La situation en Côte d`Ivoire après la crise post-électorale demeure "fragile" en raison de la difficulté de l`Etat à imposer son autorité sur le territoire, a estimé vendredi l`expert indépendant nommé par l`ONU sur la situation des droits de l`Homme dans le pays.
Il y a une "tension entre la reconquête de l`espace institutionnel de l`appareil d`Etat et l`existence (...) d`institutions informelles qui avaient occupé le vide", a déclaré à la presse le juriste sénégalais Doudou Diène après une visite de deux semaines dans le pays.
"La situation est fragile parce que ces institutions de l`Etat qu`on tente de mettre en place, et qui sont mises en place sur le plan formel, ont un manque de moyens pour exercer leurs responsabilités", a-t-il souligné.
"Dans un certain nombre d`endroits il n`y a même pas de prisons. (...) La police ou la gendarmerie n`ont pas de véhicules. Quand on signale une violation ou une violence quelque part, ils ne peuvent même pas y aller et, plus grave, ils n`ont pas d`arme", a-t-il décrit.
La crise s`est achevée en avril après deux semaines de guerre entre forces de l`ancien président Laurent Gbagbo et combattants du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara. De nombreux anciens rebelles du nord, pro-Ouattara, ont été intégrés dans l`armée, qui tarde à être réorganisée.
Les législatives du 11 décembre doivent être un "moment de reconstruction, de l`acceptation du jeu démocratique", a jugé M. Diène. Le parti de M. Gbagbo a décidé de ne pas prendre part au scrutin mais de petites formations proches de lui concourront.
Détenu depuis le 11 avril après la crise meurtrière - quelque 3.000 morts (…), Laurent Gbagbo, son épouse Simone et plusieurs dizaines de figures de son régime sont emprisonnés dans le nord.
Selon M. Diène, qui a rencontré l`ex-couple présidentiel et d`autres anciens responsables, ces prisonniers se considèrent comme des "victimes" et souhaitent voir leurs conditions de détention "améliorées" et même "ne plus être détenus".
L`expert a pris ses fonctions le 1er novembre. Son mandat a été établi par le Conseil des droits de l`Homme de l`ONU en juin pour un an.
AFP
Il y a une "tension entre la reconquête de l`espace institutionnel de l`appareil d`Etat et l`existence (...) d`institutions informelles qui avaient occupé le vide", a déclaré à la presse le juriste sénégalais Doudou Diène après une visite de deux semaines dans le pays.
"La situation est fragile parce que ces institutions de l`Etat qu`on tente de mettre en place, et qui sont mises en place sur le plan formel, ont un manque de moyens pour exercer leurs responsabilités", a-t-il souligné.
"Dans un certain nombre d`endroits il n`y a même pas de prisons. (...) La police ou la gendarmerie n`ont pas de véhicules. Quand on signale une violation ou une violence quelque part, ils ne peuvent même pas y aller et, plus grave, ils n`ont pas d`arme", a-t-il décrit.
La crise s`est achevée en avril après deux semaines de guerre entre forces de l`ancien président Laurent Gbagbo et combattants du nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara. De nombreux anciens rebelles du nord, pro-Ouattara, ont été intégrés dans l`armée, qui tarde à être réorganisée.
Les législatives du 11 décembre doivent être un "moment de reconstruction, de l`acceptation du jeu démocratique", a jugé M. Diène. Le parti de M. Gbagbo a décidé de ne pas prendre part au scrutin mais de petites formations proches de lui concourront.
Détenu depuis le 11 avril après la crise meurtrière - quelque 3.000 morts (…), Laurent Gbagbo, son épouse Simone et plusieurs dizaines de figures de son régime sont emprisonnés dans le nord.
Selon M. Diène, qui a rencontré l`ex-couple présidentiel et d`autres anciens responsables, ces prisonniers se considèrent comme des "victimes" et souhaitent voir leurs conditions de détention "améliorées" et même "ne plus être détenus".
L`expert a pris ses fonctions le 1er novembre. Son mandat a été établi par le Conseil des droits de l`Homme de l`ONU en juin pour un an.
AFP