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Société Publié le vendredi 18 novembre 2011 | L’expression

Ouverture des universités en octobre 2012 : Echanges houleux hier, au palais présidentiel

© L’expression Par DR
Réouverture des universités en octobre 2012 : Touré Mamadou échange avec les syndicats
Jeudi 17 novembre 2011. Abidjan. Palais présidentiel, au Plateau. Les étudiants et le Conseiller technique du président de la République chargé de la jeunesse et du Sport, Touré Mamadou se disent les vérités
Le conseiller technique du président de la République chargé de la jeunesse et des sports a échangé hier, avec l’ensemble des syndicats et associations d’étudiants qui officient sur l’espace universitaire.

Cette rencontre qui était initialement une séance de travail entre le collaborateur du chef de l’Etat et ces structures a été largement dominée par la fermeture des universités dont l’ouverture est annoncée pour octobre 2012. Comme il fallait donc s’y attendre, la rencontre s’est muée en une tribune d’échanges de vérités entre Touré Mamadou et les syndicats estudiantins. Fesci, Cerac, Umes-ci, Ageeci, Unesci, Syness, Auc, Aiesec…, ont, pour une rare fois été d’accords sur une même question : La fermeture des universités. Pour les étudiants, la réouverture des universités annoncée pour octobre 2012 est « une décision impopulaire ». Le conseiller du président pour sa part a tenu un langage franc sur le lourd passif universitaire en Côte d’Ivoire, ce qui a fini par convaincre et rassurer les ‘‘camarades’’. La Fesci, par la voix de Mian Augustin a été la première structure à décrier la fermeture des temples du savoir. « La décision du président de réhabiliter les universités est louable. Mais nous souhaitons que les cours se déroulent en même temps que les travaux parce qu’en 2012, ce seront au total quatre générations d’étudiants qui vont s’accumuler. Vous comprenez que l’angoisse et l’inquiétude des étudiants de Côte d’Ivoire sont grandes après l’annonce du président », a indiqué Mian Augustin. Les syndicats des grandes écoles ont pour leur part ont décrié le non paiement des bourses, les cotisations des Coges qui, pour eux, sont des caisses noires et le contrat Celpaid-ministère de l’éducation qui n’arrange pas les élèves. « Les universités sont fermées et le ministère vient de fermer aussi 40 grandes écoles. Nous avons l’impression que le gouvernement veut jeter les jeunes à la rue», s’est indigné le premier responsable de l’Umes-Ci. Après ces griefs, Touré Mamadou a rassuré les syndicats. « La jeunesse en général et les élèves et étudiants en particulier sont la priorité des priorités du chef de l’Etat. Le président Ouattara a hérité d’une situation où les universités étaient tout, sauf des lieux d’apprentissage. Dans un tel état, soit il fallait continuer avec cette situation d’irresponsabilité ou prendre une décision courageuse et radicale de fermer tout pour trouver des solutions définitives aux problèmes de l’université. Le président a donc décidé d’assumer ses responsabilités en traitant le mal à la racine. Il travaille avec des spécialistes qui lui ont fait des propositions en fonction des caractéristiques techniques des travaux. Il y a des étudiants qui accumulent cinq années blanches et ça, ce n’est pas le fait de Ouattara. Nous avons tous un devoir envers les générations à venir. Mais Soyez rassurés, le président assumera toutes ses responsabilités », a indiqué Touré Mamadou. Au terme de cette rencontre, un cadre permanent de concertation a été mis sur pied et tous les syndicats ont décidé d’effectuer une visite sur l’université pour mieux appréhender le niveau de dégradation de cette institution.

Kra Benard
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