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Politique Publié le samedi 26 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Invité du Cicg / Mabri Toikeusse (ministre d’Etat) à propos de la polémique sur le FCFA : ‘’La dévaluation n’est pas une catastrophe’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Prisca
Activités gouvernementales : Le ministre Mabri Toikeusse remet 24 Autos Bus à la SOTRA au nom du Premier Ministre Soro Guillaume
Mardi 22 novembre 2011. Abidjan, atélier de SOTRA Industrie de Koumassi. Le ministre Mabri Toikeusse remet 24 Autos Bus à la SOTRA au nom du Premier Ministre Soro Guillaume.
La 16e édition des « Matinales du gouvernement », forum d’échanges initié par le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (Cicg) a eu pour invité le jeudi 24 novembre 2011, Albert Mabri Toikeusse.

Dans les échanges qui ont suivi, le ministre d’Etat a été interrogé sur la simulation que fait le gouvernement en cas d’une nouvelle dévaluation du franc Cfa. Tout en minimisant l’éventualité d’un tel scénario à court terme, en raison, dit-il, de la vitalité de la zone Uemoa, Mabri Toikeusse a livré son opinion sur la question. ‘’C’est avec les autres pays de la sous-région qu’on débat des questions liées à la dévaluation. Mais notre zone se porte bien. En Côte d’Ivoire, nous tablons sur un taux de croissance de 8 %. Le gros défi pour nous, c’est le maintien de ce taux de croissance. (…) Il n’y a pas de menace sur nous. La meilleure manière de prévenir le choc, c’est de travailler ensemble et d’attirer des capitaux dans notre zone’’, a indiqué le conférencier. Se reprenant sur la question avec l’insistance des journalistes, le ministre du Plan et du Développement martèle : ‘’La dévaluation n’est pas une catastrophe. Souvenez-vous des retombées de la dernière dévaluation. On a parlé de pluie de milliards dans ce pays. (…) mais si l’euro enregistrait une dévaluation, nous rentrerons en négociation avec les patrons de l’euro pour discuter de notre ancrage et du niveau de l’ancrage. C’est une décision qui a été prise et nous avons le droit toujours de revenir sur ces questions-là’’, a précisé Albert Mabri Toikeusse. Qui a déploré l’absence de statistiques fiables en Côte d’Ivoire pour être noté par des agences comme c’est le cas en Europe. Avant ce développement des sujets, l’auditoire composé majoritairement de journalistes a eu droit à un exposé liminaire de quelques minutes. Le ministre d’Etat a présenté les missions dévolues à son département, ainsi que les grands dossiers mis en œuvre depuis qu’il dirige ce ministère d’Etat. Il s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire est au travail sous l’impulsion du Président Ouattara qui, dit-il, donne chaque jour l’exemple. Ce qui fait dire au conférencier qu’un changement de mentalité est possible en Côte d’Ivoire. Il a aussi commenté le plan de communalisation tel que voulu par Alassane Ouattara. Et se voulant critique sur cette politique sous le Président Gbagbo, Mabri Toikeusse affirme : ‘’la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de 1.200 communes’’. Pour lui, la politique actuelle est au réexamen de la communalisation afin que les communes qui seront reconnues comme telles soient viables aux plans économique et financier.

S. Débailly
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