Pour le compte de l'année académique 2011-2012 le premier responsable de l’Université de l’atlantique (Ua) fait 30% de remise sur la scolarité de tous nouveaux inscrits. C’est la part de sacrifice du président fondateur de cette prestigieuse université, le Prof. Aliou Mané en vue d'accompagner l'action du gouvernement ivoirien. Un acte qui vient à point nommé pour soulager les parents d’élèves dont les enfants viennent d’obtenir le Bac, et qui ont du mal à les orienter, parce que durement éprouvé financièrement par la récente crise. L’annonce a été faite au cours d’un récent cocktail qu’il a bien voulu offrir à l’ensemble des étudiants. Pour Aliou Mané, la création de l'Université de l'atlantique est le début de concrétisation d'un rêve qu’il a toujours caressé entre amis universitaires africains. Et ce, à partir d’un constat qu’il qualifie d’ « amer » et qui se résume en entre autres en ces points qu’il énumère en ces termes suivant: « les enseignants et chercheurs africains, notamment francophones, de nos universités prennent leur retraite de la fonction publique au moment même ou les expériences qu'ils ont acquises pourraient encore être très utiles à leurs jeunes collègues enseignants dans la formation de nos étudiants » soutient-il. Notamment, les doyens en Lettres et Sciences Humaines, Prof. Bernard Zadi Zaourou (Professeur Titulaire, Ancien Ministre de la Culture) en Droit et Sciences Politiques, Prof Zakpa Komenan Roland (Maître Assistant, Ancien Ministre de l'enseignement Technique Sciences Économiques et administration des entreprises) pour ne citer que ceux-là. Ajoutant par ailleurs, « de nombreux bacheliers désirant s'inscrire dans les universités d'Etat ne peuvent le faire, pour cause d'insuffisance des structures d'accueil dans ces établissements publics d'enseignement supérieur ; dans de nombreuses filières (droit, lettres, sciences économique, notamment), les demandes d'inscription abondent, alors que les facultés refusent du monde, parfois parmi les meilleurs ». D’où la mobilisation des formateurs, dont la plupart sont « nos anciens maîtres, aux compétences internationalement reconnues, dans une structure privée de même niveau que les universités d'Etat en vue de satisfaire cette forte demande formation que l'Etat seul ne peut plus satisfaire », reconnait le président de l’Ua. Dont l’Université en partenariat avec l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) donne des cours depuis quelques années en Master professionnel aux journalistes. Ce n’est donc, pas un geste étonnant venant du personnalité qui œuvre aux côté de l’Etat afin de satisfaire la forte demande dans les différentes filières universitaires.
SERIBA KONE
SERIBA KONE