Depuis quelque temps, le président de tous les Ivoiriens a entrepris de réchauffer les relations avec les voisins immédiats et amis de destinée commune de notre carré. Avant de se lancer dans la célébration des fraternités lointaines, méthodique, il commence par réconcilier le premier cercle des pays de l’entente cordiale avec lui-même. Il sait très bien que personne ne peut obtenir des résultats positifs et durables dans n’importe quel secteur, si l’harmonie ne règne pas dans son espace vital. Au contraire de son prédécesseur le professeur en tout, il tend à ses voisins, le rameau de la paix. Quand des destins sont liés, il vaut mieux parler le même langage, additionner les efforts, rassembler les intelligences pour conjurer le mauvais sort. Après son voyage au pays des hommes intègres, on entendra les féaux du président déchu, dire que le conseil des ministres conjoint était une initiative de leur maître. Ils chanteront que le président de tous les Ivoiriens marche dans les pas de leur vénéré chef plein d’idées. Ils se venteront simplement de cette idée. Jamais, ils n’ajouteront ce que le bon peuple de Côte d’Ivoire a retiré de cet activisme. Parce qu’il n’en a rien resté. Le socialiste à l’ivoirienne n’était pas parti pour faire profiter le peuple des fruits de cette rencontre des deux gouvernements. L’essentiel, à l’époque, était de couper les ex-rebelles de celui que les socialistes à l’ivoirienne, leur attribuaient comme parrain. Pis, le président du pays des hommes intègres, était entrepris pour qu’il se range, au moment venu, du côté de la forfaiture. Très vite, il a été fait chef de toutes les tribus du pays d’origine du prince qui régnait. Quand ils se sont rendu compte le stratagème mis en place ne fonctionnait pas, très vite, le chef de tribu a été « déshabillé ». Banni, d’Ange, il est devenu Satan. Il a été interdit de fouler le sol dont il avait pourtant été fait chef. Tout cela est du passé. Des vieux souvenirs que le bon peuple de Côte d’Ivoire veut oublier au plus vite. Il aspire à un lendemain meilleur. Il est heureux de retrouver des amis que l’on voulait lui arracher. Avec eux, il va se remettre à écrire de belles pages pour le bonheur des populations contemporaines et de livres d’espoir pour les générations à venir. La sagesse est donc de retour, la sérénité également. Un Etat gère ses intérêts par l’entremise de ses amis. Plus ces derniers sont nombreux, mieux cela vaut
Politique Publié le samedi 19 novembre 2011 | Le Patriote