Il faut se rendre dans la forêt classée d’Anguédedou pour trouver une explication à la pénurie d’eau qui sévit à Yopougon. Une grande partie des forages de la Sodeci, qui s’y trouvent, ne sont plus fonctionnels du fait des multiples agressions que la forêt d’Anguédedou subit chaque jour. En 2004, l’ancien ministre des Eaux et Forêts, Assoa Adou, a pris la décision de déclasser 400 hectares de cette forêt classée au bénéfice de onze villages ébrié qui les ont vendus à des sociétés de promotion immobilière. Conséquence? La réduction drastique, comme peau de chagrin, de la nappe phréatique. Samedi, le ministre des Eaux et Forêts, Bouéka Nabo Clément, a chaussé ses bottes pour aller prendre la pleine mesure de l’impact de cette agression.
De 7.940 hectares, la forêt classée d’Anguédedou est passée aujourd’hui à une portion congrue de 5.065 hectares. A la fin de la visite de terrain, le ministre a ordonné à ses soldats (la police forestière) de détruire toutes les habitations, hormis celles des 400 hectares, illégalement installées sur le site. «Il faut réaffirmer l’autorité de l’Etat dans les forêts classées. Il faut extirper de ces forêts tous ceux qui s’y sont installés illégalement», a-t-il martelé. Le ministre des Eaux et Forêts entend prendre des mesures vigoureuses pour sauver, dans un premier temps, cette forêt qui constituent avec celle du Banco, les deux poumons verts qui procurent aux populations du district d’Abidjan un mieux-vivre. «Nous allons faire sortir tous les clandestins des forêts sans délai», promet-il.
Il a décidé d’attaquer tous les titres de propriété attribués à tour de bras par l’ancien pouvoir. Et, qui ont favorisé l’occupation anarchique et illicite d’importants périmètres de la forêt classée d’Anguédedou. A la suite de la visite de terrain, le ministre a réuni tous les responsables de la Sodefor, au premier chef, le nouveau Directeur général, Mamadou Sangaré. Le comité de direction de la Sodefor a expliqué au ministre l’urgence des mesures draconiennes pour sauver toutes les forêts classées qui ont souffert des agressions des clandestins pendant la crise militaro-politique.
K. Marras D
Légende : Le ministre des Eaux et Forêts, Bouéka Nabo Clément, a chaussé ses bottes pour aller prendre la pleine mesure de l’impact de l’agression de la forêt classée d’Anguédedou.
De 7.940 hectares, la forêt classée d’Anguédedou est passée aujourd’hui à une portion congrue de 5.065 hectares. A la fin de la visite de terrain, le ministre a ordonné à ses soldats (la police forestière) de détruire toutes les habitations, hormis celles des 400 hectares, illégalement installées sur le site. «Il faut réaffirmer l’autorité de l’Etat dans les forêts classées. Il faut extirper de ces forêts tous ceux qui s’y sont installés illégalement», a-t-il martelé. Le ministre des Eaux et Forêts entend prendre des mesures vigoureuses pour sauver, dans un premier temps, cette forêt qui constituent avec celle du Banco, les deux poumons verts qui procurent aux populations du district d’Abidjan un mieux-vivre. «Nous allons faire sortir tous les clandestins des forêts sans délai», promet-il.
Il a décidé d’attaquer tous les titres de propriété attribués à tour de bras par l’ancien pouvoir. Et, qui ont favorisé l’occupation anarchique et illicite d’importants périmètres de la forêt classée d’Anguédedou. A la suite de la visite de terrain, le ministre a réuni tous les responsables de la Sodefor, au premier chef, le nouveau Directeur général, Mamadou Sangaré. Le comité de direction de la Sodefor a expliqué au ministre l’urgence des mesures draconiennes pour sauver toutes les forêts classées qui ont souffert des agressions des clandestins pendant la crise militaro-politique.
K. Marras D
Légende : Le ministre des Eaux et Forêts, Bouéka Nabo Clément, a chaussé ses bottes pour aller prendre la pleine mesure de l’impact de l’agression de la forêt classée d’Anguédedou.