Avec ses collègues burkinabè, Dagobert Banzio entend renforcer la lutte contre les goulots d’étranglement qui font monter le prix de la viande.
Le ministre du Commerce accuse certains opérateurs de la filière bétail de mettre à mal la volonté du gouvernement ivoirien de réduire le coût de la viande. Présent au Forum des hommes d’affaires burkinabè et ivoiriens ouvert, hier, à Ouagadougou, Dagobert Banzio a dénoncé la cupidité de ces intermédiaires. Il reste convaincu que leur suppression va entrainer une réduction du coût de la viande sur le marché. « Il y a beaucoup d’intermédiaires qui, en réalité, ne jouent aucun rôle. Il suffit qu’un exportateur burkinabé ou malien établisse un contact avec un importateur ivoirien pour qu’on n’ait plus besoin d’intermédiaires. C’est pour cette raison qu’avec mon collègue des Ressources halieutiques et nos homologues burkinabè, il faut arriver à supprimer les intermédiaires inutiles qui surchargent le coût de la viande en Côte d’Ivoire», a-t-il soutenu. Pour lui, l’Etat a fait des efforts pour réduire les tracasseries qui étaient avancées par les opérateurs de la filière pour justifier l’augmentation du prix de la protéine animale. « La période de la crise a justifié beaucoup de chose. Les faux frais s’élevaient à environ 445.500 Fcfa par camion de 35 têtes. Il fallait enlever ces frais pour que cela se répercute sur les consommateurs. A l’époque, le prix de la viande sans os allait de 2.200 jusqu’à 3.000 Fcfa », a indiqué Dagobert Banzio. A ses yeux, la viande reste encore inaccessible à de nombreux Ivoiriens à cause de son prix prohibitif. « Nous demandons que ce prix descende en dessous de 1.800 Fcfa, ce qui n’est pas encore le cas. Nous leur avons donné un délai pour qu’ils s’exécutent. Ils ont avancé la non-abondance du bétail, la présence d’un stock acheté cher », a fait savoir le ministre du Commerce. Le Forum des hommes d’affaires a été l’occasion pour les deux pays de présenter leurs potentialités et les réformes initiées pour améliorer les conditions d’investissement. Le ministre burkinabé du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat a demandé la fin des goulots d’étranglement qui freinent les activités entre les deux pays. Pour Arthur Kafando, il faut avoir « le courage de faire une intégration véritable et non des déclarations politiques » qui restent dans les tiroirs. La suppression des tracasseries fera des deux pays la locomotive de l’Uemoa, reste-t-il convaincu. Banzio a pour sa part mis l’accent sur les opportunités qu’offre le pays aux opérateurs burkinabè, notamment l’éligibilité à l’Agoa et le démarrage des grands travaux. Il a plaidé pour la lutte contre la fraude qui fait passer plus de 400.000 tonnes de cacao ivoirien par le Burkina, le Mali et le Ghana. Il faut parvenir à un accord avec ces pays pour juguler ce fléau qui fait mal à l’économie ivoirienne, a dénoncé l’ancien ministre des Sports. Les hommes d’affaires ont exigé des mesures idoines pour lutter contre l’insécurité, le racket etc.
Nomel Essis
Le ministre du Commerce accuse certains opérateurs de la filière bétail de mettre à mal la volonté du gouvernement ivoirien de réduire le coût de la viande. Présent au Forum des hommes d’affaires burkinabè et ivoiriens ouvert, hier, à Ouagadougou, Dagobert Banzio a dénoncé la cupidité de ces intermédiaires. Il reste convaincu que leur suppression va entrainer une réduction du coût de la viande sur le marché. « Il y a beaucoup d’intermédiaires qui, en réalité, ne jouent aucun rôle. Il suffit qu’un exportateur burkinabé ou malien établisse un contact avec un importateur ivoirien pour qu’on n’ait plus besoin d’intermédiaires. C’est pour cette raison qu’avec mon collègue des Ressources halieutiques et nos homologues burkinabè, il faut arriver à supprimer les intermédiaires inutiles qui surchargent le coût de la viande en Côte d’Ivoire», a-t-il soutenu. Pour lui, l’Etat a fait des efforts pour réduire les tracasseries qui étaient avancées par les opérateurs de la filière pour justifier l’augmentation du prix de la protéine animale. « La période de la crise a justifié beaucoup de chose. Les faux frais s’élevaient à environ 445.500 Fcfa par camion de 35 têtes. Il fallait enlever ces frais pour que cela se répercute sur les consommateurs. A l’époque, le prix de la viande sans os allait de 2.200 jusqu’à 3.000 Fcfa », a indiqué Dagobert Banzio. A ses yeux, la viande reste encore inaccessible à de nombreux Ivoiriens à cause de son prix prohibitif. « Nous demandons que ce prix descende en dessous de 1.800 Fcfa, ce qui n’est pas encore le cas. Nous leur avons donné un délai pour qu’ils s’exécutent. Ils ont avancé la non-abondance du bétail, la présence d’un stock acheté cher », a fait savoir le ministre du Commerce. Le Forum des hommes d’affaires a été l’occasion pour les deux pays de présenter leurs potentialités et les réformes initiées pour améliorer les conditions d’investissement. Le ministre burkinabé du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat a demandé la fin des goulots d’étranglement qui freinent les activités entre les deux pays. Pour Arthur Kafando, il faut avoir « le courage de faire une intégration véritable et non des déclarations politiques » qui restent dans les tiroirs. La suppression des tracasseries fera des deux pays la locomotive de l’Uemoa, reste-t-il convaincu. Banzio a pour sa part mis l’accent sur les opportunités qu’offre le pays aux opérateurs burkinabè, notamment l’éligibilité à l’Agoa et le démarrage des grands travaux. Il a plaidé pour la lutte contre la fraude qui fait passer plus de 400.000 tonnes de cacao ivoirien par le Burkina, le Mali et le Ghana. Il faut parvenir à un accord avec ces pays pour juguler ce fléau qui fait mal à l’économie ivoirienne, a dénoncé l’ancien ministre des Sports. Les hommes d’affaires ont exigé des mesures idoines pour lutter contre l’insécurité, le racket etc.
Nomel Essis