Le séminaire de validation de la méthodologie et des documents techniques du Plan d’urgence de production des statistiques de base (Pu-Psb) a pris fin hier à l’hôtel Belle Côte de la Riviera Palmeraie. Le ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, s’est dit fier du courage des séminaristes qui ont produit des “résultats satisfaisants“. « Les résultats auxquels vous êtes parvenus nous réconfortent et nous rassurent de ce que notre pays regorge de cadres compétents capables de réaliser des prouesses. Nous sommes certains que les travaux se dérouleront dans de bonnes conditions », s’est-il réjoui. Le ministre a promis de soumettre ce document au comité de pilotage pour validation avant de l’envoyer en Conseil des ministres. Les experts de l’appareil statistique national, qui ont démontré leur engagement à accompagner le gouvernement dans sa politique de développement, peuvent se frotter les mains. Mission accomplie. Au terme de trois jours de travail, ils ont retenu 62.100 indicateurs et en ont éliminé 144 jugés “non pertinents“. Ces informations de base permettront, selon Yapo Eugène, président du comité d’organisation du séminaire, d’impulser le développement en permettant à chacun des 35 ministères et à chaque secteur d’activité d’être dynamique. « Grâce à ces travaux, chaque ministère dispose aujourd’hui d’une liste minimale d’indicateurs qui sera actualisée régulièrement. Ce qui lui permettra de connaître ses progressions, ses régressions et ses stagnations », a-t-il indiqué. Il a annoncé une série de formations des formateurs qui va démarrer à Alépé pour s’étendre sur toute l’étendue du territoire national. Ces prospections aideront le gouvernement à faire l’état des lieux et avoir une idée claire du niveau de développement de chaque département. Avant de remettre les recommandations du séminaire au ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, le Directeur général de l’Institut national de la statistique, Ibrahima Ba, a réitéré sa confiance à ses collaborateurs. Le défi est grand, a-t-il dit, avant d’ajouter : « Nous avons les outils pour le relever et d’ici mi-janvier, nous achèverons le travail pour lequel l’Etat nous a fait confiance ».
Ben Ayoub
Ben Ayoub