La Fédération nationale des syndicats des enseignants du privé de Côte d’Ivoire (Fenasepci), structure qui comprend 15 syndicats, était samedi dernier, en assemblée générale, à la bourse du travail de Treichville. Les enseignants, à cette rencontre, ont adopté une motion de soutien à une grève pour manifester leur mécontentement sur la situation de l’école en cette rentrée 2011. «Les 15 syndicats du privé laïc viennent d’adopter un préavis de grève», a déclaré Yao Kouadio Secrétaire général du syndicat national des employés des établissements privés secondaires de Côte d’Ivoire (Syneepseci), porte-parole de la fédération. Les enseignants protestent ainsi contre le non respect des engagements pris par l’Etat face aux impayés dus aux enseignants malgré leur bonne foi et esprit d’ouverture avec la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, l’accumulation des arriérés de salaire aussi bien au confessionnel qu’au laïc, l’émiettement et l’irrégularité des paiements par l’Etat des arriérés de l’écolage et autres dettes dues aux établissements privés. Le porte-parole a relevé la mise à l’écart par le ministre de l’Education nationale des syndicats du privé laïc dans les prises de décisions concernant les inscriptions en ligne. Aussi, dénoncent-ils la non révision des conventions, malgré leur caractère caduc. Certains syndicats du public, a dénoncé l’orateur, ont été associés à la rencontre avec le ministre. Alors que les enseignants du privé représentent 65% des effectifs des enseignants en Côte d’Ivoire. Ils ont décidé que les inscriptions traditionnelles reviennent. Pour permettre aux fondateurs d’utiliser les frais de scolarité et d’inscription afin de payer une partie des salaires. Les enseignants ont souhaité les états généraux de l’enseignement privé. Afin de relever le système. L’Etat de Côte d’Ivoire selon le conférencier doit la somme de 46 milliards Fcfa et qu’il aurait payé une dizaine. Les enseignants ont arrêté que si ces revendications ne sont pas satisfaites à partir du 29 novembre prochain, ils entreront en grève.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi
