Il ne le dira jamais assez. La lutte contre l’impunité dont il a fait son cheval de bataille concerne tout le monde. Quel que soit leur appartenance politique, ethnique ou religieuse. Hier, lors de la conférence de presse qu’il a animée juste avant son départ sur Abidjan à l’occasion de sa visite d’amitié et de travail à Lomé au Togo, le président de la République Alassane Ouattara a été on ne peut plus clair sur la question de l’impunité: «Il n’y aura pas de discrimination.
La justice sera la même pour tous, quelle que soit l’appartenance politique de telle ou telle personne. C’est pourquoi, nous avons mis sur pied, la Commission nationale d’enquête. La justice a besoin de s’appuyer sur des faits. La Commission nationale d’enquête fait son travail. Il n’y aura pas de discrimination, ni de protection. Les auteurs seront poursuivis quel que soit leur bord.» C’est pour quoi, il a demandé que les personnes qui ont commis des crimes ou posé des actes répréhensibles et qui se sont refugiées dans certains pays en général et au Togo en particulier «rentrent au pays et se présentent à la justice.»
Dans le cas contraire, des mandats d’arrêts internationaux seront lancés contre eux et le Togo s’est engagé à coopérer dans ce sens. Devant son homologue togolais au Palais présidentiel et face à de nombreux journalistes, le président Ouattara s’est également prononcé sur la grave crise financière qui secoue l’Europe et la Grèce. Sur ce chapitre, l’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire international et tout aussi ancien Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, (BCEAO) a tenu à rassurer l’opinion. Selon lui, cette crise n’aura aucune incidence ni sur l’économie africaine encore moins sur l’économie ivoirienne.
Pour la simple raison qu’en ce qui concerne ces économies, «les fondamentaux sont en place. Et la croissance est bonne.» Par conséquent, «il n’y a aucune menace sur ce plan.» Dans les échanges avec la presse, le président de la République n’a pas manqué de saluer tout particulièrement le général Gnakoudé Béréna, commandant de l’ONUCI pour avoir sauvé les Ivoiriens par sa bonne gestion de la crise post-électorale. Une crise qui a provoqué la fuite de plusieurs Ivoiriens qui se sont refugiés au Togo. D’où la signature de l’accord tripartite entre le Togo, la Côte d’Ivoire et le Haut commissariat aux Réfugiés pour planifier le retour volontaire des Ivoiriens dans ce pays.
Yves-M. ABIET
Envoyé spécial à Lomé
La justice sera la même pour tous, quelle que soit l’appartenance politique de telle ou telle personne. C’est pourquoi, nous avons mis sur pied, la Commission nationale d’enquête. La justice a besoin de s’appuyer sur des faits. La Commission nationale d’enquête fait son travail. Il n’y aura pas de discrimination, ni de protection. Les auteurs seront poursuivis quel que soit leur bord.» C’est pour quoi, il a demandé que les personnes qui ont commis des crimes ou posé des actes répréhensibles et qui se sont refugiées dans certains pays en général et au Togo en particulier «rentrent au pays et se présentent à la justice.»
Dans le cas contraire, des mandats d’arrêts internationaux seront lancés contre eux et le Togo s’est engagé à coopérer dans ce sens. Devant son homologue togolais au Palais présidentiel et face à de nombreux journalistes, le président Ouattara s’est également prononcé sur la grave crise financière qui secoue l’Europe et la Grèce. Sur ce chapitre, l’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire international et tout aussi ancien Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, (BCEAO) a tenu à rassurer l’opinion. Selon lui, cette crise n’aura aucune incidence ni sur l’économie africaine encore moins sur l’économie ivoirienne.
Pour la simple raison qu’en ce qui concerne ces économies, «les fondamentaux sont en place. Et la croissance est bonne.» Par conséquent, «il n’y a aucune menace sur ce plan.» Dans les échanges avec la presse, le président de la République n’a pas manqué de saluer tout particulièrement le général Gnakoudé Béréna, commandant de l’ONUCI pour avoir sauvé les Ivoiriens par sa bonne gestion de la crise post-électorale. Une crise qui a provoqué la fuite de plusieurs Ivoiriens qui se sont refugiés au Togo. D’où la signature de l’accord tripartite entre le Togo, la Côte d’Ivoire et le Haut commissariat aux Réfugiés pour planifier le retour volontaire des Ivoiriens dans ce pays.
Yves-M. ABIET
Envoyé spécial à Lomé
