Le ministère de la Communication du gouvernement burkinabé a fait publier une chronique portant sur le sommet dans la presse locale, notamment dans les quotidiens "L'Observateur Paalga" (N°8007 du 16 novembre 2011) et "Le Pays" (N°499I du 16 novembre). Intitulée "Burkina Faso-Côte d'Ivoire: Emergence de solidarités nouvelles", cette contribution a mis l'accent sur l'enjeu historique, sociologique et économique du traité que les deux pays s'apprêtent à matérialiser par des actes forts de mise en commun des intérêts des deux Etats frères: "La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso ont partagé un destin colonial commun durant une longue période. En 1932, le territoire du Burkina Faso a été démantelé et une bonne partie, environ 3/4 du pays attribué à la Côte d'Ivoire. Du coup, cette partie de la Haute Volta à l'époque a été rebaptisé "Haute Côte d'Ivoire". Le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, l'un des grands travaux coloniaux, se dresse aujourd’hui comme un véritable cordon ombilical qui maintient le contact, la collaboration et la coopération entre les deux peuples" pouvait-on lire. Pour l'auteur de la chronique, au-delà des considérations historiques et politiques, il y a celles socio-économiques "qui militent en faveur d'un rapprochement et d'une bonne coopération entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire". Selon toujours le chroniqueur, des actions concrètes, dans les secteurs prioritaires (transports, énergie, sécurité frontalière, commerce, fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens, le foncier rural...) vont marquer la nouvelle coopération en marche entre les deux pays. Il s'agit entre autres "de la construction de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, du parachèvement du chemin de fer Abidjan-Niger, du rapprochement des hommes d'affaires, du renforcement des capacités énergétiques des deux pays en matière d'approvisionnement en hydrocarbure et d'interconnexion électrique, du renforcement de la coopération transfrontalière, du règlement de la question du foncier rural, etc.".
François Konan
Envoyé spécial à Ouagadougou (Burkina Faso)
François Konan
Envoyé spécial à Ouagadougou (Burkina Faso)
