promus du CAMES.
Le passage du statut de pays sous-développé submergé par le poids de la dette à celui de pays dit émergent est aussi à ce prix. En effet, le savoir issu des Universités labellisées par le CAMES est un savoir éminemment rationnel, combinant harmonieusement les types sapientiel, contemplatif, herméneutique et opératoire. Ce savoir, qui constitue le substrat ontologique et axiologique du développement clés en tête est la pierre angulaire de la posture des pays dits développés. Pour nos Etats qui aspirent au développement, il nous faut relever les défis de la mondialisation des cursus avec le système LMD (Licence, Master, Doctorat) et de la prise en compte efficiente des compétences internationalement reconnues aux fins d’assurer à la jeunesse avide de savoir et en quête de repères, un bel avenir, gage de paix et de prospérité durables.
Je voudrais, Mesdames et Messieurs, clore mon propos en souhaitant à tous les candidats venus de toutes les Universités et Grandes Ecoles publiques de l’espace francophone une carrière bien remplie pour le plus grand bien de leurs Etats respectifs.
Abidjan, le 14 novembre 2011.
Pr Lazare M. POAME
Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve
L`Attaché de presse
Nous vous proposons en intégralité son Discours.
Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur
(CAMES)
XVème session du Concours d’Agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de Gestion
Abidjan, 14 – 22 novembre 2011
Allocution de Monsieur le Président de l’Université de Bouaké,
Porte-parole des Présidents des Universités et
Directeurs généraux des Grandes Ecoles
publiques de Côte d’Ivoire
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Président en exercice du Conseil des Ministres du CAMES,
Excellence Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des organisations internationales,
Distinguées autorités politiques et administratives,
Monsieur le Secrétaire général du CAMES,
Monsieur le Président du Comité Consultatif Général du CAMES,
Messieurs les Présidents des Universités, les Recteurs et Directeurs des institutions d’enseignement supérieur et de la recherche membres du CAMES,
Mesdames et Messieurs les Président et Membres des différents jurys,
Monsieur le Président du Comité d’organisation,
Mesdames et Messieurs les Doyens et Directeur de Centres et d’Instituts,
Mesdames et Messieurs les Directeurs des services centraux,
Chers collègues Enseignants-chercheurs,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour l’Université de Bouaké un honneur et une fierté de me faire porter la parole pensante des Présidents des Universités et des Directeurs généraux des Grandes Ecoles publiques de Côte d’Ivoire à l’occasion de cette prestigieuse cérémonie du monde académique, la cérémonie d’ouverture de la XVème session du concours d’Agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de Gestion qu’accueille la Côte d’Ivoire.
Je voudrais, avant d’aller plus loin, chers collègues Présidents des Universités et Directeurs généraux des grandes écoles publiques, exprimer en votre nom et en mon nom propre, notre gratitude au Président de la République, son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, pour l’intérêt porté à cette session du CAMES.
Le CAMES, en venant semer sa graine intellective sur le sol ivoirien, un sol asséché par des crises à répétition allant de l’effroi sans fin à la fin effroyable, est convaincu de son pouvoir universellement fécondant et des vertus thérapeutiques du savoir de haut niveau.
Je voudrais, au nom de mes pairs, remercier très chaleureusement le Président du Comité d’organisation de cette session, le Pr Abou Karamoko ainsi que les encadreurs des candidats pour l’ingéniosité dont ils ont fait preuve afin de surmonter les rudes épreuves de l’organisation de la cérémonie et de la mise en condition des candidats dans les circonstances que nous connaissons.
Je remercie également le Secrétaire Général du CAMES, le Pr Bertrand Mbatchi, qui inaugure sa mandature en Côte d’Ivoire et les membres du jury pour avoir accepté de venir siéger à ces assises du CAMES.
Je tiens à remercier tout particulièrement le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Président en exercice du Conseil des Ministres, Monsieur Cissé Ibrahima, qui ne ménage aucun effort pour porter haut le flambeau de l’Enseignement supérieur et pour l’acte thérapeutique posé à travers le choix porté sur la Côte d’Ivoire. Cette thérapie sociétale est profitable aussi bien aux universitaires ivoiriens qu’aux opérateurs économiques et bien entendu aux hommes politiques qui peuvent se targuer de donner la preuve que leur pays est devenu fréquentable, voire attrayant.
