Les étudiants et le Conseiller technique du président de la République chargé de la
jeunesse et du Sport, Touré Mamadou se sont dit les vérités hier jeudi 17 novembre à la Présidence au Plateau, au cours d`une rencontre. Dans le cadre de sa mission, le collaborateur du président Ouattara a entamé une série de rencontres avec les organisations de jeunesse. Pour cette première rencontre, il a échangé avec les organisations syndicales estudiantines. «Les soucis des étudiants sont grands. Le fait qu`on décide de rouvrir les universités à partir d`octobre 2012 est préjudiciable
pour les étudiants. Il y aura deux années blanches avec les conséquences que cela implique. Il faut permettre aux étudiants de prendre des cours pendant que les travaux de
réhabilitation se poursuivent», a suggéré d`entrée Mian Augustin, secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (FESCI), suivi par les leaders de la vingtaine de syndicats présents. Tous ont déploré la nouvelle date donnée par les nouvelles autorités avant d`exiger la réouverture rapide des universités. Ils ont dénoncé ce qu`ils qualifient de «sacrifice de plusieurs générations» en cours de préparation par les nouvelles autorités. Touré Mamadou a reconnu le caractère légitime de ces inquiétudes. Mais, il les invitera a reconnaitre que le problème de l`université mérite une solution appropriée.
«Le président Ouattara a décidé de prendre une décision courageuse pour régler, une bonne fois pour toutes, la question de l`université. Doit-on continuer à se leurrer et à faire du rafistolage ou doit-on faire face aux véritables problèmes? Je crois qu`il faut traiter efficacement le problème », a soutenu M. Touré, qui n`a pas manqué de rappeler aux étudiants ce qui se passait dans les universités par le passé.
«Nous savons tous que des chambres des cités universitaires étaient sous-louées par des civils. Que des mercenaires et autres miliciens ont été hébergés sur les campus universitaires. Le mercredi dernier, les travailleurs sur le chantier de l`université ont découvert des armes dans une chambre. Voulez-vous que des étudiants prennent des cours dans un environnement pareil et où ils peuvent découvrir des ossements humains ? Ne nous voilons pas la face, on était déjà sacrifiés bien avant. Assumons tous notre part de responsabilité», a soutenu le conseiller du président Ouattara, avant d`inviter les étudiants à plus de responsabilité dans l`analyse de la situation. Pour lui, ce qui est important, c`est de faire en sorte que la jeune génération qui arrive travaille dans des conditions excellentes. «Il y aura forcément des mesures d`accompagnement. Ce n`est pas à moi de vous le dire. Mais sachez que le président fait de la thématique jeune, le pilier de son programme. Vous n`êtes pas oubliés. Pour les questions liées aux bourses, à l`enseignement supérieur et technique, une voix plus autorisée que la mienne vous entretiendra. Mais de grands projets sont en cours pour nous les jeunes. Faisons confiance à Ouattara», a-t-il rassuré.
Y.DOUMBIA
jeunesse et du Sport, Touré Mamadou se sont dit les vérités hier jeudi 17 novembre à la Présidence au Plateau, au cours d`une rencontre. Dans le cadre de sa mission, le collaborateur du président Ouattara a entamé une série de rencontres avec les organisations de jeunesse. Pour cette première rencontre, il a échangé avec les organisations syndicales estudiantines. «Les soucis des étudiants sont grands. Le fait qu`on décide de rouvrir les universités à partir d`octobre 2012 est préjudiciable
pour les étudiants. Il y aura deux années blanches avec les conséquences que cela implique. Il faut permettre aux étudiants de prendre des cours pendant que les travaux de
réhabilitation se poursuivent», a suggéré d`entrée Mian Augustin, secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (FESCI), suivi par les leaders de la vingtaine de syndicats présents. Tous ont déploré la nouvelle date donnée par les nouvelles autorités avant d`exiger la réouverture rapide des universités. Ils ont dénoncé ce qu`ils qualifient de «sacrifice de plusieurs générations» en cours de préparation par les nouvelles autorités. Touré Mamadou a reconnu le caractère légitime de ces inquiétudes. Mais, il les invitera a reconnaitre que le problème de l`université mérite une solution appropriée.
«Le président Ouattara a décidé de prendre une décision courageuse pour régler, une bonne fois pour toutes, la question de l`université. Doit-on continuer à se leurrer et à faire du rafistolage ou doit-on faire face aux véritables problèmes? Je crois qu`il faut traiter efficacement le problème », a soutenu M. Touré, qui n`a pas manqué de rappeler aux étudiants ce qui se passait dans les universités par le passé.
«Nous savons tous que des chambres des cités universitaires étaient sous-louées par des civils. Que des mercenaires et autres miliciens ont été hébergés sur les campus universitaires. Le mercredi dernier, les travailleurs sur le chantier de l`université ont découvert des armes dans une chambre. Voulez-vous que des étudiants prennent des cours dans un environnement pareil et où ils peuvent découvrir des ossements humains ? Ne nous voilons pas la face, on était déjà sacrifiés bien avant. Assumons tous notre part de responsabilité», a soutenu le conseiller du président Ouattara, avant d`inviter les étudiants à plus de responsabilité dans l`analyse de la situation. Pour lui, ce qui est important, c`est de faire en sorte que la jeune génération qui arrive travaille dans des conditions excellentes. «Il y aura forcément des mesures d`accompagnement. Ce n`est pas à moi de vous le dire. Mais sachez que le président fait de la thématique jeune, le pilier de son programme. Vous n`êtes pas oubliés. Pour les questions liées aux bourses, à l`enseignement supérieur et technique, une voix plus autorisée que la mienne vous entretiendra. Mais de grands projets sont en cours pour nous les jeunes. Faisons confiance à Ouattara», a-t-il rassuré.
Y.DOUMBIA