Si ces mots peuvent avoir un sens, celui-ci émerge de l’engagement et de l’avènement d’un homme qui tient à la double émergence d’un enseignement supérieur de qualité et d’une économie compétitive. Cet homme dont l’enseignement supérieur attend beaucoup est tout naturellement le Président de la République, son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.
Monsieur le Président de la République, la Communauté universitaire attend effectivement beaucoup de vous et cela, en raison de votre volonté d’ancrer les Universités dans la modernité et de l’immensité des défis à relever en un temps record.
L’Université de Cocody, la poule aux œufs d’or du monde de la recherche académique en Côte d’Ivoire, s’est endormie sur ses poussins, en attente de lendemains meilleurs dont les signes avant-coureurs sont les chantiers impressionnants ouverts sur le campus de Cocody. Enseignants et étudiants, personnel administratif et technique, tous ont hâte de voir ces chantiers se refermer en leur offrant des infrastructures modernes et adéquates.
L’Université d’Abobo-Adjamé, réputée pour ses brillants résultats au CAMES en Sciences naturelles et agronomiques, est également en chantier avec l’espoir pour ses animateurs de retrouver des édifices entièrement remis à neuf et d’une fonctionnalité exemplaire.
Quant à l’Université de Bouaké, aujourd’hui appelée Bouaké-la-Neuve par ses principaux acteurs, elle attend avec impatience sa (re)construction sur son nouveau site avec une architecture conforme aux normes académiques internationales et aux exigences esthético-sécuritaires du 21ème siècle à l’image des Grandes Ecoles publiques telles que l’INPHB de Yamoussoukro et l’ENSEA d’Abidjan.
Mais en attendant, l’Université de Bouaké qui se redéploie non sans difficulté sur ses bases atrophiées, incapable d’absorber la totalité de ses effectifs étudiants d’Abidjan et de Bouaké, espère recevoir les moyens de sa relocalisation réussie à Bouaké après une décennie passée à Abidjan avec la dénomination symptomatique d’Université de Bouaké à Abidjan. Du succès de cette relocalisation, dépendra le niveau de performance que l’on sera en droit d’attendre de ses acteurs.
Condamnée à maintenir le cap avec de bons résultats aux différentes sessions du CAMES et après avoir décroché en 2010 la première Chaire UNESCO de Bioéthique du monde francophone, l’Université de Bouaké a aujourd’hui, plus qu’hier besoin d’être soutenue pour épistémologiser et promouvoir l’éthique que le Président de la République a majestueusement hissé au rang de principe-pilote de l’action gouvernementale en Côte d’Ivoire.
Soumis aux plus hautes exigences intellectuelles et éthiques du savoir scientifique, les grades décernés par le CAMES sont obtenus à l’issue d’une compétition supranationale dont les lauréats sont hélas modestement récompensés par leurs Etats.
Puisse la Côte d’Ivoire être, dans l’espace francophone africain, la locomotive du meilleur traitement réservé aux promus du CAMES.
Le passage du statut de pays sous-développé submergé par le poids de la dette à celui de pays dit émergent est aussi à ce prix. En effet, le savoir issu des Universités labellisées par le CAMES est un savoir éminemment rationnel, combinant harmonieusement les types sapientiel, contemplatif, herméneutique et opératoire. Ce savoir, qui constitue le substrat ontologique et axiologique du développement clés en tête est la pierre angulaire de la posture des pays dits développés. Pour nos Etats qui aspirent au développement, il nous faut relever les défis de la mondialisation des cursus avec le système LMD (Licence, Master, Doctorat) et de la prise en compte efficiente des compétences internationalement reconnues aux fins d’assurer à la jeunesse avide de savoir et en quête de repères, un bel avenir, gage de paix et de prospérité durables.
Je voudrais, Mesdames et Messieurs, clore mon propos en souhaitant à tous les candidats venus de toutes les Universités et Grandes Ecoles publiques de l’espace francophone une carrière bien remplie pour le plus grand bien de leurs Etats respectifs.
Abidjan, le 14 novembre 2011.
Pr Lazare M. POAME
Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve
L`Attaché de presse